Le libéralisme est un humanisme
Robert Leblanc est un dirigeant chrétien militant. Il ne s’en cache pas. Son livre vise à montrer comment, dans l’action de tous les jours comme dans la vision prospective, on peut être à la fois un bon dirigeant et un bon croyant.
Les enseignements qu’il délivre sont pratiques et s’appuient sur les multiples expériences de l’auteur, des situations vécues.
Cet ouvrage constitue en même temps une sorte d’abrégé de la carrière de R. Leblanc qui reçoit dans ses premières années de vie active le conseil de son DRH qui va le marquer : il ne faut pas hésiter à aimer ses collaborateurs ! Ce commandement s’applique donc aussi aux hommes dans l’entreprise !
L’amour, ce sentiment, serait-il la clé de tout ? On note même un chapitre intitulé « Amour et Capital » !
Au travers de ce prisme, le libéralisme est ainsi présenté au fil des pages comme un humanisme et le lecteur en est prévenu dès le titre qui ne comporte pas d’interrogation.
Mais on peut se demander si cela ne résulte pas davantage du mode de management du dirigeant que de la nature (variable) de la doctrine libérale…
Ce livre se lit facilement et avec intérêt, même s’il flatte un peu trop l’auteur ?