À la rencontre des peintres polytechniciens
Dirigé avec son brio habituel par Christian Marbach (56), ce numéro du bulletin de la SABIX porte sur des peintres polytechniciens, grands anciens pour la plupart, qui sont allés jusqu’au bout de leur désir de peinture en en faisant soit leur métier principal (Langlois, 1806), soit un violon d’Ingres amplement cultivé, comme Lordon (1794), Penguilly‑L’Haridon (1831) ou Rouart (1853).
Souvent méconnus, voire oubliés, ces artistes méritent souvent mieux que les rétrospectives qui leur sont parfois consacrées à l’occasion d’enchères ou d’expositions dans les musées de province, et Marbach s’attache à le montrer au long de presque 150 pages.
Abondamment illustré d’oeuvres des peintres polytechniciens, mais aussi de documents sur leur vie ou leur carrière, ce bulletin se veut également un hommage à Hervé Loilier (67), qui a participé à sa préparation avant de quitter, à l’été 2012, l’École où il enseignait le dessin et l’histoire de l’art depuis une trentaine d’années.