Servir l’intérêt général
En cette période d’élections l’AX redit son engagement à peser dans le débat public. Le rôle premier de l’École est de former une élite scientifique au service de la nation et il est donc naturel que les polytechniciens participent à la réflexion politique du pays.
À l’heure où vous lirez ces lignes, nous serons à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le 23 avril ouvrira une séquence de quatre tours de scrutin au terme de laquelle notre pays aura un nouveau président de la République, un nouveau gouvernement et une nouvelle Assemblée nationale.
Comme vous le savez, le renforcement de la contribution des polytechniciens au débat public est un des axes stratégiques de l’AX. Les deux premiers colloques organisés au palais d’Iéna y ont contribué et nous y organiserons un troisième colloque le 30 novembre prochain.
Le groupe X‑Sursaut organise régulièrement des débats de très haut niveau. Plusieurs de nos camarades éminents ont publié récemment des livres pour apporter leur pierre au débat présidentiel.
Parmi eux figure Lionel Stoleru, brutalement disparu en fin d’année dernière et auquel ce numéro rend hommage. Lionel, chacun le sait, avait fondé les petits-déjeuners polytechniciens, avant d’en assurer la pérennité en les transmettant à l’AX. Nous aurons d’ailleurs le plaisir d’organiser, le 18 avril, un petit-déjeuner polytechnicien avec Jean-Yves Le Drian.
Le dossier de ce numéro est par ailleurs préfacé par François Villeroy de Galhau. Son parcours illustre parfaitement le fait que la formation polytechnicienne prépare à exercer des responsabilités de très haut niveau à la fois dans le public et dans le privé et que les allers-retours sont sources de richesse à la fois pour les individus et pour leurs employeurs.
Je forme le vœu que, quel que soit le résultat des élections à venir, les polytechniciens soient nombreux à s’engager, sous des formes multiples et variées, au service de l’intérêt général.
Notre formation nous y a bien préparés… et elle nous y oblige.
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Editorial Bruno ANGLES
C’est la raison pour laquelle j’ai démissionné de l’AX car cela viole les statuts !