Aigrettes des Llanos

VENEZUELA magnifique, étonnant, insolite, chaleureux

Dossier : Libres ProposMagazine N°521 Janvier 1997Par : Philippe CHARLET (57)

Parmi tous les pays d’A­mé­rique latine, le Vene­zue­la a un rap­port pri­vi­lé­gié avec la France :

- ce sont nos phi­lo­sophes du XVIIIe siècle qui ont ins­pi­ré les res­pon­sables de la guerre d’In­dé­pen­dance, en par­ti­cu­lier Fran­cis­co Miran­da, le pré­cur­seur, et Simon Boli­var, El Liber­ta­dor ;
– Fran­cis­co Miran­da com­bat­tit à Val­my comme géné­ral dans les armées fran­çaises et son nom figure sur l’Arc de triomphe ;
– au tout début du XIXe siècle, le grand savant alle­mand Alexandre de Hum­boldt, qui avait un aïeul fran­çais, et le célèbre bota­niste Aimé Bon­pland sont allés au fin fond de la par­tie la plus méri­dio­nale du pays, appe­lée Ama­zo­nas, pour un grand voyage d’é­tudes dont le but essen­tiel était de confir­mer un phé­no­mène géo­gra­phique assez incroyable : la liai­son par un canal natu­rel, le Casi­quiare, entre l’O­ré­noque et le rio Negro, un des plus gros affluents de l’Amazone ;
– récem­ment ou actuel­le­ment des entre­prises fran­çaises sont par­ties pre­nantes dans l’é­co­no­mie du Vene­zue­la : télé­phé­rique de Meri­da, le plus long – 12 km – et le plus haut du monde – 4 765 mètres
-, métro de Cara­cas, métal­lur­gie de l’a­lu­mi­nium, recherche pétro­lière… pour ne citer que les réa­li­sa­tions les plus notoires.

Le Vene­zue­la fut décou­vert en 1498 par Chris­tophe Colomb, lors de son troi­sième voyage. Il accos­ta à Macu­ro tout à fait à l’est du pays, au sud de la pénin­sule de Paria, face à Tri­ni­dad. Il vogua ensuite vers l’ouest pour décou­vrir les îles de Mar­ga­ri­ta, Coche et Cuba­gua où il repé­ra des huîtres perlières.

Aigrettes des Llanos
case indienne Warao
case indienne Warao.
maisons sur pilotis de la lagune de Sinamaica
mai­sons sur pilo­tis de la lagune de Sinamaica.

L’an­née sui­vante, Ame­ri­go Ves­puc­ci débar­qua et, contem­plant les pala­fi­tos (cases indiennes sur pilo­tis) de la lagune de Sina­mai­ca, se serait écrié : « Oh ! la petite Venise – Venezuela ! »…

Les conquis­ta­dors espa­gnols appe­lèrent « Nou­velle-Gre­nade » la région for­mée aujourd’­hui par le Vene­zue­la et la Colom­bie et lui don­nèrent pour pre­mière capi­tale la ville de Coro qui a gar­dé de fort beaux restes de l’é­poque colo­niale. Ils essayèrent de mettre les Indiens au tra­vail dans les plan­ta­tions mais devant leur refus de se sou­mettre, ils en mas­sa­crèrent un grand nombre et firent la traite des Noirs pour avoir une main-d’oeuvre bon mar­ché. Aujourd’­hui on constate avec sur­prise, car ce n’est pas cou­rant dans notre monde, que ces trois eth­nies se sont mélan­gées et l’on trouve toutes les cou­leurs de peau avec plus ou moins de carac­té­ris­tiques amé­rin­diennes. Mais une autre consé­quence non moins impor­tante est l’ab­sence de racisme !

Au début du XIXe siècle, ce fut la ter­rible guerre d’In­dé­pen­dance magni­fi­que­ment diri­gée par le géné­ral en chef Simon Boli­var qui a mar­qué son pays à jamais. C’est le grand héros de la nation qui l’ho­nore de mille façons : de Cara­cas, la capi­tale, au plus petit vil­lage, tous ont leur place Boli­var, là où se trouve la cathé­drale ou l’é­glise face à l’Alcadía (la Mai­rie), où trône une sta­tue du Liber­ta­dor et d’où partent bien sou­vent l’ave­ni­da Boli­var et la calle du même nom, la mon­naie est le boli­var, le plus haut som­met est le pic Boli­var – 5 007 mètres -, l’aé­ro­port de Cara­cas porte éga­le­ment son nom.

