De l’esprit de Munich au syndrome de Bagdad
Cette chronique vécue débute avec l’invasion de la Pologne en 1939, début de la Deuxième Guerre mondiale. Elle se poursuit dans l’Espagne de Franco sortant de sa guerre civile, puis aborde la guerre d’Algérie sous un béret rouge de para, après un passage mouvementé par l’École polytechnique. Elle plonge ensuite au cœur d’un groupe de scientifiques d’armement allemands récupérés par la France en 1945, puis dans les coulisses de l’élaboration de la « force de frappe » française – où elle croise un espion de l’Est – puis dans la compétition entre « marchands de canons » mondiaux.
Jusqu’au jour où, depuis une casemate de la ligne Maginot, elle assiste à l’écroulement du Bloc soviétique. Elle se déplace alors vers le siège bruxellois de l’Otan, où défilent les ex-satellites de l’URSS, et se retrouve à Sarajevo entre les obus de mortier et les tirs de snipers, avant que la signature d’un accord de paix n’y ouvre la voie au grand tourisme politico-médiatique. Après un détour par l’Albanie et le Kosovo, elle aborde les problèmes du déminage, notamment au Koweït. Puis, depuis le cimetière militaire américain de Normandie, elle analyse la brouille franco-américaine à propos de la guerre en Irak.
Le tout sur un fond permanent de parachutisme, entre une célébration du « Jour J » à Sainte-Mère-Église, la participation à une compétition franco-soviétique, une fracture vertébrale en Allemagne et de nombreuses joies et peines.