À la découverte de la Kès 2009
L’histoire de la Kès 2009 commence bien avant le 8 décembre 2009, date qui marque l’élection de la liste » Pirates des Kèsraïbes « .
Six mois auparavant, la liste s’est déjà formée pour réunir 14 camarades, ayant la volonté de travailler ensemble pour les élèves et pour l’École. Les futurs postes sont déjà répartis : Binets, Trézo, Mili, Relec, International, SIE, Spectos, Relex, Sport, Ens et InfoKessier. La campagne, qui met à l’épreuve la motivation et l’organisation des listes, est marquée par deux débats et cinq jours d’activité en continu.
C’est aussi l’occasion de discuter avec énormément de camarades des sujets qui les préoccupent, et de comprendre l’extrême diversité d’opinions parmi les 1000 élèves du platâl. Les aspi-kessiers ressortiront définitivement soudés par l’intensité de cette longue semaine, et en en sachant aussi plus long sur la manière d’aborder un problème face à 1000 polytechniciens.
Faire voter les anciens
Le moment du vote scelle ensuite la décision des élèves. Contrairement aux années précédentes, les deux promotions présentes sur le platâl ont voté pour la Kès 2009, avec une pondération d’une voix pour un ancien (un 2008) et de deux voix pour un TOS (un 2009). Le but de ce changement est de rendre plus sérieux le choix de la Kès (tant la sagesse de nos anciens est grande!).
En effet le critère de vote des TOS se résumait trop souvent à choisir la liste dans laquelle il avait le plus d’amis. Les anciens ne connaissant généralement pas les aspi-kessiers, on espère que leur vote s’appuie d’abord sur la qualité de la campagne menée par chaque liste.
Des liens privilégiés
La campagne est marquée par deux débats et cinq jours d’activité en continu
Une fois élue, la nouvelle Kès découvre ses postes de l’intérieur. Chaque poste reflète une des dimensions de la Kès, qui est un peu plus qu’un BDE (Bureau des élèves). Elle entretient en particulier des liens privilégiés avec l’administration et est régulièrement consultée par celle-ci.
Contrairement aux autres BDE, elle n’a pas de poste de président reconnu par les élèves. En début de mandat, un kessier est cependant tiré au sort pour être le président administratif de cette Association loi de 1901, et son identité n’est pas divulguée.
Répartir les subventions
Le rôle de la Kès est aussi de faire en sorte que chaque binet puisse organiser son activité. Elle répartit donc les subventions pour les différents binets grâce aux cotisations mensuelles que payent les adhérents.
Ce système spécifique à l’École est rendu possible par la solde, et nous permet d’animer le campus de Saclay. Un tiers de ces cotisations (soit plus de 200 000 €) est aussi remis à la Fondation de l’X pour financer une vingtaine de bourses des élèves étrangers de la promotion. Cela fait partie du rôle historique de la Kès qui vient en aide aux plus démunis. Elle fait ainsi partie des grands donateurs.
Les postes de la Kès
Le kessier Binets : il s’occupe de la gestion de tous les binets du platâl.
La Trézokessière : elle planifie le budget de la Kès (qui s’élève à environ 800 000 euros par an) et contrôle les aspects financiers de certaines activités.
Le kessier Mili : il assure le lien entre les élèves et les cadres militaires de l’École.
La kessière Relec : acronyme de Relations écoles, la Relec favorise l’intégration des autres étudiants du Campus à la vie de promotion et prépare l’arrivée des autres écoles sur le campus de Saclay.
La kessière Internationale : la promotion comporte 100 élèves étrangers ; la kessière Internationale s’en occupe, notamment au travers de parrainages avec des Français, élèves ou non de l’École.
Le kessier SIE : pour Service infrastructures et entretiens, il s’occupe de la gestion des locaux utilisés par les élèves, du Bataclan aux kazerts.
Les deux Spectos : ils organisent les événements culturels et les soirées sur le platâl.
Les deux Relex : pour Relations extérieures, ils sont chargés du lien avec les entreprises, et doivent notamment trouver le parrain de promotion de l’année n + 2 (les 2011).
