Avoir 20 ans dans les camps nazis
Avoir vingt ans dans les camps nazis a été écrit par l’auteur,
futur administrateur de la France d’outre-mer, à l’âge
de 20 ans, juste après son retour des camps de déportation
nazis, alors que sa mémoire des événements était
encore intacte. Pourtant ce récit vient seulement d’être
publié. L’auteur n’a jamais voulu faire commerce de sa
connaissance des événements, mais il a finalement tenu
à ce que les faits dont il a pu témoigner personnellement
ne restent pas totalement inconnus.
À la lecture de cet ouvrage, j’ai ressenti l’impression
Avoir vingt ans dans les camps nazis a été écrit par l’auteur,
futur administrateur de la France d’outre-mer, à l’âge
de 20 ans, juste après son retour des camps de déportation
nazis, alors que sa mémoire des événements était
encore intacte. Pourtant ce récit vient seulement d’être
publié. L’auteur n’a jamais voulu faire commerce de sa
connaissance des événements, mais il a finalement tenu
à ce que les faits dont il a pu témoigner personnellement
ne restent pas totalement inconnus.
À la lecture de cet ouvrage, j’ai ressenti l’impression
que je touchais là à une vérité sur les conditions de détention
qu’ont pu subir des déportés de toutes nationalités dans
les six derniers mois de la guerre 1939–1945. La froide
cruauté des S. S. était souvent relayée par des détenus
allemands de droit commun, pires encore que leurs gardiens.
On y constate aussi de façon parfois difficilement
soutenable les luttes entre détenus pour la nourriture et
la survie, aussi bien que l’extraordinaire capacité de résistance
de l’être humain dans ces conditions inhumaines.
Parmi les noms cités dans le livre, on trouvera ceux
de plusieurs polytechniciens, dont notre camarade Boulloche.