SOCIAL COMMERCE
Selon une récente étude du cabinet McKinsey, Internet contribuait à 3 % du PIB de la France en 2010 et à un quart de sa croissance. L’e‑commerce y contribue, certes modestement, mais au travers d’une multitude d’acteurs petits ou grands. Pour comprendre les enjeux du commerce électronique, voici un petit livre que tout polytechnicien devrait lire.
Internet a tout changé, titrait déjà Henri Kaufman il y a quelques années, et la révolution des médias sociaux a profondément modifié la manière de vendre aussi bien en ligne que dans la vie réelle, aussi bien aux entreprises qu’au consommateur final. La transformation actuellement en cours est celle du social commerce, c’est-à-dire du mariage du Web social et du e‑commerce.
Dans ce panorama complet des différentes pratiques et modalités du social commerce, Julien Chaumond identifie trois grandes tendances. L’achat groupé, qui existe déjà depuis une dizaine d’années en France (clusters, ventes privées) ou à l’étranger (Groupon), et permet de réduire le prix des biens vendus en fonction du nombre de clients. Le social shopping, qui regroupe des communautés de consommateurs, et permet via des plateformes d’affiliations de faire vivre un grand nombre de sites, par exemple les comparateurs. Enfin, le purchase sharing, qui permet de faire savoir à son « graphe social » (ses amis, ses contacts) que l’on a acheté tel ou tel produit, sur tel ou tel site e‑marchand.
Bien entendu, le rôle que joue Facebook dans cet univers est essentiel. Mais il serait faux de croire que c’est le seul acteur. Le mérite de Julien Chaumond est de proposer un panorama complet et à jour (pour 2011) de cet univers.