Stratégies pour la monnaie unique
“ L’euro verra le jour au 1er janvier 1999 et aura remplacé le franc et les autres monnaies nationales avant 2002. ” À cette affirmation répond une inquiétude : “ Sommes-nous en retard ? Serons-nous prêts ? ” En retard par rapport à qui ? Prêts à quoi ?
Il faut, évidemment, se préparer à l’euro, se donner les moyens – informatiques, comptables et commerciaux – de gérer la transition. Il faut surtout participer pleinement à l’Union économique et monétaire, c’est-à-dire assurer la pérennité et le développement des entreprises sur un marché élargi et face à une concurrence accrue.
Au terme de plus d’une année d’enquête, les auteurs présentent un état des lieux : comment, dans toute l’Union européenne, se préparent les entreprises, les institutions financières et les administrations. Les approches y sont très diverses et les surprises de taille. L’euro technique qui occupe tant la France cède le pas, ailleurs, à des considérations plus stratégiques.
Pourquoi se prépare-t-on différemment selon les nations, les secteurs d’activités et les entreprises ?
Comment l’idée que les décideurs se font de la monnaie unique influence-t- elle leurs préparatifs ? Connaître ces chemins, c’est comprendre que les entreprises ne profiteront pas toutes de l’UEM.
Y gagneront celles qui sauront analyser correctement leur situation et leur marché, organiser leurs actions et définir leurs stratégies. C’est entreprise par entreprise, marché après marché, produit après produit, que se gagnera ou se perdra la bataille de la monnaie unique.