Agriculture et forêts au secours du climat

Dossier : Agriculture et environnementMagazine N°657 Septembre 2010
Par Bruno LOCATELLI (90)

L’a­gri­cul­ture et la forêt doivent s’a­dap­ter au chan­ge­ment cli­ma­tique. Mais l’une et l’autre per­mettent d’at­té­nuer ce chan­ge­ment. Pour conju­guer effi­ca­ce­ment adap­ta­tion et atté­nua­tion, il faut savoir conci­lier la réponse aux enjeux glo­baux et la prise en compte des contraintes du déve­lop­pe­ment local. Les défis sont autant poli­tiques que scientifiques.

En illus­tra­tion : Forêts et régu­la­tion hydro­lo­gique au Cos­ta Rica © Bru­no Locatelli

REPÈRES
Les réponses au chan­ge­ment cli­ma­tique ont jus­qu’à pré­sent été davan­tage foca­li­sées sur la réduc­tion des gaz à effet de serre (GES) dans l’at­mo­sphère, » l’at­té­nua­tion « , plu­tôt que sur la réduc­tion de la vul­né­ra­bi­li­té des socié­tés et des éco­sys­tèmes face au chan­ge­ment cli­ma­tique, « l’a­dap­ta­tion « . Mais aujourd’­hui, l’a­dap­ta­tion prend une impor­tance crois­sante dans les poli­tiques inter­na­tio­nales et natio­nales, ain­si que dans les ini­tia­tives locales. Les poli­tiques abordent l’at­té­nua­tion et l’a­dap­ta­tion de manière dis­tincte, alors qu’elles pré­sentent de nom­breuses com­plé­men­ta­ri­tés – en par­ti­cu­lier dans cer­tains sec­teurs – et qu’elles pour­raient être mises en œuvre conjoin­te­ment, dans les poli­tiques inter­na­tio­nales et natio­nales et les plans de déve­lop­pe­ment local.

L’a­gri­cul­ture et la forêt ont une place impor­tante à la fois dans l’at­té­nua­tion des chan­ge­ments cli­ma­tiques, en rai­son du poten­tiel de réduc­tion des émis­sions de gaz à effet de serre dans ces sec­teurs, et l’a­dap­ta­tion, en rai­son de leur vulnérabilité.

Le rôle de la forêt est cru­cial pour les pays en développement

Les forêts offrent un exemple inté­res­sant de com­plé­men­ta­ri­té entre atté­nua­tion et adap­ta­tion. La contri­bu­tion des forêts à l’at­té­nua­tion du chan­ge­ment cli­ma­tique est déjà recon­nue : la refo­res­ta­tion voire la défo­res­ta­tion évi­tée peuvent être rému­né­rées par les ins­tru­ments poli­tiques pour l’at­té­nua­tion. Les forêts jouent aus­si un rôle dans l’a­dap­ta­tion même si la recon­nais­sance de ce rôle est à renforcer.

Stocker le carbone : un service écosystémique global

Ser­vices écosystémiques
Les ser­vices four­nis par la forêt aux humains sont de trois types : les ser­vices d’ap­pro­vi­sion­ne­ment – pro­duc­tion de biens, comme les ali­ments, l’éner­gie, les plantes médi­ci­nales, les fibres ; les ser­vices de régu­la­tion des pro­ces­sus éco­lo­giques – régu­la­tion du cli­mat glo­bal par la séques­tra­tion du car­bone, de la quan­ti­té et de la qua­li­té de l’eau, de la force des vents ou des vagues ; les ser­vices cultu­rels, par exemple spi­ri­tuels, d’hé­ri­tage cultu­rel ou de loi­sir. Ces ser­vices éco­sys­té­miques sont four­nis à plu­sieurs échelles spa­tiales : proxi­mi­té immé­diate (pour la beau­té d’un pay­sage), bas­sin ver­sant (pour la qua­li­té de l’eau), monde (pour la séques­tra­tion du carbone).

Reboi­ser per­met d’ac­croître les stocks de car­bone dans les éco­sys­tèmes. Réduire la défo­res­ta­tion tro­pi­cale – qui repré­sente entre 15 et 20 % des émis­sions mon­diales de GES – per­met de conser­ver les stocks exis­tants. Ces mesures ne résou­dront pas à elles seules le pro­blème : elles com­plé­te­ront les efforts réa­li­sés dans d’autres secteurs.

