L’affaire Pallas
27 novembre 1942 : la flotte toulonnaise s’est sabordée. Au petit matin, deux compagnons de la Résistance, Henri Frenay et l’inspecteur Yannick Bellec, découvrent un cadavre agrémenté d’une carte à jouer : la maléfique dame de pique, dite Pallas.
Bellec réalise que ce meurtre s’ajoute à une série de neuf autres, non élucidés, portant la même signature.
C’est le point de départ d’un récit qui mêle deux parcours : d’une part, la Résistance en action, autour du fondateur de Combat, Henri Frenay ; d’autre part, l’enquête de Yannick Bellec, persuadé que ces assassinats sont étroitement liés aux événements de la « drôle de guerre ».
Baignés dans les événements qui occupent Toulon, du sabordage jusqu’à la Libération, au milieu des attentats légitimés, des trahisons souterraines, des bombardements cruels, les personnages de Paul Vecchiali iront au bout d’eux-mêmes, dévoilant l’inattendu secret de l’Affaire Pallas.
Ce roman mêle la fiction à des faits bien réels inspirés des récits et archives du résistant Pierre Sicard, oncle de Paul Vecchiali. Il n’est pas facile de démêler le vrai du faux. L’ambiance et le climat de suspicion qui régnaient à l’époque sont bien rendus.
Paul Vecchiali, cinéaste, producteur indépendant et écrivain a un parcours original. Il écrit dans la Revue Magnan X = 10 N + M : « Polytechnique m’a beaucoup apporté : l’esprit de synthèse, le recul et la rapidité de jugement. Je me considère comme un vrai polytechnicien. »
Ce roman ne le démentira pas.