Un camion d'Emmaüs

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georges64répondre
3 avril 2014 à 18 h 21 min

« Mais voi­là qu’une communauté

« Mais voi­là qu’une com­mu­nau­té l’ac­cueille, le loge, le nour­rit, le soigne, lui donne des droits sociaux, y com­pris ceux de la retraite » Comme tout cela est bien dit… On l’ac­cueille oui, si il y a de la place et si il est plu­tôt chauf­feur ou cuis­tot… On le loge, oui, mais c’est à titre ultra pré­caire car il n’a aucun contrat d’au­cune sorte…on le soigne, oui, mais vaut mieux qu’il soit pas trop malade car sinon… On lui donne des droits sociaux, oui, mais beau­coup moins que si il était un citoyen ordinaire,

il n’a pas doit aux allo­ca­tions chô­mage si il perd son tra­vail et les bases sur les­quelles cotise Emmaüs sont si ridi­cules (40% du SMIG) que l’on ne devrait pas par­ler de retraite pour la misé­rable aumône qu’il tou­che­ra au bout de plus de 50 années de coti­sa­tion (heu­reu­se­ment que le mini­mum vieillesse existe)…

Et puis aus­si on peut l’ex­clure à tout moment sans pré­avis et sans pos­si­bi­li­té de recours car il n’a aucun contrat de tra­vail d’au­cune sorte et il perd alors et le tra­vail et le loge­ment. C’est une espèce de rituel bar­bare pra­ti­qué par toutes les com­mu­nau­tés que l’on nomme « faire le sac » ou PSG (pécule ‑sac-gare)…

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