Fiordalisa
Ce roman en deux volumes (L’Occident, L’Orient) retrace l’épopée jusqu’en Chine, pays alors inconnu des Européens, d’une audacieuse princesse sicilienne.
Dans un Moyen Âge où la Renaissance se profile, Fiordalisa participe à une ambassade destinée à obtenir l’alliance de l’empereur de Chine face à la menace des hordes mongoles. Elle devient ainsi la première femme d’Occident à découvrir la Chine et sa civilisation d’un raffinement inimaginable en Europe, à cette époque.
Fiordalisa est un roman d’histoire et d’aventures à la fois distrayant, stimulant et instructif. L’auteur fait preuve d’un style accrocheur et plein de verve.
Il séduit par ses remarques d’une grande actualité sur la constance des mœurs et des pratiques sociales, la vanité des hommes et la vacuité de la politique mais sans tomber dans le pessimisme ou l’amertume.
Il est rare de trouver un roman historique passionnant par son intrigue, mais construit sur des références incontestables, comme quoi la culture ne nuit pas au plaisir de lire. Un critique professionnel (qui a pourtant la dent dure, si on en juge par ses commentaires publiés sur Amazon.fr) affirme : « Ce n’est pas le genre d’ouvrage sur lequel on tombe tous les jours… et c’est dommage. »
En résumé, Fiordalisa est un grand roman historique, politique et philosophique qui captive le lecteur (il m’a fait rater plusieurs stations de métro).
À lire et à offrir à son entourage pour alimenter la réflexion sur notre passé (donc sur notre avenir) tout en procurant un réel plaisir de lecteur.