Didier PINEAU-VALENCIENNE
Didier Pineau Valencienne a fait ses études à HEC Paris, puis aux États-Unis à la Tuck School of Business du Dartmouth College et à la Harvard Business School. Après avoir un temps travaillé au sein du groupe Gallimard, il entre au Groupe Empain où il organise le rachat d'une partie de Schneider dans les années 1960. Nommé directeur général de Schneider en 1980, Didier Pineau-Valencienne restructure le groupe en cherchant à intégrer ce qui est alors un conglomérat d'entreprises non unifié. Les difficultés importantes du groupe, avec les effets des chocs pétroliers, et la crise économique conduisent cependant à redéfinir profondément la structure de l'entreprise. Après plusieurs mois de négociations infructueuses avec le gouvernement de Pierre Mauroy, et l'échec de l'intervention de l'État dans le groupe Creusot-Loire, Didier Pineau-Valencienne est contraint à la liquidation du groupe en 1984. Après avoir recentré l'activité du groupe sur les domaines de l'électricité, et avoir abandonné les secteurs métallurgiques et sidérurgiques de l'ancien groupe Empain, il lance en 1995 le plan Schneider 2000 afin d'accélérer l'intégration et la rentabilité du groupe, et quitte à l'âge de 66 ans la direction du groupe Schneider en 1999. Outre la direction de Schneider, Didier Pineau-Valencienne a soutienu la création de l'euro, et d'une zone de libre échange. Il a rendu deux rapports à la demande de ministre de l'éducation Jack Lang en 1993 et François Bayrou en 1996. Dans ces rapports, il prône le développement de l'apprentissage, et l'intégration des entreprises au sein des parcours universitaires. En 1997, il devient responsable des affaires sociales et vice-président du CNPF, soutenant les stages diplômants. Dans les années 2010, il se lance dans le financement des entreprises innovantes à travers le fonds de capital-investissement Sagard, mais aussi Montaigne Capital.