Les Iris jaunes
Comme dans un roman de Stephan Zweig, un narrateur – un médecin en l’occurrence – relate dans un style recherché une aventure extraordinaire qu’il a vécue.
Une de ses patientes, Mme de Saint-Fulgent, est venue le consulter, elle a reçu la veille un bouquet d’iris jaunes avec un bristol : « Encore merci pour hier soir », alors que la veille elle n’est pas sortie de chez elle.
Ce n’est que le début d’une série d’événements de plus en plus inexplicables et angoissants et d’une quête psychanalytique qui va faire remonter un douloureux passé dont Mme de Saint-Fulgent croyait s’être débarrassé. Freud n’est jamais bien loin, Dieu non plus, et il faut tout l’art du médecin qui met son grain de sel en émaillant ses réflexions sur l’état du monde et la nature humaine pour réussir, avec l’aide d’un psychiatre renommé, à la rendre à la vie.
L’auteur s’interroge sur les souffrances psychiques, qui peuvent aussi se transmettre d’une génération à la suivante. Le goût de cette recherche, il le communique aux lecteurs qui deviennent d’autant plus passionnés par celle-ci que l’intrigue du roman les fascine jusqu’à la dernière ligne.
De nombreux lecteurs ont remercié Lionel Stoléru pour leur vif plaisir à lire Les Iris jaunes. Pour certains, ce parcours neuropsychologique les a conduits à envisager un éventuel travail semblable sur eux-mêmes.
Enfin, des neurologues lui ont écrit que le parcours du narrateur, du psychiatre et de l’héroïne était sans aucune faute ni invraisemblance, sauf l’ultime phase, jadis pratiquée, mais qui poserait trop de questions de déontologie aujourd’hui.