Antartica
Antartica est un petit livre, 66 pages, mais un contenu qui a du sens, surtout dans ces temps que vit l’entreprise ! Philippe Bismut a débuté sa carrière dans le secteur public. Fasciné par la révolution numérique, il s’engage pendant plusieurs années dans l’industrie électronique puis dans les services électroniques. Embauché par une société américaine pour diriger sa filiale française, il découvre un management animé par un objectif de rentabilité qui est impensable à court terme et quitte l’entreprise. Chassé pour un poste de patron de la filiale d’une entreprise britannique, qui cadre parfaitement avec son expérience et ses capacités et, malgré des mises en garde, il est embauché comme directeur de la filiale française.
Et Philippe Bismut revit la même histoire : management autoritaire et incompréhension des problèmes spécifiques de la filiale. Le président, avec dureté, voire méchanceté, ne connaît que les rentabilités élevées et la méthode forte. La maison mère ne comprend pas le marché de sa filiale française : celle-ci a une activité importante de mise à disposition de personnel de technicité moyenne chez le client ; et ce qu’on lui demande, ce sont des prestations de haute technicité, à forte valeur ajoutée, ce qui exige un changement du personnel… et Philippe se fait virer !
Exemple intéressant de difficultés liées à des approches différentes ! Les affaires sont mondiales et le personnel international. Et cette tendance ne devrait que s’accentuer : le périmètre des entreprises est de plus en plus variable et le personnel de plus en plus amené à travailler avec du personnel d’autres cultures !