CIC Banque privée : la banque du dirigeant d’entreprise

Dossier : Dossier FFEMagazine N°713 Mars 2016
Par Didier SIMONDET

Comment présenter votre filière ?

CIC Banque Pri­vée a voca­tion à assu­rer un ensemble de pres­ta­tions d’ingénierie patri­mo­niale, ban­caires et de ges­tion, auprès d’une clien­tèle de chefs d’entreprises et de grands patrimoines.

Pourquoi le groupe CIC a‑t-il créé une banque privée ?

Parce qu’il était natu­rel que le CIC, ban­quier d’une entre­prise sur trois en France, soit le ban­quier de leurs diri­geants dans une approche pre­nant en compte à la fois le patri­moine pro­fes­sion­nel et le patri­moine privé.

Existe-t-il un ticket d’entrée pour devenir client de CIC Banque Privée ?

Non, il n’existe pas à pro­pre­ment par­ler de ticket d’entrée. Nous pré­fé­rons par­ler d’un mon­tant cible à gérer, de 1 mil­lion d’euros.

Notre seuil d’intervention est avant tout qua­li­ta­tif : il s’agit d’apporter une valeur ajou­tée sup­plé­men­taire à celle d’une ges­tion de patri­moine tra­di­tion­nelle, en pre­nant en consi­dé­ra­tion la glo­ba­li­té de la situa­tion de nos clients : fami­liale, per­son­nelle, pro­fes­sion­nelle, entrepreneuriale.

Pourquoi une clientèle de dirigeants d’entreprises ?

Le diri­geant d’entreprise a les pré­oc­cu­pa­tions de tout un cha­cun mais son sta­tut pré­sente un aspect que nous inté­grons plei­ne­ment dans nos réflexions : l’entreprise est son outil pro­fes­sion­nel mais c’est aus­si l’essentiel de son patrimoine.

Cette dimen­sion doit être inté­grée à tous les stades de sa vie : au cours du déve­lop­pe­ment de l’entreprise, durant la phase de trans­mis­sion, et au-delà alors que la trans­for­ma­tion d’un patri­moine pro­fes­sion­nel en patri­moine pri­vé pro­voque divers bou­le­ver­se­ments : juri­diques, fis­caux, familiaux …

Quels services proposez-vous à vos clients ?

Sur l’ensemble du ter­ri­toire fran­çais, nos 50 agences et nos 180 gérants pri­vés pro­posent à notre clien­tèle l’intégralité des ser­vices d’une banque pri­vée : ingé­nie­rie patri­mo­niale (une tren­taine d’ingénieurs patri­mo­niaux en région), ser­vices ban­caires tra­di­tion­nels (moyens de paie­ment, finan­ce­ments, assu­rances), conseil en allo­ca­tion d’actifs, ges­tion finan­cière (ges­tion de por­te­feuille conseillée ou sous man­dat, ges­tion dédiée, assu­rance-vie sur mesure …), inves­tis­se­ments immobiliers.

Nous dis­po­sons éga­le­ment d’offres beau­coup plus spé­ci­fiques en nous appuyant sur les exper­tises du Groupe Cré­dit Mutuel-CIC (pri­vate equi­ty, conseil en fusion acqui­si­tion, finan­ce­ments d’aéronefs ou de navires, phi­lan­thro­pie) ou sur des par­te­na­riats (art et collections).

Avec des espaces dédiés à cette clientèle …

Nous dis­po­sons de locaux dédiés, avec signa­lé­tique spécifique.

Qui sont vos collaborateurs ?

Le gérant pri­vé est celui qui assure la rela­tion glo­bale avec le client.

C’est un géné­ra­liste de haut niveau, maî­tri­sant aus­si bien la matière juri­dique et fis­cale que finan­cière ou ban­caire. Il est secon­dé par un atta­ché de clien­tèle, en charge notam­ment de l’accueil, du middle office et des ser­vices quotidiens.

Et puis…

L’ingénieur patri­mo­nial vient en appui sur toutes les pro­blé­ma­tiques com­plexes juri­diques et fis­cales. La ges­tion finan­cière est confiée aux gérants de CM-CIC Ges­tion, socié­té de ges­tion de por­te­feuille proche des gérants pri­vés et donc de nos clients.

Et nous mobi­li­sons les experts ad hoc au sein du Groupe ou dans cer­tains cas par­ti­cu­liers, en dehors.

Comment construisez-vous les stratégies d’investissement de votre clientèle ?

Nous avons la pré­ten­tion de répondre à tous les besoins expri­més par notre clien­tèle, de la carte ban­caire jusqu’à l’investissement fon­cier en pas­sant par la ges­tion de por­te­feuille, les contrats d’assurance-vie et les crédits.

Toutes nos pro­po­si­tions sont per­son­na­li­sées ; quant à celles qui requièrent un trai­te­ment par­ti­cu­lier de par leur com­plexi­té elles sont trai­tées par des équipes dédiées au « sur-mesure ».

Vous regardez le patrimoine de manière globale. Proposez-vous des solutions dans tous les domaines ?

