Jusqu’où les guerres ?
Parmi les X qui ont opté pour une carrière en politique, Gérard Fuchs est un cas à part. Habité par un idéal altruiste, il a fait son service militaire en Algérie dans le bled. Gravement blessé en 1961, il doit être rapatrié et soigné en France. Il entreprend au CNRS une thèse sur la théorie quantique des champs. Mais, bientôt, il remet en question sa vocation scientifique, jugeant qu’il serait plus utile en politique. Député français ou européen, il a aussi participé à des missions d’information dans des zones en pleine ébullition.
Après avoir évoqué « sa » guerre d’Algérie et l’explosion yougoslave, il recense d’autres guerres oubliées : Libye, guerres du Golfe, Afghanistan, conflit Inde-Pakistan et les interventions militaires françaises en Afrique de l’Ouest.
En bon polytechnicien Gérard Fuchs propose un classement des guerres : de pouvoir, de religion, ethniques, de colonisation, de décolonisation.
Il propose son analyse des risques de guerre nucléaire d’origine russe ou même indirectement, ou d’origine proche-orientale. Il rappelle que, quelle que soit la sympathie que l’on peut avoir pour le peuple palestinien, le Hamas est une organisation terroriste qui a pour objet la création d’un état théocratique.
Face au défi climatique, il conclut : le moment n’est plus à l’affirmation d’un empire, d’une religion ou d’une idéologie, incarnés par les forces des uns ou des autres. La phrase clé : « Tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en droits. »
Un livre plein d’espoir.