La superbe ville d’An­gos­tu­ra, bâtie au bord de l’O­ré­noque, qui devint, par la volon­té du Liber­ta­dor, la capi­tale du pays pen­dant cette guerre d’In­dé­pen­dance s’ap­pelle aujourd’­hui Ciu­dad Boli­var, capi­tale de l’É­tat du même nom, le plus vaste du pays.

Pour­tant sa gloire ne lui fut pas pro­pice de son vivant : élu pré­sident de la Répu­blique en 1819, ses lieu­te­nants avides de pou­voir l’o­bli­gèrent à se reti­rer après qu’il eut conquis avec le géné­ral Sucre, le seul qui lui soit res­té fidèle sans faillir, l’in­dé­pen­dance de la Colom­bie, de l’É­qua­teur, du Pérou et de la Boli­vie et qu’il eut essayé, idée géniale pour l’é­poque, de ras­sem­bler tous ces pays et le sien dans des « États-Unis du Sud » pour faire face à leur grand voi­sin du Nord qui deve­nait très puissant.

Mais les cau­dillos locaux, jaloux de leur pou­voir et sou­te­nus par ce voi­sin, s’y oppo­sèrent. Il mou­rut en exil en 1830, à 47 ans, à San­ta Mar­ta, en Colom­bie, après avoir pro­non­cé ces paroles amères : » J’ai labou­ré la mer. »

Indien Yanomami.
Indien Yano­ma­mi.

Paez, donc, lui suc­cé­da et la dic­ta­ture régna jus­qu’en 1958 en dehors d’une ten­ta­tive de démo­cra­tie en 1948 avec l’é­lec­tion à la pré­si­dence de la Répu­blique de l’é­cri­vain Romu­lo Gal­le­gos qui fut ren­ver­sé la même année ! Méritent d’être cités au cours de cette période Anto­nio Guz­man Blan­co (1870−1888) et Juan Vicente Gomez (1908−1935) pour leur action glo­ba­le­ment posi­tive dans la direc­tion du pays.

Pirogue Pemone
Pirogue Pemone

Née donc en 1958, la démo­cra­tie véné­zué­lienne est la plus ancienne d’A­mé­rique du Sud ! C’est un régime pré­si­den­tiel. Le pré­sident est élu pour cinq ans. Il est non rééli­gible à la fin de son man­dat. La nation veut appa­raître comme une fédé­ra­tion d’É­tats mais les lois sont les mêmes partout.

Existe-t-il un pays de cette taille (presque deux fois la France) pos­sé­dant plus de res­sources natu­relles que le Vene­zue­la ? Tout le monde le connaît comme ini­tia­teur de l’O­PEP en rai­son de son pétrole. Mais sait-on qu’il pos­sède d’im­por­tants gise­ments de fer, d’a­lu­mi­nium, d’or – l’El­do­ra­do, c’est ici ! – et de dia­mants ; qu’il a, avec l’O­ré­noque et ses affluents, de l’éner­gie hydro­élec­trique à revendre ce qu’il ne se prive pas de faire à ses voi­sins : le Bré­sil et la Colom­bie (le bar­rage le plus célèbre est celui de Guri sur le rio Caro­ni qui passe pour être l’un des plus grands du monde) ; qu’il cultive le meilleur cacao (à Chuao) et que son café a un arôme bien supé­rieur à celui de Colom­bie pour­tant répu­té ; que ses bananes et sa canne à sucre valent bien celles de nos Antilles et son maïs celui des États-Unis ; qu’il cultive le tabac qui n’a tou­te­fois pas la qua­li­té du « Havane » ; que la mer des Caraïbes, sillon­née par ses pêcheurs à bord de leurs peñe­ros et autres lan­chas, est une des plus pois­son­neuses du monde et que dans ses Lla­nos, l’im­mense plaine cen­trale, les lla­ne­ros (cow-boys) élèvent d’é­normes trou­peaux de bovins ? Tout cela pour seule­ment 21 mil­lions d’habitants !

Alors, pour­quoi cette pau­vre­té, des salaires dix fois infé­rieurs aux nôtres ?

Chute Chinak Meru (Grande savane).
Chute Chi­nak Meru (Grande savane).

