Chez Avencore, nous faisons du conseil dans l’industrie !
Réindustrialisation, montée en cadence, optimisation de la supply chain, réduction des coûts et des délais, fiabilisation et amélioration des process industriels… sont autant de missions et de projets qui mobilisent les consultants d’Avencore, un cabinet de conseil spécialisé dans l’industrie. Maxime Bremond, Partner, et Alexandre Charles (X05), consultant senior au sein d’Avencore, nous en disent plus.
Quel est le positionnement d’Avencore et autour de quels enjeux et problématiques accompagnez-vous les industriels ?
Avencore est un cabinet de conseil spécialisé dans l’industrie. Nous couvrons tous les secteurs industriels : le spatial, l’aéronautique, la défense, le naval, l’énergie, le nucléaire, l’automobile, l’industrie des process, l’agroalimentaire, la santé…
Aujourd’hui, Avencore accompagne les industriels autour de 3 grandes problématiques :
- La stratégie de croissance pour aider nos clients à développer leur business, pénétrer de nouveaux marchés, identifier la bonne politique produit ou élaborer les tactiques de développement ; mais aussi déployer leur feuille de route pour croître plus vite tout en renforçant leur positionnement ;
- L’amélioration de la performance des opérations industrielles, qui est le cœur de métier historique d’Avencore : nous accompagnons les industriels dans la conception et la fabrication des produits et des systèmes complexes, la priorisation des investissements pour gagner en compétitivité, l’optimisation de coûts, ainsi que la décarbonation de leurs activités… ;
- La transformation des organisations afin de les rendre plus efficientes, plus agiles et plus attractives.
Créé en 2009, il y a déjà 15 ans, Avencore regroupe plus de 130 collaborateurs, répartis dans 5 bureaux (un en France, deux en Allemagne, un aux États-Unis et un en Chine) qui nous permettent d’avoir une couverture internationale globale. Au-delà, Avencore est une entreprise française indépendante. Depuis la pandémie, le cabinet enregistre une croissance annuelle moyenne de 30 %.
Aujourd’hui, nous entendons de plus en plus parler de renaissance industrielle. Quel regard portez-vous sur ce sujet ? Toutes les entreprises industrielles se sont-elles mises en ordre de marche pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement ?
La renaissance industrielle est, en effet, une notion qui gagne du terrain en France. Cette dynamique s’explique par plusieurs facteurs : les bouleversements géopolitiques, les préoccupations environnementales, les leçons tirées de la pandémie qui ont mis en lumière les enjeux de résilience de la supply chain, notamment pour les secteurs critiques de la défense ou de la santé. Ces constats entraînent une profonde transformation du tissu industriel français et une volonté gouvernementale de redévelopper les capacités industrielles du pays.
Dans le même temps, la course à la compétitivité ne s’est pas arrêtée, bien au contraire. Même les secteurs qui y étaient peu habitués doivent se mettre à travailler la productivité. Dans le nucléaire par exemple, parler de productivité n’est plus un tabou.
Aujourd’hui, les entreprises ont bien pris conscience de l’impératif stratégique de combiner résilience et compétitivité. Cette transformation impacte toute leur supply chain avec de nombreuses PME et ETI qui ont dû faire face à un certain nombre de défis pour suivre l’augmentation des cadences dans un contexte marqué par des pénuries de main‑d’œuvre, gérer la croissance, financer les investissements nécessaires…
Dans cette démarche, quels sont les principaux enjeux et freins auxquels les entreprises sont confrontées ?
Aujourd’hui, les industriels qui sont susceptibles de profiter de cette renaissance doivent construire une vision à long terme tout en gérant leur croissance à court terme. En parallèle, il s’agit d’établir un équilibre entre la croissance économique de ces entreprises et la soutenabilité de leurs activités, d’aligner cette renaissance industrielle avec les impératifs de décarbonation.
La dynamique de réindustrialisation impacte également les chaînes d’approvisionnement, leviers de renforcement de la souveraineté industrielle, avec deux enjeux, la relocalisation et la diversification des fournisseurs. Dans un contexte de pénurie des talents, qui touche tous les industriels, mais plus durement encore les PME et les ETI que les grands groupes, la capacité des acteurs de la supply chain à accroître leurs effectifs pourrait être un frein au développement des activités des champions industriels français.
“Aujourd’hui, les industriels qui sont susceptibles de profiter de cette renaissance doivent construire une vision long terme tout en gérant leur croissance à court terme.”
Enfin, le renforcement de la fiabilisation des processus industriels est un levier pour honorer des carnets de commandes qui dépassent très souvent les capacités de production actuelles. Cette situation peut également être appréhendée comme une opportunité pour accélérer la transformation numérique qui permet d’optimiser les processus, de synchroniser de bout en bout la supply chain.
Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de vos interventions ?
Du comité de direction aux équipes d’exécution, nous mettons à la disposition des industriels un accompagnement concret et opérationnel. Nos consultants, qui ont tous une formation d’ingénieur, vont, en effet, travailler avec toutes les strates de l’entreprise, aussi bien sur des sujets d’ordre stratégique qu’opérationnel.
Premier exemple, un de nos clients opérant dans le domaine de la défense nous a sollicités pour accélérer sa croissance et améliorer sa compétitivité grâce au développement d’une gamme de produits. Pour ce faire, nous sommes intervenus à plusieurs niveaux : cadrage de la stratégie industrielle d’abord puis alignement du comité exécutif autour d’une roadmap claire. À partir de là, nous avons travaillé sur la politique produit dans une logique d’optimisation des coûts et des délais de développement. Enfin, nous avons ensuite travaillé sur la compétitivité du produit en privilégiant une approche dite de conception à coût objectif qui implique l’ingénierie, les achats, la qualité, mais également les parties prenantes externes, notamment les fournisseurs et les partenaires afin de trouver les meilleures solutions en termes d’architecture, de design industriel et de supply chain.
« Du comité de direction aux équipes d’exécution, nous mettons à la disposition des industriels un accompagnement concret et opérationnel. »
Deuxième exemple, toujours dans la défense, nous avons accompagné un grand industriel sur un sujet relatif à la supply chain afin d’augmenter très significativement ses capacités de production. Nous avons rencontré ses principaux fournisseurs et évalué leur niveau de préparation pour répondre aux nouveaux objectifs de cadence. Ce travail a permis de réaliser une photographie à un instant T de la supply chain et d’identifier les zones de risques. À partir de là, nous avons lancé plusieurs chantiers que nous avons déployés avec notre client et ses partenaires. L’un d’entre eux avait pour objectif une augmentation capacitaire d’une ETI d’une cinquantaine de personnes en charge des assemblages mécano-soudés.
Cette ETI avait besoin d’investir dans ses équipements, ses compétences et ses ressources. Notre client était prêt à soutenir cette ETI à la condition d’avoir une vision précise de ses besoins en investissement. En parallèle, nous avons accompagné l’ETI dans la mise en place d’outils et de processus plus robustes (processus de pilotage, de planification, de gestion de la workforce…), la qualification de ses besoins en compétences et en ressources. Avec le soutien de notre client, l’ETI a augmenté ses capacités et la production a été relancée, ce qui a permis à notre client final de livrer ses commandes.
En quoi votre accompagnement a‑t-il été différenciant sur ces exemples ?
Nous sommes avant tout des consultants industriels. Cela nous a permis de développer, au fil des missions, de très nombreuses références et de constituer des benchmarks qui nous permettent d’éclairer avec pertinence la prise de décision sur un plan stratégique, financier, opérationnel, organisationnel.
En parallèle, nos consultants sont en prise directe avec la réalité du terrain et les besoins des industriels. Nous proposons des solutions concrètes, durables et mesurables. Nous combinons une connaissance fine de l’industrie et une volonté de toujours challenger le statu quo.
Pour accompagner ce mouvement de réindustrialisation, recrutez-vous ? Quelles sont les perspectives de carrière qu’un acteur comme Avencore peut offrir à des ingénieurs, juniors et seniors ?
Nous recrutons continuellement de nouveaux consultants, indépendamment des missions et des projets. Nous offrons aux ingénieurs, comme ceux diplômés de l’École Polytechnique, la possibilité de travailler sur une grande variété de sujets. En effet, les problématiques industrielles sont très diverses : développement de produits ou de systèmes complexes, montée en cadence, optimisation des coûts, réduction des délais, refonte de la supply chain… En parallèle, nous accordons une attention particulière à la montée en compétences de nos consultants et avons, en ce sens, noué des partenariats avec de nombreux acteurs, comme l’IHEDN par exemple. Enfin, Avencore est un cabinet dynamique qui donne pleinement sa place à l’initiative : chacun est associé au développement du collectif et toutes les bonnes idées sont valorisées.
Et pour conclure ? Un mot à nos lecteurs ?
L’industrie vit une période formidable à la croisée de transitions passionnantes (numérique, énergétique, environnementale…) et d’enjeux forts notamment en matière de souveraineté. Aux ingénieurs qui hésitent entre le conseil et l’industrie, nous aimerions leur dire que chez Avencore, pas la peine de choisir, nous faisons du conseil dans l’industrie ! Avis aux intéressés !