Albert Pérard (1900), un père du mètre
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le numéro consacré à « La mesure au cœur des sciences et de l’industrie ». Petit-fils d’Albert Pérard (1900), je voudrais rappeler les travaux de mon grand-père maternel.
Albert Pérard est entré au Bureau international des poids et mesures quelques années après sa sortie de l’X et y a terminé comme directeur. Il a passé toute sa carrière au pavillon de Breteuil, se consacrant à la métrologie. Il a joué un rôle important dans la définition du mètre à partir d’une longueur d’onde d’une raie spectrale, préconisant de retenir une raie du krypton.
La définition du mètre, fondée depuis 1989 sur le prototype international de platine iridié, a été abrogée en 1960, quelques jours avant sa mort. Elle a, depuis, été rattachée à la vitesse de la lumière en 1983.
Élu membre de l’Académie des sciences en 1943, il a aussi été président du Bureau des longitudes, de la Société française de physique et de la Société astronomique de France.