Le KYC dans le domaine financier : entre complexité et création de valeur
Pour accompagner les établissements financiers dans la gestion du KYC (Know Your Customer) et leur permettre d’être en conformité avec une réglementation de plus en plus restrictive et complexe, Flaminem propose une plateforme logicielle dématérialisée. Antoine Rizk, directeur général de Flaminem, nous en dit plus sur cette solution et le positionnement de son entreprise autour de ces sujets.
Le KYC, notamment dans le domaine de la finance, est un axe stratégique. Dites- nous-en plus.
C’est avant tout une obligation réglementaire ! En effet, si le KYC n’est pas pris en compte sérieusement, les établissements financiers s’exposent à des sanctions coûteuses sans oublier les retombées néfastes sur leur image. Au fil des années, la réglementation s’est renforcée et complexifiée. En parallèle, les processus de conformité LCB-FT ou KYC se sont alourdis au détriment de la relation client. Ces derniers qui ne sont pas forcément au fait de ces mesures et obligations ont du mal à saisir la pertinence, voire la nécessité de ces démarches qu’ils considèrent comme étant purement d’ordre administratif.
De ce fait, c’est un axe stratégique sur lequel les établissements financiers ne peuvent pas faire d’impasse. Une sanction viendrait remettre en question leur niveau de fiabilité et de sécurité et donc leur image, alors qu’un délai excessif dans l’onboarding des nouveaux clients verrait ceux-ci se tourner vers la concurrence.
Comment cela se traduit-il concrètement sur le plan réglementaire ?
Il existe 2 sortes d’établissements financiers : les banques et assurances qui obéissent au contrôle de l’ACPR et les sociétés de gestion qui sont sous l’autorité de l’AMF. Cependant, si les modes opératoires de l’ACPR et de l’AMF diffèrent, ces derniers contrôlent les mêmes lois en vigueur.
En 2015, l’Union européenne et le Conseil de l’Union européenne ont adopté une mesure législative radicale en matière de lutte contre le blanchiment d’argent : il s’agit de la quatrième directive relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme.
Le KYC est une application directe de cette évolution réglementaire : il a pour objectif d’empêcher que les banques soient utilisées pour le blanchiment d’argent et d’autres activités illégales.
En mai 2018, le Conseil européen a adopté une nouvelle directive de lutte contre le blanchiment de capitaux, qui complète la 4e directive et qui renforce davantage le dispositif français de LCB-FT. Cette cinquième directive anti-blanchiment sera transposée en France à partir du 10 janvier 2020.
Dans ce cadre législatif strict, les outils et les processus pour garantir la conformité à la réglementation sont assez coûteux.
Notre rôle est de faciliter cette tâche et d’accompagner nos clients sur cette problématique.
Quel est votre positionnement et quelles sont les solutions que vous proposez dans ce cadre ? Nous proposons une plateforme logicielle dématérialisée qui permet aux établissements financiers de digitaliser les processus de diligence KYC de leurs clients.
Ainsi, ils pourront adresser directement les problématiques récurrentes comme :
- La digitalisation des process KYC fastidieux de la conformité LCB-FT et les transformer en leviers de création de valeur client ;
- La réduction du temps passé par les métiers (les responsables de la conformité du contrôle interne, les chargés d’affaires ou encore les directions générales) sur les dossiers KYC en mettant en place des systèmes digitaux intelligents et ergonomiques ;
- La mise en conformité des dossiers passés et en cours avec la réglementation actuelle en matière de LCB-FT, et l’anticipation de celle à venir notamment grâce aux mises à jour régulières de notre logiciel.
Article complet disponible en pdf