Le kessier Sport : il fait le lien entre la Direction de la formation sportive et les élèves, et s’occupe des événements sportifs de l’École.
Les deux ENS : ce sont les contacts privilégiés de la Direction des études avec les élèves. Ils portent les réflexions des élèves sur l’enseignement à l’X.
L’InfoKessier : chargé de la rédaction de l’InfoKès, le journal haut en couleur des élèves, il s’occupe aussi de la communication de la Kès.
Nuit du Styx et Point Gamma
Le Point Gamma est la plus grosse soirée étudiante de France
Aux activités quotidiennes des Binets s’ajoutent les grands événements annuels, auxquels participe toute la Kès. Nous nous occupons ainsi de l’intégration de la promotion n + 2 ou de l’arrivée de la promotion suivante sur le Campus en organisant des goûters, barbecues ou soirées pour rassembler les deux promotions.
Nous aidons aussi les organisateurs du Point Gamma, la plus grosse soirée étudiante de France, lorsqu’ils ont besoin de notre appui. Nous organisons enfin la Nuit du Styx, la plus grande soirée étudiante après le Point Gamma, et qui accueille environ 2 000 personnes.
Trouver des ressources
Rénover le Bataclan
Ce problème a déjà été abordé par la CoKès en 2008. Nous poursuivons la démarche de rénovation du bâtiment des élèves qui abrite de nombreux binets et en particulier le BôBar. Construit dans les années soixante-dix, il pose aujourd’hui de réels problèmes de vétusté. Si quelques améliorations de court terme ont été récemment apportées, notamment au niveau de la sécurité, le gros du travail est encore à faire pour résoudre les problèmes sanitaires et architecturaux. Un binet a ainsi été créé pour établir un cahier des charges précis pour le nouveau Bataclan, en distinguant la possibilité d’un simple rafraîchissement ou d’une rénovation. La structure du binet permettra en outre de porter le projet sur plusieurs années. Mais les difficultés sont avant tout financières, bien que l’administration ait pris conscience de la nécessité de rénover le Bataclan.
Au-delà des activités annuelles régulières, la Kès 2009 se préoccupe de l’avenir de la vie étudiante sur le Campus, principalement autour de trois grands axes.
Chaque année, l’École réserve une enveloppe pour les activités des élèves, en particulier pour celles qui ont un fort rayonnement vers l’extérieur : Point Gamma, Jumping, compétitions sportives comme la Coupe du monde de voile junior, ou challenges scientifiques entre grandes écoles.
Ces subventions issues du Corps subissent d’année en année des coupes drastiques. À la fois parce qu’elles ne concernent parfois qu’un nombre limité de polytechniciens et surtout pour des raisons financières, la Kès ne peut pas pallier cette baisse des subventions du Corps.
Nous avons donc décidé de recruter des sponsors pour ces activités qui participent au rayonnement national et international de l’École polytechnique. Les kessiers Relex aident ainsi ces binets de manière à les orienter et à les aider dans leur recherche.
Intégrer sur le Campus
Les polytechniciens côtoient actuellement sur le campus de Saclay des masters (qui suivent certains cours avec les X), des doctorants et des étudiants de SupOptique qui est installée très près de l’École. Ces étudiants sont eux aussi désireux de participer aux nombreuses activités proposées par les X, et parfois même de les organiser. La Kès ne peut cependant pas exiger d’eux des cotisations égales à celles payées par les X.
Nous travaillons donc à la création d’un statut qui permettrait à ces élèves d’adhérer à la Kès sans que cela n’engendre de surcoût pour les polytechniciens. Cette problématique est plus que jamais d’actualité avec l’arrivée prochaine des écoles de ParisTech sur le campus de Saclay, comme l’ENSTA en 2012, les Mines ou Centrale Paris.
L’objectif de la Kès 2009 est de mettre en place les outils qui permettront les années suivantes de participer à une vie étudiante harmonieuse sur le Campus. La kessière Relec fait ainsi déjà partie du bureau des élèves » Union ParisTech » et participe aux réflexions menées par le groupe Saclay côté étudiants.