La raison inavouée de l’échec de la transformation digitale
Dans le monde actuel, caractérisé par l’accélération de la volatilité de la main d’œuvre, la complexité technologique et les perturbations économiques, les organisations doivent avoir pour racines des flux d’information continus et axer leur fonctionnement sur la connaissance. D’un côté, il y a ceux qui apprennent vite, s’adaptent et prospèrent ; de l’autre, ceux qui n’apprennent pas assez vite, sont pénalisés et finissent déclassés. Dans ce contexte d’incertitude et d’accélération, les organisations doivent fluidifier les opérations et assurer la continuité et l’excellence de leurs activités en menant à bien la transformation.
Peut-être êtes-vous un dirigeant qui a d’ores et déjà investi du temps, de l’argent et de sa crédibilité personnelle, dans la transformation digitale. Pourtant, un doute subsiste. Vous avez le sentiment que quelque chose ne va pas. Si vous constatez des succès anecdotiques, ils n’ont au fond que peu d’impact sur votre modèle d’organisation global et sur votre empreinte stratégique. Vous hésitez. Mais le temps, lui, continue de filer, avec son lot de bouleversements majeurs, affectant sans relâche les organisations, les industries, les sociétés et les vies personnelles.
Lorsqu’une révolution industrielle est en cours, les organisations se transforment ou meurent. La transformation digitale est la clef du succès face au paradigme de la quatrième révolution industrielle. Et pourtant, la transformation requise par cette révolution ne peut en aucun cas résulter d’une démarche d’innovation qui resterait inscrite au sein du cadre posé par le modèle actuel de l’organisation.
« Pas moins de 70 % des politiques de transformation digitale échouent. »
Pas moins de 70 % des politiques de transformation digitale échouent. La raison surprenante en est le manque de discipline.
La bataille pour prospérer au cœur de la quatrième révolution industrielle s’annonce acharnée, mais elle peut être gagnée. Le jeu en vaut la chandelle. L’enjeu n’est pas seulement de résister à la menace existentielle planant sur les organisations et leurs employés, mais de détenir le pouvoir de façonner les produits de demain, de renforcer l’estime que les employés et les consommateurs ont pour eux-même, d’élever les sociétés et de rendre le monde bien meilleur qu’au départ.
Dans son livre Exponential Organizations, Salim Ismail définit une organisation exponentielle comme celle dont l’impact sur le monde est sans commune mesure avec celui de ses pairs, grâce à l’usage de nouvelles techniques organisationnelles qui tirent parti des technologies exponentielles. Dans l’ère digitale que nous vivons, seules les organisations à caractéristique et mentalité exponentielles sont dans la meilleure position pour prospérer. C’est pourquoi, contrairement aux organisations traditionnelles axées sur le « commandement et le contrôle », les organisations exponentielles sont digitales, basées sur l’information et guidées par la connaissance.
Là où les organisations traditionnelles sont stimulées et poussées à agir par la pénurie des ressources qu’elles sont en capacité de contrôler, les organisations exponentielles s’épanouissent dans l’abondance en exploitant un écosystème bien plus vaste. Les organisations traditionnelles évoluent de façon délibérée et planifiée. Les organisations exponentielles sont flexibles, ajustables, agiles et font fi des barrières à l’entrée quand il s’agit de pénétrer une nouvelle industrie, quelle qu’elle soit, et elles connaissent alors une croissance fulgurante.
« Les organisations exponentielles sont flexibles, ajustables, agiles et font fi des barrières à l’entrée quand il s’agit de pénétrer une nouvelle industrie, quelle qu’elle soit, et elles connaissent alors une croissance fulgurante. »
Pour saisir le pouvoir de transformation émanant des technologies exponentielles, voici quelques exemples :
- La puissance de calcul disponible pour 1 000$ continue de croître de manière exponentielle. D’ici 2023, il sera possible d’acquérir la capacité de traitement d’un cerveau humain entier ! Compte tenu de la complexité du système cérébral humain, il s’agit d’une étape cruciale ;
- D’ici une vingtaine d’années, il sera possible d’obtenir la capacité de calcul de tous les cerveaux humains de la planète pour 1 000$. Imaginez un instant la façon dont le fonctionnement des organisations pourrait être impacté ;
- En mars 2018, IBM a dévoilé le plus petit ordinateur du monde, qui ne ferait qu’un millimètre et dont la fabrication coûterait quelques centimes. L’université du Michigan a répliqué en juin 2018, présentant sa version, qui ferait un dixième de cette taille ;
- La version actuelle de l’IA de Google, baptisée Alpha-Zero, a appris à jouer aux échecs en quatre heures et a battu le meilleur programme d’échecs du monde, Stockfish 8, par 100 à 0. Elle avait auparavant battu les meilleurs joueurs de Go du monde sous le nom d’AlphaGo.
