Albert Pérard (1900), un père du mètre

Dossier : ExpressionsMagazine N°654 Avril 2010Par Gérard CALENGE (54)

J’ai lu avec beau­coup d’in­té­rêt le numé­ro consa­cré à « La mesure au cœur des sciences et de l’in­dus­trie ». Petit-fils d’Al­bert Pérard (1900), je vou­drais rap­pe­ler les tra­vaux de mon grand-père maternel.

Albert Pérard est entré au Bureau inter­na­tio­nal des poids et mesures quelques années après sa sor­tie de l’X et y a ter­mi­né comme direc­teur. Il a pas­sé toute sa car­rière au pavillon de Bre­teuil, se consa­crant à la métro­lo­gie. Il a joué un rôle impor­tant dans la défi­ni­tion du mètre à par­tir d’une lon­gueur d’onde d’une raie spec­trale, pré­co­ni­sant de rete­nir une raie du krypton.

La défi­ni­tion du mètre, fon­dée depuis 1989 sur le pro­to­type inter­na­tio­nal de pla­tine iri­dié, a été abro­gée en 1960, quelques jours avant sa mort. Elle a, depuis, été rat­ta­chée à la vitesse de la lumière en 1983.

Élu membre de l’A­ca­dé­mie des sciences en 1943, il a aus­si été pré­sident du Bureau des lon­gi­tudes, de la Socié­té fran­çaise de phy­sique et de la Socié­té astro­no­mique de France.

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