Observer à distance et en temps réel les basses couches de l’atmosphère
La pollution émanant des zones urbaines, des sites industriels ou des aérosols rend nécessaire l’observation à distance et en temps réel des basses couches de l’atmosphère. Le radar-laser « Lidar », développé à partir du savoir-faire du CEA et de l’Onera, collecte une information très précise sur les particules en suspension dans l’air et sur le vent.
Le « Lidar » émet, récupère et analyse un signal laser lumineux. Les photons renvoyés par les particules de nuages ou de polluants sont reçus par un module optique de réception, convertis en signal numérique, puis analysés par ordinateur.
Le procédé a été mis au point par width=« 100%« la société Léosphère (Lidar Environmental Observation), en collaboration avec le CEA, le CNRS, l’Onera et l’ESA.
Les solutions sont remarquables par leur précision, leur robustesse et leur facilité d’utilisation.
Elles sont évolutives et peuvent s’adapter à de nouveaux besoins par simple logiciel. La protection intellectuelle repose sur deux licences mondiales, des brevets et le secret des procédés mis en œuvre.
Deux fondateurs
TROIS TYPES DE LIDAR
• Le Lidar « aérosol » mesure les propriétés optiques et morphologiques des aérosols et des nuages, telles que visibilité, humidité, température et permet une compréhension de la pollution particulaire.
• Le Lidar « vent » détecte par effet Doppler la puissance et l’orientation du vent.
• Le Lidar « gaz » mesure la concentration de molécules spécifiques, telles que l’ozone, émanant de zones urbaines et de sites industriels.
Léosphère a été fondée par deux chercheurs, Alexandre et Laurent Sauvage aujourd’hui secondés par des ingénieurs spécialistes en optique et algorithmie industrielle. Elle devrait compter une soixantaine de collaborateurs d’ici trois ans.
Un marché diversifié
La météorologie, la recherche atmosphérique, l’éolien peuvent faire appel à ces matériels en adaptant les logiciels. Le marché mondial, déjà de l’ordre de 300 millions d’euros, pourrait dépasser les 850 millions d’euros en 2020. Léosphère vise un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros en 2010 (0,7 millions d’euros en 2006), moyennant une aide modeste de l’ordre de 600 000 euros et laisse espérer un résultat net de 14 % s’appuyant sur la valeur ajoutée très forte du développement de logiciel et du développement instrumental.