Ces événements sont éminemment pertinents lorsque l’on cherche à imaginer quel pourrait être l’avenir des opérations des organisations. Imaginez l’avenir de votre organisation si vous pouviez acheter la capacité de tous les cerveaux humains du monde ? Ou comment changerait le fonctionnement d’une organisation si elle pouvait connecter et permettre des interactions sans erreur entre tous les fournisseurs, clients et parties prenantes à un coût incroyablement bas ?
Quelle clé pour atteindre l’excellence opérationnelle dans la nouvelle ère de la quatrième révolution industrielle ?
Le sujet est délicat. Les organisations doivent cesser de « faire » du numérique et doivent commencer à « être » numérique. Cet objectif d’« être » numérique est essentiel pour réaliser une transformation perpétuelle. Une organisation peut « faire » du numérique dans le cadre d’une transformation ponctuelle et incrémentale, mais pour atteindre un leadership permanent sur son marché, elle doit « être » numérique.
L’organisation a atteint le stade de l’« être » lorsque le numérique peut être considéré comme « ADN vivant » de son fonctionnement. Cet objectif ne peut être atteint qu’avec une approche holistique, c’est-à-dire en considérant les opérations dans leur intégrité, avec la technologie, la connaissance et la main‑d’œuvre formant un seul système intégré. En effet, les problématiques essentielles ne peuvent être résolues en se concentrant sur une partie spécifique de l’organisation. Les problèmes complexes exigent souvent des solutions complexes. Et les ensembles travaillant en interaction au sein de systèmes génèrent une valeur supérieure à la somme des parties.
« L’organisation a atteint le stade de l’« être » lorsque le numérique peut être considéré comme « ADN vivant » de son fonctionnement. »
Pour faire de ce rêve une réalité, vous devez combattre le manque de discipline, en mettant en œuvre les méthodologies les plus avancées, soutenues par la technologie numérique. Une approche moderne qui vise à automatiser et à intégrer les processus dynamiques dans chaque secteur opérationnel, tout en assurant les flux informationnels adéquats, et en capitalisant la connaissance de façon intrinsèque, naturelle et automatique.
Cette méthodologie énonce 5 principes :
- Le contenu opérationnel et les informations sont enracinés dans les processus et les cycles industriels ;
- Tout le monde peut contribuer aux flux d’informations et à la capitalisation des connaissances ;
- Tous les contenus sont dynamiques, centralisés et contrôlés par version ;
- Les principes d’amélioration continue sont mis en œuvre au niveau de l’organisation grâce au feedback rapide des parties prenantes ;
- L’information est trouvée et exploitable à tout moment et en tout lieu.
Pour créer une harmonie organisationnelle, et pour que les opérations travaillent à l’image d’une montre suisse, les processus, l’information et la connaissance doivent être unifiés et partagés au sein de l’organisation, à tous les niveaux. Ce faisant, les organisations alignent le monde des opérations avec les départements en charge de la performance et les leaders stratégiques, ce qui permet d’accélérer le travail, la communication et l’exactitude de la prise de décision.
En identifiant, en conservant et en développant votre capital de connaissances, vous atteindrez toujours la cible mouvante et resterez fidèle à votre trajectoire de connaissances. L’organisation exponentielle est, en fin de compte, celle qui comblera naturellement l’écart entre ses capacités de connaissances actuelles et les capacités nécessaires pour atteindre ses objectifs stratégiques.
En bref
Armtek est la solution de collaboration opérationnelle pour les organisations exponentielles. Nous développons la plateforme logicielle holistique qui unifie, automatise et capitalise les flux d’information, les processus et la connaissance. Avec Armtek, les organisations augmentent l’efficience opérationnelle de plus de 100 % en révolutionnant la façon dont leurs équipes s’organisent, partagent l’information et la connaissance.