La séques­tra­tion du car­bone est recon­nue comme un » ser­vice éco­sys­té­mique glo­bal ». Elle est prise en compte dans les accords inter­na­tio­naux sur le chan­ge­ment cli­ma­tique. Ain­si le méca­nisme pour un déve­lop­pe­ment propre (MDP) du pro­to­cole de Kyo­to rému­nère la contri­bu­tion des acti­vi­tés de boi­se­ment et de reboi­se­ment dans les zones tro­pi­cales. Quant à la défo­res­ta­tion évi­tée, des négo­cia­tions sont en cours pour l’in­clure dans le futur accord inter­na­tio­nal sur le climat.

Une prise en compte politique

Mais les forêts n’oc­cupent pas encore une place signi­fi­ca­tive dans les poli­tiques natio­nales et inter­na­tio­nales d’a­dap­ta­tion. Or, elles peuvent pâtir du chan­ge­ment cli­ma­tique et des mesures d’a­dap­ta­tion seraient néces­saires tant pour les éco­sys­tèmes fores­tiers que pour les popu­la­tions locales et les sec­teurs fores­tiers. De plus, elles pro­duisent des ser­vices éco­sys­té­miques qui faci­litent l’a­dap­ta­tion au chan­ge­ment cli­ma­tique d’autres sec­teurs éco­no­miques et, plus lar­ge­ment, de la socié­té. Ce rôle est cru­cial pour les pays en déve­lop­pe­ment : la forêt four­nit des biens aux popu­la­tions locales et réduit l’ex­po­si­tion aux évé­ne­ments climatiques.

Les forêts contri­buent à réduire la vul­né­ra­bi­li­té des popu­la­tions et des sec­teurs éco­no­miques liés – eau, hydro­élec­tri­ci­té, trans­ports, etc. – face au chan­ge­ment cli­ma­tique. Pour­tant, cela n’est pas pris en compte dans les poli­tiques inter­na­tio­nales ou natio­nales et dans les pro­jets locaux d’a­dap­ta­tion, pour la plu­part limi­tés à une approche sectorielle.


Forêts pro­tec­trices

Au Cos­ta Rica, l’in­ten­si­té des pluies a aug­men­té ces der­nières années, accrois­sant l’é­ro­sion et la sédi­men­ta­tion dans les bar­rages hydro­élec­triques. Les forêts pro­té­geant les sols, leur conser­va­tion est per­çue comme une mesure d’a­dap­ta­tion par le sec­teur hydro­élec­trique. En Indo­né­sie, les forêts sta­bi­lisent les ver­sants et réduisent les glis­se­ments de ter­rain, res­pon­sables de nom­breuses pertes humaines et maté­rielles qui, selon cer­taines études, pour­raient se mul­ti­plier dans le futur. En bri­sant les vagues, les man­groves et les forêts lit­to­rales d’A­sie pro­tègent les popu­la­tions et leurs biens lors des tem­pêtes, un rôle qui ira crois­sant avec l’aug­men­ta­tion pos­sible de la force des tem­pêtes et la mon­tée du niveau des mers cau­sée par le chan­ge­ment climatique.


Reconnaître les services rendus

L’ap­proche de l’a­dap­ta­tion basée sur les éco­sys­tèmes (ou EBA pour Eco­sys­tem-Based Adap­ta­tion) est appa­rue récem­ment dans les dis­cus­sions inter­na­tio­nales sur l’a­dap­ta­tion au chan­ge­ment cli­ma­tique. En 2008 et 2009, cer­tains pays et des ONG ont envoyé des pro­po­si­tions à la Conven­tion Cli­mat, plai­dant pour que l’E­BA, défi­nie comme une ges­tion durable des éco­sys­tèmes pour aider la socié­té à s’a­dap­ter, soit prise en compte dans les actions visant l’adaptation.

La forêt réduit la vul­né­ra­bi­li­té au chan­ge­ment climatique

Cer­taines pro­po­si­tions arguent pour une recon­nais­sance des ser­vices ren­dus par les éco­sys­tèmes, mais sans avan­cer de mesures concrètes, par exemple la rému­né­ra­tion des ser­vices envi­ron­ne­men­taux. L’EBA pour­rait être plus effi­cace et durable éco­lo­gi­que­ment, éco­no­mi­que­ment et socia­le­ment qu’une adap­ta­tion fon­dée exclu­si­ve­ment sur la mise en place d’in­fra­struc­tures, par exemple des inves­tis­se­ments dans des réser­voirs et des digues pour faire face aux impacts du chan­ge­ment cli­ma­tique. Bien adap­tée aux socié­tés dépen­dant des res­sources natu­relles, l’E­BA peut com­plé­ter d’autres d’ap­proches dans d’autres contextes.