Je ne vais pas détailler ce que nous sommes capables d’offrir à nos clients, ce serait fas­ti­dieux (voir notre encadré).

“ CE QUI NOUS DIFFÉRENCIE PAR RAPPORT À D’AUTRES ACTEURS : NOTRE CONNAISSANCE FORTE ET NOTRE PRÉSENCE HISTORIQUE AUPRÈS DES ENTREPRISES FAMILIALES ”, EXPLIQUE DIDIER SIMONDET, DIRECTEUR DE CIC BANQUE PRIVÉE.

En revanche, je peux vous faire part de l’affirmation sui­vante : nous sommes capables de tout pro­po­ser dans la limite des offres que nous juge­rons dan­ge­reuses sur le plan finan­cier, fis­cal ou régle­men­taire ; nous avons la pré­ten­tion d’annoncer que si nous ne pro­po­sons pas tel pro­duit ou telle solu­tion , ce n’est pas parce que nous ne pou­vons pas le faire… c’est parce que nous ne vou­lons pas le faire !

Et votre deuxième point fort ?

Ce qui nous dif­fé­ren­cie par rap­port à d’autres acteurs : notre connais­sance forte et notre pré­sence his­to­rique auprès des entre­prises familiales.

Avez-vous un dernier point de différenciation ?

Ce sont nos com­pé­tences en région. Nos gérants pri­vés, nos ingé­nieurs patri­mo­niaux et nos experts sont d’un haut niveau de com­pé­tence et sont répar­tis sur l’ensemble du ter­ri­toire français.

Ils s’appuient le cas échéant sur d’autres exper­tises, natio­nales ou inter­na­tio­nales. Nous met­tons l’excellence au plus proche de notre clientèle.

Quelle est votre valeur ajoutée par rapport aux autres banques privées ?

Notre valeur ajou­tée repose sur notre com­pé­tence, nos exper­tises, notre proxi­mi­té, mais aus­si sur notre offre com­plète et sur notre capa­ci­té à trai­ter une rela­tion globalement.

Notre connais­sance his­to­rique des entre­prises fami­liales nous per­met en outre de par­ler le même lan­gage que nos clients.

Enfin, nous béné­fi­cions de l’excellence de la signa­ture et de la nota­tion du Groupe Cré­dit Mutuel–CIC : ce n’est pas là le moindre avantage.

Quelles sont vos ambitions ?

DES EXPERTISES À VOTRE SERVICE

  • Ingénierie patrimoniale : l’environnement juridique et fiscal du patrimoine, la structuration et la transmission du patrimoine privé et professionnel, les holdings et les structures de gestion, les fondations, l’ingénierie sociale…
     
  • Expertise en ingénierie financière : fonds de private equity et de dettes privées, conseil en fusions acquisitions, opérations de haut de bilan,
     
  • Expertise en allocation d’actifs : conseil en allocation globale d’actifs, conseil en arbitrage, mandats de gestion, gestion conseillée, gestion d’OPC dédiés…
     
  • Expertise en immobilier : immobilier locatif , nue-propriété, aide à l’achat et à la vente de biens immobiliers de prestige, immobilier titrisé.
     
  • Financements : crédit immobilier, facilités, crédit-bail mobilier et immobilier

Dans notre cœur de métier, notre pré­oc­cu­pa­tion, notre ambi­tion, est de conti­nuer à se déve­lop­per en accom­pa­gnant le mieux pos­sible nos clients dans leurs dif­fé­rents cycles de vie et dans leurs pro­jets, et de pro­fes­sion­na­li­ser encore davan­tage nos pres­ta­tions dans un cadre sécurisé.

Plus encore…

Notre objec­tif est de nous adap­ter sans cesse à un envi­ron­ne­ment éco­no­mique, finan­cier et règle­men­taire qui évo­lue très rapi­de­ment, tout en lais­sant le client au centre de nos préoccupations.

Là réside la condi­tion d’un déve­lop­pe­ment de rela­tions pérennes.

Quel regard portez-vous sur la révolution digitale ?

Un grand chan­ge­ment est en train de poindre : le digi­tal va modi­fier en pro­fon­deur la rela­tion avec nos clients demain. Il est encore trop tôt pour en des­si­ner les contours, mais nous devons l’anticiper et l’intégrer.

Si cer­taines offres dites numé­riques nous semblent être davan­tage com­plé­men­taires que concur­rentes, l’utilisation des sup­ports numé­riques et ce qu’elle induit modi­fie­ra natu­rel­le­ment la façon dont nous com­mu­ni­quons avec nos clients.

Les outils digi­taux nous per­met­tront éga­le­ment d’être encore plus per­ti­nents et pro-actifs vis-à-vis d’eux.

Même pour votre clientèle de banque privée ?

Oui, bien sûr. Notre métier a par­fois, à tort, une image un peu sur­an­née et conser­va­trice : or nos clients sont de plus en plus jeunes, connec­tés et mobiles. Nous nous devons de leur appor­ter des solu­tions sur ces aspects comme sur nos l’ensemble de nos prestations.

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