La Khômiss fait son koming-out
L’École Polytechnique tient une place unique parmi les grands établissements d’enseignement et plus encore parmi les structures emblématiques de notre pays. Le maintien au cours du temps de traditions qui n’appartiennent qu’à elle joue un rôle essentiel dans cette singularité.
L’École Polytechnique tient une place unique parmi les grands établissements d’enseignement et plus encore parmi les structures emblématiques de notre pays. Le maintien au cours du temps de traditions qui n’appartiennent qu’à elle joue un rôle essentiel dans cette singularité.
C’est aux alentours de 1810 que naquit la « khômiss », émanation des élèves qui repose sur deux piliers : le partage de fortes valeurs communes, et une camaraderie dont l’intensité ne connait pas d’équivalent ailleurs. Nos anciens du XIXe siècle ont rassemblé dans le « code X » l’ensemble des règles de vie et de comportement entre camarades qui ont progressivement fait la spécificité de l’École.
Deux siècles plus tard, le monde a changé, mais les traditions qui ont fait la richesse et l’honneur de l’École sont toujours vivantes et il est essentiel de les sauvegarder.
Telle était la mission majeure de la Commission des Cotes, structure « souterraine » d’une douzaine d’élèves par promotion qui se transmettaient année après année le flambeau des traditions et dont le rôle essentiel était multiple :
- Apprendre à ceux qui intégrent l’École quelles sont ses valeurs ;
- Développer le sens de la camaraderie envers l’ensemble de la communauté polytechnienne ;
- Exprimer, au besoin par des voies peu orthodoxes, les revendications justifiées des élèves lorsque les voies traditionnelles de requête ont échoué et canaliser ainsi les éventuels mécontentements ;
- Organiser des évènements destinés à égayer cérémonies et instants forts de la vie à l’École.
Elle avait vis-à-vis de l’extérieur, et notamment de l’administration de l’École un visage et un seul : celui de son chef, le « GénéK ». C’est lui qui était sanctionné lorsque la Direction de l’École jugeait que les « gags » imaginés le justifiaient. Ceci n’empêchait pas la Khômiss d’être profondément attachée au statut militaire de l’École dont elle était un farouche défenseur.
Au total très appréciée des élèves, la Khômiss constituait un élément majeur de la « spécificité polytechnicienne ». Supportée par une communauté de plus de 500 antiques, la Khômiss prenait toute sa place au sein de la communauté des anciens.
La Khômiss renaît en 1986, à l’initiative de celui qui deviendra plus tard le GénéK 86, soutenu en cela par l’AY, l’association des anciens kessiers. Elle avait disparu dans le grand maëlstrom de mai 681. Depuis cette première Khômiss « nouvelle génération », son rôle s’était affermi et ses tâches multipliées.
Plus tard, au XXe siècle, la Khômiss entretient toujours ces valeurs et coutumes, sans pour autant ignorer le monde en dehors de l’École. Ainsi plusieurs GénéK feront preuve d’un courage exemplaire à différentes périodes difficiles de l’histoire de notre pays : Schlumberger, GénéK 1936, Compagnon de la Libération ; Bergerol, GénéK 1941, mort pour la France en 1947, ou encore Ramadier, missaire 1938, qui traversera la ligne de démarcation avec le drapeau de l’École autour de la poitrine, pour le mettre à l’abri en zone libre. Autant d’exemples de courage et de foi qui doivent nous inspirer.