Les prin­ci­pales rai­sons en sont un fort endet­te­ment consé­cu­tif à la crise pétro­lière, une mau­vaise répar­ti­tion de l’ou­til de pro­duc­tion qui, en dehors des res­sources minières qui sont exploi­tées par l’É­tat, appar­tient à quelques familles qui ne recyclent pas ou peu les béné­fices dans le cir­cuit éco­no­mique mais les placent aux États-Unis ou ailleurs, un fort taux de chô­mage et, il faut mal­heu­reu­se­ment bien le dire, une cer­taine cor­rup­tion (c’est pour cette rai­son que le pré­sident de la Répu­blique alors en exer­cice, Car­los Andres Per­ez, fut des­ti­tué en 1993).

Mais le pays n’est pas mal­heu­reux pour autant car il pos­sède deux autres richesses, celles-là tout à fait équi­ta­ble­ment répar­ties, et dont les habi­tants ont la sagesse de savoir pro­fi­ter : le soleil et l’eau. Et, grâce sans doute à ces bien­faits de la Nature, le Véné­zué­lien est un homme cha­leu­reux et gai. Il va se mettre en quatre pour vous rendre ser­vice. Il aime la musique et la danse. Tout est pré­texte pour faire la fête.

Mais il y a encore une richesse que les Fran­çais ignorent qua­si com­plè­te­ment alors que tous nos voi­sins et les Qué­bé­cois la connaissent et lui font hon­neur : le tou­risme. Le Vene­zue­la est un pays fan­tas­ti­que­ment beau et varié. C’est la Nature à l’é­tat vierge et une nature riche, forte, impres­sion­nante, insolite…

Riche par sa varié­té : des hautes mon­tagnes des Andes aux som­mets ennei­gés à l’im­mense plaine des lla­nos, du mas­sif guya­nais de la Grande savane et du nord de l’A­ma­zo­nas, dont les ori­gines remontent au conti­nent Gond­wa­na il y a quatre cents mil­lions d’an­nées, à la jungle du Sud où vivent encore des tri­bus Yano­ma­mi dont cer­taines ne connaissent pas la civilisation.

On y découvre le fabu­leux Oré­noque et ses affluents Ven­tua­ri, Apure, Cau­ra, Caro­ni pour ne citer que les principaux.

Plus de 2 000 km de côtes sur la mer des Caraïbes et les îles Roques, Tor­tu­ga, Mar­ga­ri­ta, Cuba­gua… sont encore han­tées par le fan­tôme des cor­saires et autres pirates fran­çais, anglais, hol­lan­dais qui croi­sèrent dans ces eaux.

Envi­ron 300 000 Indiens répar­tis en une tren­taine d’eth­nies vivent dans les régions les plus sauvages.

Dans les réserves des Lla­nos on côtoie les ani­maux sau­vages dans leur milieu natu­rel sans le moindre dan­ger : cro­co­diles, cabiais, ana­con­das, loutres, four­mi­liers, che­vreuils, singes, iguanes, tatous, renards, tor­tues aqua­tiques et une mul­ti­tude d’é­chas­siers : hérons blancs ou cen­drés, ibis rouges, blancs ou noirs, mara­bouts, cigognes, palettes, aigrettes… mais aus­si des hoa­zins, cet oiseau d’o­ri­gine pré­his­to­rique, des » sang de tau­reaux » tout rouges, des milans… De quoi faire un superbe safa­ri-pho­to pour les amateurs.

L’ar­chi­pel des Roques, para­dis de la voile (le Vene­zue­la est une zone hors cyclone) et de la plon­gée, est un véri­table atoll défen­du par une bar­rière de corail.

L’île de Mar­ga­ri­ta offre de grandes pos­si­bi­li­tés de plage dans des hôtels agréables. Le « 18 trous » de l’Is­la Boni­ta fera le bon­heur des gol­feurs et les véli­plan­chistes trou­ve­ront un ali­zé tou­jours remar­qua­ble­ment sou­te­nu à El Yaque.

Les îlots de sable blanc au milieu de la mer tur­quoise de la splen­dide man­grove de Mor­ro­coy sont un rêve pour la bai­gnade et la plon­gée. Là encore une mul­ti­tude d’oi­seaux : fla­mants roses et ibis rouges, péli­cans, cor­mo­rans, fré­gates au jabot rouge à la période des amours… De magni­fiques falaises cal­caires qui ont abri­té des Indiens à la période pré­co­lom­bienne laissent voir les pétro­glyphes qu’ils y ont gravés.

La Grande savane offre le spec­tacle inso­lite et gran­diose de ses tepuys (mon­tagnes tabu­laires) d’où se jettent une mul­ti­tude de chutes d’eau dont la plus haute du monde : le Sal­to Angel – 1 000 mètres !