Paie­ments pour ser­vices envi­ron­ne­men­taux au Cos­ta Rica
© Bru­no Locatelli

Ser­vices rémunérés

Les paie­ments pour ser­vices envi­ron­ne­men­taux (PSE) sont appa­rus il y a une quin­zaine d’an­nées. Les béné­fi­ciaires de ces ser­vices rému­nèrent les ges­tion­naires des éco­sys­tèmes pour les ser­vices four­nis. Les PSE impliquent des tran­sac­tions volon­taires et contrac­tuelles pour un ou plu­sieurs ser­vices bien défi­nis. De nom­breux PSE ont été mis en place dans le monde. Depuis 1997, le Cos­ta Rica rému­nère les pro­prié­taires ter­riens pour quatre ser­vices (séques­tra­tion du car­bone, bio­di­ver­si­té, ser­vices liés aux bas­sins ver­sants, beau­té du pay­sage) four­nis par les forêts natu­relles, les plan­ta­tions fores­tières et l’a­gro­fo­res­te­rie. Leur effi­ca­ci­té tient à de nom­breux fac­teurs et leurs effets posi­tifs dépassent sou­vent les aspects envi­ron­ne­men­taux. Néan­moins, les PSE ne sont qu’un outil par­mi d’autres.


Conjuguer atténuation et adaptation

Les approches basées sur les éco­sys­tèmes peuvent donc être uti­li­sées autant pour l’at­té­nua­tion que pour l’a­dap­ta­tion. Les inter­ac­tions entre ces deux approches peuvent être posi­tives ou néga­tives. Conser­ver les forêts pour atté­nuer le chan­ge­ment cli­ma­tique à l’é­chelle pla­né­taire peut accroître la pro­duc­tion de ser­vices éco­sys­té­miques locaux et favo­ri­ser l’a­dap­ta­tion des socié­tés locales – comme un pro­jet d’a­dap­ta­tion fon­dé sur les éco­sys­tèmes contri­bue­ra à conser­ver les forêts et leur car­bone, et donc à atté­nuer le chan­ge­ment cli­ma­tique. Des syner­gies sont donc possibles.

Mais les mesures d’at­té­nua­tion peuvent aus­si nuire à l’a­dap­ta­tion des popu­la­tions locales. Par exemple, en limi­tant la défo­res­ta­tion, on peut inter­dire, ou réduire, l’ac­cès des popu­la­tions locales aux res­sources natu­relles et donc res­treindre les pos­si­bi­li­tés de déve­lop­pe­ment et d’a­dap­ta­tion. La seule pré­sence d’é­co­sys­tèmes four­nis­sant des ser­vices est insuf­fi­sante. Encore faut-il que les popu­la­tions vul­né­rables puissent en béné­fi­cier, qu’elles dis­posent de droits sur les res­sources et qu’elles puissent accé­der à celles-ci. Des garde-fous sont donc néces­saires pour que les pro­jets d’at­té­nua­tion ne lèsent pas les popu­la­tions locales.

Ajuster en permanence les politiques

L’a­dap­ta­tion et l’at­té­nua­tion ne se limitent pas aux ser­vices éco­sys­té­miques. Elles s’ins­crivent dans la pro­blé­ma­tique plus large du déve­lop­pe­ment durable.

Des garde-fous sont néces­saires pour ne pas léser les popu­la­tions locales

Elles sup­posent que les popu­la­tions locales dis­posent, sur le long terme, de moyens d’exis­tence diver­si­fiés, leur per­met­tant notam­ment d’é­vi­ter la défo­res­ta­tion ou la dégra­da­tion des forêts. Elles impliquent aus­si de créer des réseaux où popu­la­tions, ins­ti­tu­tions natio­nales ou locales puissent échan­ger connais­sances et expé­riences, coor­don­ner leurs pra­tiques. Enfin elles demandent flexi­bi­li­té et sou­plesse pour s’a­dap­ter aux évo­lu­tions rapides et aux éven­tuels impacts néga­tifs des mesures prises. Cela sup­pose d’ob­ser­ver et d’a­na­ly­ser les effets des mesures, de faire des pro­po­si­tions d’a­jus­te­ment et de les mettre en pratique.