Aujourd’hui la Khômiss est constituée de treize membres : le GénéK, et ses douze missaires, anonymes. Le GénéK est le représentant et chef de la Khômiss, seul membre connu du reste de la promotion porteuse du drapeau. Il est choisi par la totalité de cette dernière au terme d’une élection en deux tours, encadrée par des représentants de la Kès et du BôBar2. Le jour de la Battledress3 (qui coïncide d’ailleurs avec la Remise des Khôtes4 moderne), le nouveau GénéK de la promotion en deuxième année est proclamé. Afin d’éviter une surenchère de gags et actions des candidats qui ne présentent, avant l’élection, aucune légitimité à mettre en cause l’autorité de l’administration, l’élection du GénéK se fait sans campagne. C’est l’impression que les aspi-GénéKs ont laissée à leurs camarades lors de leur stage militaire ou de leur vie dans la promotion qui orientera leur choix. Petite tradition néanmoins, héritée du GénéK 86 : il est de rigueur, de la part des aspirants GénéK, de monter une liste Kès « Pipeau »5 pendant la campagne Kès de leur promotion.
« Le désordre et la tradition depuis plus de deux siècles »
Le slogan de la Khômiss est tout un programme… mais il résume tout à fait l’esprit dans lequel nous exerçons notre mandat quotidiennement.
Ce que la Khômiss n’est pas
- Elle n’est ni une société secrète, ni une clique. Ses membres ne maintiennent leur anonymat qu’afin de rester des « cocons lambdas ». ils se dévoilent tous à la fin de leur année de mandat
- Elle n’a pas d’idéologie autre que l’amour de l’École et le service de ses cocons
- Le K est n’est en aucune manière une référence au Ku Klux Klan. Il s’agit d’une vielle habitude de taupins – et de… khâgneux – qui consiste à remplacer les C par des K, voire des Kh. Kès, Khôlle, Klub, PoinK…
- La cagoule et la hache sont les attributs du bourreau, et ce bien avant la création du-dit Ku Klux Klan (1865). Ainsi, Gaston Claris (X1863), dans « l’X, notre école polytechnique » y parle des cagoules et de « mémoire de conscrit » (à partir de la page 71). Voici par exemple une affiche de la séance des cotes 1894 – le bourreau a bien une tête de bourreau, et les robes du KKK n’ont aucun rapport avec son justaucorps sexy.
La garante des traditions
Le principal rôle de la Khômiss d’aujourd’hui est de connaître et faire vivre les traditions de notre École, que nous les héritions de ses premières heures à Carva ou qu’elles soient plus récentes. La Khômiss s’est ainsi chargée de faire revivre les divers rendez-vous qui rythment la vie de la promotion des conscrits et d’en adapter la forme et le contenu à notre époque. Ces divers évènements ont pour buts principaux de souder les promotions nouvellement formées et de leur faire découvrir différents pans de l’histoire de leur École, mais aussi de perpétuer une certaine insolence polytechnicienne. En bref, la Khômiss est garante de l’Esprit polytechnicien….
Le Bahutage
C’est ainsi la Khômiss qui prend en charge l’organisation du bahutage conformément à son rôle historique. Pour des raisons pratiques, c’est aujourd’hui la Khômiss de la promotion n+2 qui prend en charge la promotion n. Ainsi, la Khômiss 2010, la dernière, a incorporé la promotion X2012.
Diverses activités sont au programme de cette semaine d’incorporation, inspirées du bahutage tel qu’il avait lieu à Carva6. L’incorporation moderne ne dure qu’une semaine sur le Plâtal et impose donc un rythme effréné !
Lors de la première intervention en amphithéâtre du Commandant de Promotion a traditionnellement lieu un premier gag, au sujet de ce dernier. Ensuite vient la Nuit des Souterrains, adaptation de l’ancienne tradition qui voulait que les incorporés, peints aux couleurs de leur promotion, visitent les catacombes parisiennes. Celle-ci consiste en une soirée complète, organisée par la Khômiss, et encadrée par la promotion n+1. Au cœur de cette soirée bon enfant et festive les TOS7 font un tour des souterrains de l’École où la Khômiss a établi ses quartiers, entrecoupé d’un discours du GénéK et suivi par le partage d’un verre de vin chaud au BôBar.
En fin de semaine, la traditionnelle Chasse au Trésor dans Paris a également été remise au goût du jour par la Khômiss. Les incorporés sont ainsi envoyés à Paris afin d’en ramener quantités d’objets à la couleur de leur promotion. Ces derniers présentent le soir, en amphi Poincaré, leurs trouvailles à la promotion, qui récompense la section la plus performante.