Caracas, le Capitolio
Cara­cas, le Capitolio

En Ama­zo­nas ou dans le Del­ta Ama­cu­ro des curia­ras ou des bon­gos menés par des Indiens pia­roas ou waraos emmènent les voya­geurs sur l’O­ré­noque et ses affluents, au tra­vers de la forêt vierge, vers leurs vil­lages où ils cou­che­ront dans des hamacs (fort confor­ta­ble­ment quand on leur aura mon­tré com­ment s’y ins­tal­ler). C’est ain­si que l’on peut faire la décou­verte du Cer­ro Auta­na, splen­dide mon­tagne sacrée, ves­tige de « l’arbre de vie » selon la légende pia­roa (en l’oc­cur­rence le tronc de cet « arbre » monu­men­tal) ou se pro­me­ner, de nuit, en petite pirogue dans les caños du del­ta pour décou­vrir un ana­con­da et le len­de­main aper­ce­voir hérons, mar­tins-pêcheurs, ibis rouges, per­ro­quets, aras, tou­cans et singes hurleurs.

Les Andes offrent au pro­me­neur à pied, à dos de mule, en télé­phé­rique, ou en voi­ture de magni­fiques pano­ra­mas de mon­tagne. La lati­tude et les équi­pe­ments en place per­mettent aux non-spor­tifs d’at­teindre des alti­tudes supé­rieures à 4 000 mètres sans aucun effort mais les spé­cia­listes de l’es­ca­lade, du trek­king et du para­pente pour­ront aus­si s’en don­ner à coeur joie.

La grotte des Gua­cha­ros pré­sente au visi­teur ses concré­tions cal­caires sur 1,500 km mais sur­tout est un des très rares sites dans le monde à héber­ger ces oiseaux noc­turnes que sont les Gua­cha­ros. Quel spec­tacle de les voir tous ensemble sor­tir à la tom­bée de la nuit pour aller cher­cher leur nour­ri­ture par­fois très loin et reve­nir à l’aube !

Le désert des Meda­nos, près de Coro, déve­loppe ses dunes mou­vantes qui coupent fré­quem­ment la route de des­serte de la pénin­sule de Para­gua­na domi­née par la mon­tagne sacrée de San­ta Ana.

Par­mi toutes les des­ti­na­tions loin­taines qui ali­mentent nos rêves, le Vene­zue­la a bien sa place. N’at­ten­dez pas pour par­tir à la décou­verte de cette Nature encore pré­ser­vée. Lais­sez à la consigne la pano­plie du tou­riste lamb­da et empor­tez avec vous votre âme de Voya­geur curieux et épris d’au­then­ti­ci­té. Vous serez alors assu­rés de moments d’in­tense émotion.

————————————————————————————————————————- (Légendes d’illus­tra­tions) L’O­ré­noque, rapides de May­pures. En haut : aigrettes des Lla­nos. Au milieu : case indienne Warao. En bas : mai­sons sur pilo­tis de la lagune de Sina­mai­ca. Indien Yano­ma­mi. Pirogue Pemone. Chute Chi­nak Meru (Grande savane). Cara­cas, le Capitolio. ————————————————————————————————————————-

Bibliographie

articles parus dans la presse :