Adap­ta­tion et développement
La dis­tinc­tion entre déve­lop­pe­ment durable et adap­ta­tion au chan­ge­ment cli­ma­tique n’est pas claire. De nom­breuses mesures pro­po­sées pour l’a­dap­ta­tion (par exemple, ren­for­cer les capa­ci­tés ou diver­si­fier les reve­nus) sont mises en oeuvre depuis long­temps dans les pro­jets de déve­lop­pe­ment. De plus, avant d’an­ti­ci­per pour s’a­dap­ter aux condi­tions futures, les popu­la­tions doivent d’a­bord pou­voir répondre aux stress actuels. Entre les acti­vi­tés de déve­lop­pe­ment et les acti­vi­tés d’a­dap­ta­tion existe un conti­nuum. De nom­breux scien­ti­fiques plaident donc pour inté­grer sys­té­ma­ti­que­ment l’a­dap­ta­tion dans le déve­lop­pe­ment. D’autres voient dans le chan­ge­ment cli­ma­tique une pos­si­bi­li­té de faire avan­cer le déve­lop­pe­ment durable.

Conci­lier les enjeux d’en­vi­ron­ne­ment glo­bal et de déve­lop­pe­ment local implique non seule­ment de créer des liens entre les mesures d’a­dap­ta­tion et d’at­té­nua­tion, mais aus­si d’in­té­grer les deux approches dans les poli­tiques fores­tières, envi­ron­ne­men­tales et ter­ri­to­riales. Par exemple, les poli­tiques de déve­lop­pe­ment ou de conser­va­tion de la nature trai­te­raient de l’a­dap­ta­tion des popu­la­tions locales et des éco­sys­tèmes au chan­ge­ment cli­ma­tique, et béné­fi­cie­raient aus­si de finan­ce­ments inter­na­tio­naux pour leur contri­bu­tion à l’atténuation.

Une gouvernance à plusieurs niveaux

Une telle inté­gra­tion sup­pose de mettre en place de nou­velles formes de gou­ver­nance, locale, natio­nale et inter­na­tio­nale. Par exemple, il est indis­pen­sable de créer des liens entre ins­ti­tu­tions et entre sec­teurs, entre ceux qui gèrent les éco­sys­tèmes et ceux qui béné­fi­cient de leurs ser­vices. Direc­te­ment concer­nés, les acteurs locaux sont appe­lés à jouer un rôle majeur dans l’in­té­gra­tion des poli­tiques. Pour que les poli­tiques soient effi­caces et équi­tables, leurs inté­rêts doivent être repré­sen­tés dans l’é­la­bo­ra­tion et la mise en oeuvre. Cela sup­pose de défi­nir leurs droits, rôles, res­pon­sa­bi­li­tés, par exemple au sein de plates-formes d’é­change et de négo­cia­tion à créer. Cette impli­ca­tion sup­pose que, outre les poli­tiques inter­na­tio­nales et natio­nales, les déci­sions per­ti­nentes puissent se prendre à l’é­chelle locale.

Impliquer les chercheurs


Ate­lier par­ti­ci­pa­tif sur la vul­né­ra­bi­li­té et le cli­mat avec une com­mu­nau­té fores­tière au Cameroun

Outre leur uti­li­té dans l’at­té­nua­tion et dans l’a­dap­ta­tion, les PSE peuvent être conçus comme un des outils per­met­tant de conju­guer atté­nua­tion et adap­ta­tion. Une telle concep­tion sup­pose de dis­po­ser de nou­velles connais­sances : rôle des ser­vices éco­sys­té­miques, mise au point des moda­li­tés d’ap­pli­ca­tion (rému­né­ra­tion ; sui­vi et éva­lua­tion), éla­bo­ra­tion de cadres régle­men­taires, liens avec d’autres outils… Des connais­sances que la recherche a toute légi­ti­mi­té de pro­duire. Les scien­ti­fiques peuvent être aus­si mobi­li­sés comme média­teurs entre déci­deurs poli­tiques et acteurs locaux, faci­li­tant les trans­ferts d’in­for­ma­tions, s’im­pli­quant dans des pla­tes­formes de dia­logue entre cher­cheurs, poli­tiques et citoyens.

