Témoignages
Plus de deux cents membres actifs
Comment dénombrer les membres « actifs » d’un groupe qui ne perçoit pas de cotisations ?
Boîtes aux lettres à Jérusalem. |
C’est l’exercice auquel se livre périodiquement son président. Selon ses dernières statistiques, environ cent dix polytechniciens ont participé aux manifestations du groupe depuis 2001 et une soixantaine d’autres se sont manifestés à diverses occasions. Une quarantaine de membres associés non polytechniciens ont également participé aux manifestations. Enfin, la vingtaine de camarades résidant en Israël sont membres de droit. Une centaine d’inscrits de la première heure ne se sont plus manifestés depuis 2001, et une douzaine de membres sont décédés.
Le fonctionnement financier est simple : équilibre du budget des manifestations. Un dîner-débat regroupe en moyenne un peu plus d’une trentaine de participants (dont une moitié de polytechniciens). Seul regret, il s’agit généralement de camarades relativement âgés (une soixantaine d’années en moyenne), sans doute pour des questions de disponibilité.
Parmi les récents dîners-débats, on peut citer une rencontre avec nos camarades ayant accompagné Hervé Novelli en Israël : Henri Cukierman (64), Jacques-Nicolas Biot (71) et Jacques Beer-Gabel (63), qui avait par ailleurs organisé un voyage » Innovation » en Israël en 2007.
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Un numéro spécial de La Jaune et la Rouge
Dans La Jaune et la Rouge… il y a dix ans déjà La Jaune et la Rouge a consacré à Israël son numéro 537 d’août-septembre 1998.
Claude Trink (71), président à l’époque d’X-Israël, énumérait les défis dans les termes suivants, toujours d’actualité. » Les défis auxquels est confronté l’État d’Israël sont ceux qui se posent aux sociétés industrielles occidentales :
• concilier la modernité technologique avec les racines identitaires du passé ;
• passer d’une économie de production (agriculture, industries traditionnelles) à une économie de services faisant une place privilégiée aux réseaux d’information et de télécommunication ;
• favoriser le développement des industries de haute technologie ;
• assurer la cohésion sociale avec les laissés-pour-compte de cette transformation et les travailleurs immigrés ;
• réapprécier les acquis sociaux à la lumière de leurs coûts ;
• trouver l’équilibre entre aspirations religieuses et exigences d’une organisation laïque ;
• assurer la sécurité face à la violence.
» Au sommaire de ce numéro figuraient notamment des articles sur les relations commerciales franco-israéliennes ; la coopération scientifique et technologique ; l’industrie aéronautique ; le système bancaire ; l’explosion du capital-risque ; l’attrait de la high-tech ; l’investissement immobilier ; l’enjeu de l’eau et l’environnement ; la physique des hautes énergies, etc.
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L’AAEGE en Israël
Ci-dessus un panorama de Tel-Aviv, et Césarée, l’amphithéâtre romain. |
Lors du voyage du bicentenaire en 1994, une réception organisée à la résidence de l’ambassadeur de France en Israël avait permis de réunir une bonne partie des anciens des grandes écoles résidant en Israël.
En 2002, les Mineurs vivant en Israël se sont retrouvés pour la première fois lors d’un dîner, à l’issue duquel plusieurs personnes proposèrent que le dîner suivant soit organisé avec d’autres anciens des grandes écoles en Israël.
Nicolas Merlet (Mines de Paris 85) s’est chargé de cette mission, et entra en contact avec Olivier Herz et l’AAEGE-Asie. C’est ainsi que l’AAEGE-Israël devint le 8e groupe régional de l’AAEGE-Asie, avec un noyau initial d’une trentaine de Mineurs et Polytechniciens.
À la suite d’annonces sur Internet et dans la presse ainsi que par relations personnelles, l’AAEGE-Israël a vu ses effectifs croître jusqu’à compter maintenant plus de 400 membres provenant de plusieurs dizaines de grandes écoles françaises.
Au-delà de l’organisation de dîners-débats et de l’aide à la recherche de stages en Israël pour les élèves des grandes écoles, l’AAEGE-Israël s’est attachée à faciliter l’intégration professionnelle des anciens élèves qui s’installent en Israël.
C’est ainsi qu’à l’issue de près de quatre ans de démarches, il a pu être mis fin à une injustice causée aux diplômés des grandes écoles : le ministère israélien de l’Éducation ne reconnaissait plus leurs diplômes qu’au niveau licence. Et des membres de l’AAEGE-Israël ont créé le projet Gvahim (http://gvahim.org.il/), qui apporte son soutien aux diplômés des grandes écoles qui souhaitent concrétiser leur projet professionnel en Israël : accompagnement personnel, réseaux professionnels francophones, séminaires d’orientation professionnelle.
L’AAEGE-ASIE
L’AAEGE-Asie est née en juillet 2002. Elle se propose, d’une part de promouvoir les diplômes des grandes écoles françaises en Asie et de valoriser les parcours franco-asiatiques, d’autre part de développer les relations d’affaires et les parcours professionnels. Elle compte aujourd’hui dix-huit bureaux géographiques et sept bureaux sectoriels. Le site offre, en particulier, l’accès à une bourse de curriculum vitae de haut potentiel franco-asiatiques :