  • Îles Maga­zine, juin/juillet 1989 : La Soli­tude de Los Roques.
  • Modes et Tra­vaux : un numé­ro de 1989.
  • Natio­nal Geo­gra­phic, vol. 175, n° 5 de mai 1989.
  • Géo, n° 133 de mars 1990 : Vene­zue­la, le monde fan­tas­tique des Tepuys.
  • Figa­ro Maga­zine, n° 14158 du 3 mars 1990 : Gran­diose ! Soyez les pre­miers à décou­vrir le Venezuela.
  • Sol à sol, n° 13, sept./oct. 1990 : Je connais un pays…
  • L’Ex­press du 15 novembre 1990 : Vene­zue­la, les cou­leurs de la magie.
  • Figa­ro Maga­zine du 11 mai 1991 : Vene­zue­la d’île en île.
  • Le Monde du same­di 13 juin 1992 : Le der­nier El Dora­do des Yanomamis.
  • Grands Repor­tages, n° 131, décembre 1992 : Dos­sier Venezuela.
  • Réponse à tout, n° 34, avril 1993 : Le Vene­zue­la : un mois là-bas moins cher que quinze jours sur la côte !
  • Sol à Sol, n° 27, mars/avril 1993 : Vene­zue­la, un pays de contrastes dans les Caraïbes.
  • Sol à Sol, n° 28, mai/juin 1993 : Vene­zue­la, le contraste du tro­pique. (Il existe un tiré à part de cet article sous le titre : Décou­vrez le Venezuela.)
  • Pro­blèmes d’A­mé­rique Latine, n° 12, janvier/mars 1994 : Vene­zue­la, l’é­mer­gence d’un nou­veau par­ti, la Causar.
  • Wind, n° 165 de mai 1994 : L’El­do­ra­do du Wind­surf existe !
  • Voyages Contact, n° 265, 1530 juin 1994 : Des­ti­na­tion… Venezuela.
  • Double Page, n° 38.
  • Vogue Paris, numé­ro spé­cial, 1994.
  • Grands Repor­tages, n° 156, jan­vier 95. Rorai­ma, le père de Sher­lock Holmes y situa un roman fabuleux.
  • Voi­ci, n° 392, 1521 juin 1995. Vene­zue­la : Jouez les Ama­zones au Pays de l’Or vert.
  • Marie-France, mai 1995. Le Vene­zue­la Gran­deur Nature.
  • Figa­ro Maga­zine, n° 15796 du 2/6/95. Vene­zue­la : Au Para­dis des ani­maux, Daniel est l’en­fant roi.
  • Science et Nature, avril 1996. Vene­zue­la, Lla­nos, l’E­den retrouvé.
  • Le Monde du 25 avril 1996. Les hommes des Llanos.
  • Le Monde du 1er Juin 1996. Vene­zue­la, Au pays des « babas », des piran­has et des anacondas.

livres et guides :

  • Le Vene­zue­la, Fran­çoise Ley-Marie, col­lec­tion notes et repères, Iter édi­tions, 1990.
  • Le Vene­zue­la, Michel Pouy­liau, édi­tions Kar­tha­la, 1992.
  • Guide du Vene­zue­la, André Mac­cabe, édi­tions Phi­dal, 1994, Mira­bel (Qué­bec).
  • Vene­zue­la, Guide Arthaud.
  • Guide to Vene­zue­la, édi­tions anglaise, (1989) et espa­gnole (1986), Janice Bau­man et Leni Young, édi­tions Ernes­to Armi­ta­no, Cara­cas. Le plus documenté.
  • Guide de voyage Ulysse, Vene­zue­la, Mont­réal (Qué­bec), 1994.
  • Guide édi­té par Lone­ly Pla­net, Vene­zue­la, 1994. Excellent mais en anglais.
  • Le Grand Guide du Vene­zue­la, Gal­li­mard, 1995.

des récits, des romans :

  • Le par­tage des eaux, Ale­jo Car­pen­tier, col­lec­tion Folio Gallimard.
  • Le cercle des feux, Jacques Lizot, édi­tions du Seuil.
  • Yanoa­ma, Ettore Bioc­ca, édi­tions Plon.
  • Aux sources de l’O­ré­noque, Joseph Gre­lier, édi­tions La Table Ronde.
  • Indiens de l’O­ré­noque, Joseph Gre­lier, édi­tions Flammarion.
  • Simon Boli­var, Le Liber­ta­dor, Gilette Sau­rat, édi­tions Grasset.
  • Doña Bar­ba­ra, Rómu­lo Gal­le­gos, édi­tions Gallimard.
  • Voyages dans l’A­mé­rique équi­noxiale, A. de Hum­boldt, édi­tions Fran­çois Mas­pe­ro, 2 tomes.
  • L’A­mé­rique espa­gnole en 1800, Alexandre de Hum­boldt, édi­tions Calmann-Lévy.
  • Le pêcheur d’or­chi­dées : Aimé Bon­pland 1773–1858, Phi­lippe Fou­cault, édi­tions Seghers.
  • Le superbe Oré­noque, Jules Verne, Hachette-Biblio­thèque verte.
  • L’O­ré­noque aux deux visages, Arnaud Chaf­fan­jon, édi­tions Pierro.
  • Chris­tophe Colomb, Jules Verne, édi­tions Zul­ma, 1991.
  • Les larmes des Ancêtres, Rodolphe Clau­teaux, édi­tions n° 1, 1992.
  • L’ex­pé­di­tion Oré­noque-Ama­zone, Alain Gheer­brant, édi­tions Gallimard.
  • Aven­tures sur l’O­ré­noque dans les pas d’A­lexandre de Hum­boldt, Alain Ker­jean et Alain Ras­toin, édi­tions Robert Laf­font, (1981).
  • Le monde per­du, Sir Arthur Conan Doyle.

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