Enfin, la Khômiss a adapté le « parachutage » – création de 1946 – à l’incorporation d’aujourd’hui. Là où, autrefois, il s’agissait de rejoindre Carva avant l’appel du matin, il faut maintenant au major MP8 et à la minor PC9 – ou vice-versa si le major est une majorette – rejoindre le camp de La Courtine (ou a lieu la Formation Militaire Initiale) par leurs propres moyens, depuis le lieu où ils ont été abandonnés par la Khômiss (Vintimille, le Jura ou la Hollande…). Mode private joke ON : Pour mémoire, revenir de Vintimille à La Courtine, sans un sou et sans portable, c’est un peu plus compliqué que rentrer d’Orsay à Palaiseau…Mode private joke OFF.
Le lien entre les promotions
La Khômiss avait à cœur de souder les promotions, on l’a vu plus haut. Elle avait donc remis au goût du jour certaines anciennes traditions, comme la Remise des tangentes, voire en avait créé de nouvelles, telle la distribution des claques (la remise des bicornes – le claque est un mot d’argot de l’X pour bicorne) qui marquaient des temps fort de la transmission des savoirs et des coutumes d’une promotion à la suivante.
Ainsi, quelques semaines après le retour sur le Plateau de la promotion en première année avait lieu la distribution des claques, organisée par la Khômiss à la fin du mois de juin à Carva. Lors de cette cérémonie très appréciée, chaque « filliot » (chaque TOS se doit de se trouver un parrain dans la promotion précédente) se voyait remettre son bicorne et le Code X par son parrain et, après le discours d’un antique , partageait une bouteille de champagne bue à même le bicorne avec lui. La cérémonie était suivie d’une soirée dans une boîte de nuit parisienne.
Voici à quoi ressemble une distribution des claques
La Khômiss organisait également le premier lundi d’Octobre la Remise des Tangentes, sur le campus actuel de l’École. Les parrains remettaient cette fois ci à leur filliots leur tangente lors d’une cérémonie sur la cour Vaneau. Cette cérémonie marquait le début de la prise de pouvoir de la promotion alors en 2A10 sur la vie du Plâtal. Si la Remise des Bicornes marquait l’entrée dans la famille polytechnicienne, la Remise des Tangentes augurait du passage de témoin et de la transition d’une promotion à l’autre. Le premier élément de cette transition est d’ailleurs la passation du BôBar, premier des binets à être transmis, courant du mois d’octobre.
A l’issue de la Remise des Tangentes a lieu le traditionnel Magnan-Tangente, où les jeunes conscrits mangent un repas entier à la pointe de leur épée – ou de celle de leur parrain – tout couvert autre que celle-ci étant naturellement proscrit.
L’hommage à Vaneau
La Khômiss, en faisant revivre les traditions, avait souhaité remettre à l’honneur celui qui est sans doute un des héros les plus emblématiques de notre École.
Le camarade Vaneau, missaire 1829, s’est en effet illustré lors de la défense de Paris pendant les évènements de 1830. A la tête d’une partie des insurgés parisiens, il mena la prise de la caserne de Babylone le 29 juillet et mourut sur les barricades. Ce pan de notre Histoire est trop souvent oublié et la Khômiss avait réinstauré un hommage au camarade Vaneau. Celui-ci avait lieu à l’issue de défilé du 14 juillet. Une délégation de polytechniciens volontaires, se réunissait à 15h au cimetière Montparnasse. Après la mise en place en ordre serré devant sa tombe, le GénéK prononçait un discours à sa mémoire et la délégation s’offre un moment de recueillement avant de se remettre en rang. À cette cérémonie, très appréciée, étaient naturellement conviés tous ceux, anciens et leurs familles, qui souhaitaient rendre hommage à notre admirable antique.
