La grande année d’un très grand Ancien
Le 11 novembre prochain sera célébré le centième anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre. Le 11 novembre 1918, dans le célèbre wagon de la clairière de Rethondes, l’un des signataires alliés fut le maréchal Foch (X1871). Élevé à la dignité de maréchal de France par décret du 7 août 1918, il est le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l’armistice. L’AX n’oublie pas qu’il fut aussi président de la Société des Amis de l’École polytechnique, devenue en 1945 l’AX.
Le 11 novembre prochain sera célébré le centième anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre.
Le 11 novembre 1918, dans le célèbre wagon de la clairière de Rethondes, l’un des signataires alliés fut le maréchal Foch (X1871).
Élevé à la dignité de maréchal de France par décret du 7 août 1918, il est le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l’armistice.
Cela vient couronner une année 1918 exceptionnelle : à Beauvais le 3 avril, il obtient la « direction stratégique » des opérations militaires. Le 14 avril, il reçoit officiellement le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralissime. Le 2 mai, la deuxième conférence d’Abbeville étend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l’action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu’à l’Adriatique. Bien qu’il ait été surpris par l’offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de l’année 1918. Le 22 juin, le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées françaises en titre, le général Pétain, son droit d’en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d’appliquer les directives de Foch mettaient en péril l’action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées françaises et alliées.
Dans la foulée de la signature de l’armistice, il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni en 1919 et de Pologne en 1923. Le jour de l’armistice, il est nommé à l’Académie des sciences et dix jours plus tard il est élu à l’Académie française, au fauteuil numéro 18. Il fut également membre de l’Académie de Stanislas.
L’AX n’oublie pas qu’il fut aussi président de la Société des Amis de l’École polytechnique, devenue en 1945 l’AX.
C’est pourquoi nous nous associerons bien sûr avec émotion, gratitude et respect aux cérémonies nationales qui marqueront le centenaire de l’armistice. Nous aurons également une pensée particulière pour notre grand Ancien à la fois lorsque nous inaugurerons, à Palaiseau, la galerie de portraits des Présidents de l’AX et le 9 novembre lorsque nous raviverons, avec nos amis des anciens de Saint-Cyr, de Navale et de l’Air, la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de triomphe.