Un double défi

Déve­lop­per des poli­tiques et des mesures inté­grant l’a­dap­ta­tion et l’at­té­nua­tion repré­sente des défis, ain­si bien scien­ti­fiques que poli­tiques. Les forêts et aus­si les sys­tèmes agri­coles, agro­fo­res­tiers ou syl­vo­pas­to­raux sont per­ti­nents pour réflé­chir à l’in­té­gra­tion de dif­fé­rents usages des terres et des ser­vices éco­sys­té­miques ren­dus dans une approche de pay­sages mul­ti­fonc­tion­nels. Ces défis valent la peine d’être rele­vés pour que la ges­tion des forêts et de l’a­gri­cul­ture béné­fi­cie à l’en­vi­ron­ne­ment glo­bal et contri­bue au déve­lop­pe­ment local, sous le cli­mat d’au­jourd’­hui et sous celui de demain.

Bru­no Loca­tel­li Cirad : www.cirad.fr/ur/bsef

POUR EN SAVOIR PLUS

• GUARIGUATA M., CORNELIUS J., LOCATELLI B., FORNER C., SÁNCHEZ-AZOFEIFA G. A., 2008. » Miti­ga­tion needs adap­ta­tion : tro­pi­cal fores­try and cli­mate change « . Miti­ga­tion and Adap­ta­tion Stra­te­gies for Glo­bal Change 13 : 793–808.
• KLEIN R. J. T., SCHIPPER E. L. F. & DESSAI S., 2005. » Inte­gra­ting miti­ga­tion and adap­ta­tion into cli­mate and deve­lop­ment poli­cy : three research ques­tions « . Envi­ron­men­tal Science & Poli­cy, 8 : 579–588.
• LOCATELLI B., KANNINEN M., BROCKHAUS M., COLFER C. J. P., MURDIYARSO D. and SANTOSO H., 2008. » Facing an uncer­tain future : how forests and people can adapt to cli­mate change ? » Forest Pers­pec­tives, n° 5. CIFOR, Bogor, Indo­ne­sia, 97 p.
• LOCATELLI B., ROJAS V., SALINAS Z., 2008. » Impacts of pay­ments for envi­ron­men­tal ser­vices on local deve­lop­ment in nor­thern Cos­ta Rica : a fuz­zy mul­ti-cri­te­ria ana­ly­sis « . Forest Poli­cy and Eco­no­mics 10 (5) : 275–285.
• Secre­ta­riat of the Conven­tion on Bio­lo­gi­cal Diver­si­ty, 2009. » Connec­ting Bio­di­ver­si­ty and Cli­mate Change Miti­ga­tion and Adap­ta­tion : report of the Second Ad Hoc Tech­ni­cal Expert Group on Bio­di­ver­si­ty and Cli­mate Change « . Mon­treal, Tech­ni­cal Series n° 41, 126 p.
• TURNERW. R., OPPENHEIMER M. & WILCOVE D. S., 2009. » A force to fight glo­bal war­ming « . Nature, 462 : 278–279.
• World Bank, 2008. » Conve­nient solu­tions for an incon­ve­nient truth : eco­sys­tem based approaches to cli­mate change « . Envi­ron­ment Depart­ment, The World Bank, Washing­ton DC, 91 p.

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Jean de Bodmanrépondre
23 septembre 2010 à 15 h 32 min

ET LA VITICULTURE ?
Comme d’ha­bi­tude, c’est un bon dos­sier que nous fait la JR.On y parle de tous les sujets agricoles,dans la plu­part de leur dimensions,y com­pris le com­merce exté­rieur ; enfin presque tous les sujets…Car il est impos­sible , à la lec­ture de ce dos­sier, d’i­ma­gi­ner une seule seconde que la viti­cul­ture (hors spi­ri­tueux) repré­sen­tait en 2009 à elle seule en France 92% de l’ex­cé­dent com­mer­cial agroa­li­men­taire .Le vin et la vigne appa­raît inci­dem­ment une fois dans les 46 pages pour évo­quer le retard de la date des vendanges.C’est bien maigre pour une culture qui façonne de nom­breux pay­sages fran­çais , cer­tai­ne­ment plus fine­ment que la forêt…et qui est le second poste excé­den­taire du com­merce extérieur !

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