La Garante de l’Esprit polytechnicien
Dans la directe lignée de ses prédécesseurs, la Khômiss continuait à organiser gags, chahuts et autres actions destinées à questionner l’ordre établi dans l’École. A l’image de l’amphi du Commandant de Promotion, la Khômiss chahutait généralement le déroulement des diverses cérémonies militaires par un gag de bon goût, le « bran » de nos anciens. Lié à l’actualité de l’École ou de l’extérieur, celui-ci mettait fréquemment l’accent sur divers désaccords entre les élèves et l’administration de l’École, sur l’actualité de l’École ou sur des évènements spécifiques de la vie des promotions. .
La Khômiss possèdait également le rôle de Voix ultime des promotions. Elle avait donc en charge d’intervenir lorsque les négociations plus « conventionnelles » n’avaient pas abouti (typiquement au travers de la Kès). Elle réalisait alors des actions qui permettaient d’exprimer le ressenti des élèves vis-à-vis d’une ligne de conduite de la Strass, qu’ils ne désiraient absolument pas suivre ou cautionner. Elle peut ainsi se targuer d’avoir obtenu certains résultats lorsque toute négociation semblait vaine. On citera l’instauration d’une après-midi de congé en 1995, ou l’assouplissement de la politique de la direction des études en 2006.
La Khômiss a ainsi pu renaître sur le plateau de Saclay, pour perpétuer les traditions anciennes comme nouvelles de l’École et assurer que les X soient, plus que l’union de promotions différentes, une réelle famille d’individus qui partagent un même esprit et des mêmes valeurs. Espérons que malgré sa dissolution définitive et irrévocable cet esprit et ses valeurs se réincarneront…
Chronologie d’une année pour la Khômiss
En plus des exemples détaillés dans ces pages, la Khômiss organisait et supervisait de nombreux évènements au cours de l’année… Petite chronologie d’une année Khômiss, de la prise de fonction à la Battledress.
- Avril – Passation Du Drapeau : les Khômiss entrante et sortante y réalisaient généralement un gag en milieu de cérémonie ;
- Juin – Remise des Bicornes : intégralement organisée par la Khômiss, la cérémonie a lieu à Carva ;
- 14 Juillet : hommage à Vanneau ;
- Dernière semaine d’Août : incorporation de la promotion n+2 (Interventions en Amphi Mili, Nuit des Soutes, Chasse au trésor) ;
- 2ème semaine de septembre : incorporation des élèves étrangers voie 2 (EV2) : Nuit des souterrains et Magnan Khômiss ;
- 1er Lundi d’octobre : remise des Tangentes ;
- Courant Octobre – Présentation au Drapeau : nouveau gag prenant place pendant la cérémonie militaire ;
- Octobre à Décembre : les missaires participent à la passation des autres binets dont ils sont membres ;
- Début Décembre (le plus proche du 4 possible) : Sainte Barbe. La Khômiss tentait de particulièrement honorer cette journée. Ces dernières années, les bas-offs de l’École prenaient ainsi le contrôle du BôBar pour une soirée, tandis qu’un discours du GénéK rappelait l’histoire de cette fête ;
- Fevrier – Mars : élection du nouveau GénéK. Campagne des Khôtes ;
- Mars : Battledress. fin du mandat pour la Khômiss. Publication de l’IKh (pour Info-Khômiss).
Outre ces rendez-vous traditionnels, la Khômiss tentait d’être le plus au courant de l’avis global de la promotion qu’elle représentait sur tel ou tel problème ou sujet. Elle pouvait ainsi agir et organiser des actions ou des chahuts spontanés et moins encadrés.
Les traditions revisitées (Battledress, Remise des Khôtes)
Quelques fêtes et cérémonies ont subi de nombreuses modifications et mises au goût du jour depuis leur création, pour certaines au XIXe siècle. Si la Khômiss a abondonné l’organisation du Point Gamma suite à sa dissolution par la promotion 68, elle restait à l’initiative de certains temps forts à l’École. Parmi ceux–ci, la Battledress et la Remise des Khôtes, qui ont maintenant lieu au mois de mars, le même jour.
