ADIEU L’INDOCHINE
Quantité de livres ont été écrits sur les deux guerres du Viêtnam à partir de 1946 mais très peu de récits ou de romans ont été publiés sur la période 1939–1945.
Même les héroïques résistants de cette péninsule indochinoise restent des « exclus de l’Histoire ». Les grands reporters et les romanciers sont arrivés plus tard.
Ce roman de notre camarade Jean Brilman rompt le silence sur la vie des Européens bloqués dans la Colonie par la Deuxième Guerre mondiale.
Dans l’Indochine isolée, troupes coloniales, marins et colons européens, tenus au début à l’écart des combats, ont connu sur la fin l’horreur de l’occupation japonaise puis Viêt-minh.
Ce roman met en scène la fin du paradis colonial pour des milliers d’Occidentaux. Le basculement d’une vie idyllique dans la tragédie est illustré par le destin, à peine romancé, de Berthe Hérimont, l’héritière d’un riche planteur d’Indochine.
Au commencement : voyage de rêve, luxe et oisiveté, réceptions, flirts, mariage, adultère, vie de plaisirs et de rires… puis la guerre, arrivée des Japonais, internement du mari, engagement dans la Résistance, coup de force du 9 mars 1945, évasion du mari, emprisonnement de l’épouse dans les cages de la Kempeitai, errance des résistants dans la jungle, terreur à Saïgon, enquête sur les derniers instants du commando, amour contrarié, interventions d’un dominicain dans le destin de l’héroïne, remariage avec un aviateur et départ de l’Indochine…
Les aventures de Berthe et de son mari sont l’occasion de ramener à la surface de la mémoire collective l’épopée de ceux que le contre-amiral Paul Romé a appelé les Oubliés du bout du monde.
Jean Brilman, après avoir écrit de nombreux best-sellers dans le domaine de la gestion des entreprises dont Les meilleures pratiques du management (6e édition 2006), a publié aux éditions Scripta plusieurs romans dont La maîtresse chinoise en 2007 et Stèle coloniale en 2009.