- La Battledress a lieu en mars de la troisième année. C’est une des dernières grandes fêtes de la promotion qui s’apprête à quitter le Plâtal. A cette occasion, la Khômiss organise diverses festivités. Toute la journée, les élèves sont invités à se déguiser, en respectant ou non un thème proposé par la Khômiss. Le jour-même a également lieu le deuxième tour de l’élection du GénéK par la promotion en deuxième année.
- En soirée, au BôBar se déroule la Remise des Khôtes par la Khômiss sortante. A cette fin, les élèves de troisième année étaient invités à désigner, pour chaque Khôte, celui ou celle qui la mérite. Le vote donne ainsi lieu à la distribution des Khôtes, sanctionnant le comportement sur l’ensemble des deux années sur le campus. On compte parmi les Khôtes la Khôte-quidan pour le plus mili, l’héliKhôte pour celui qui survole les examens, ou encore la Khôte Bucheron pour celui dont les efforts acharnés n’auront pas permis de briller dans le classement…. En même temps que les Khôtes, cette soirée est aussi l’occasion pour les missaires de la promotion sortante de lever leur anonymat entre deux remises de Khôte. Cette soirée était donc, par excellence, LA soirée de la Khômiss.
Actions annexes
Quelques exemples d’actions réalisées par la Khômiss ces dernières années….
Plage chez le Directeur des Études (Kh 2004) : Le DGAE décide de placer une semaine de pâles (les examens) au retour des vacances…. La Khômiss va donc prolonger l’été en transformant son bureau en charmante station balnéaire !
La haie d’honneur au Général (1995) : Exemple absolu d’action réussie, celle-ci a mené au gain (passager) d’une demi-journée hebdomadaire sans cours. Le GénéK est allé chercher le Général commandant l’École dans son bureau. A l’extérieur de celui-ci, une haie d’honneur de polytechniciens l’attendait, le menant jusqu’en amphi Poincaré, ou il accepta la requête des élèves.
Ils ont été missaires
Parmi les camarades décédés, on trouve :
- Louis Vaneau, X1829
- Henri Poincaré, X1873
- Fernand Magnan, X1876
- Auguste Detoeuf, X1902
- Yves du Manoir, X1924
- Pierre Cibié, X1927
- général Jacques de Guillebon, X1930, Compagnon de la Libération
- André Rondenay, X1933, Compagnon de la Libération
- Claude Ramadier, X1938
- Jean Bertin, X1938
- Georges Thierry d’Argenlieu, X1939, MpF
- Claude Cheysson, X1940
- Pierre Bergerol, X1941, MpF
- Pierre Faurre, X1960
- Gérard Mégie, X1965
Il est à noter d’Etienne Schlumberger, X1936, Compagnon de la Libération, était GénéK de sa promo, ainsi qu’il le mentionne dans son ouvrage11
A ce jour, nous avons recensé 27 MpF et 3 Compagnons de la Libération
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1. Le récit de l’année 68 fera l’objet d’un prochain billet
2. Le Bôbar est le bar des élèves
3. La Battledress est une journée déguisée, organisée annuellement en souvenir de la suppression de l’obligation de porter l’uniforme (BD)
4. La séance des Khôtes est décrite plus bas
5. Un liste Kès « pipeau » n’a pas vocation à être élue. Elle se contente de contribuer à l’animation de la campagne
6. Par déformation, Carva (ou Karva) désigne l’École de la Montagne Ste-Geneviève, par opposition au Platal qui désigne celle de Palaiseau
7. Anciennement conscrit, ou conscrard : affectueux nom donné par une promotion n à la promotion suivante
8. Le major du concours, option Mathématiques/Physique
9. L’Xette la moins bien classée dans le concours Physique/Chimie
10. Seconde année. La scolarité comprend maintenant 4 ans.
11. Les Combats et l’Honneur des Forces navales françaises libres