AREVA NP : acteur de référence de la filière nucléaire

Quelques mots sur la filière nucléaire française aujourd’hui ?

Aujourd’hui, la filière nucléaire fran­çaise regroupe près de 2 500 entre­prises et emploie plus de 200 000 per­sonnes. C’est la troi­sième filière indus­trielle fran­çaise après l’aéronautique et l’automobile.

Du fait de son acti­vi­té et le renou­vel­le­ment des effec­tifs, et dans la mesure où le parc nucléaire est pré­ser­vé, la filière pré­voit des recru­te­ments impor­tants d’ici 2020. 

Concrè­te­ment, notre filière sert les 58 réac­teurs nucléaires d’EDF et répond aux prio­ri­tés stra­té­giques de la France : dimi­nu­tion des émis­sions de CO2, sécu­ri­té de l’approvisionnement, com­pé­ti­ti­vi­té des entre­prises, pré­ser­va­tion du pou­voir d’achat des ménages, main­tien de l’emploi indus­triel qua­li­fié et maî­trise d’un savoir-faire tech­no­lo­gique de pointe. 

Les pre­miers réac­teurs nucléaires ont vu le jour dans les années 70. À la fin des années 90, la filière a arrê­té d’investir dans de nou­veaux réac­teurs. Nous assis­tons actuel­le­ment à la relance de l’activité avec de nou­veaux inves­tis­se­ments dans les réac­teurs EPR issus de la der­nière vague de tech­no­lo­gies de pointe. 

En effet, aujourd’hui, la filière s’est recons­ti­tué une capa­ci­té de conce­voir et de construire de nou­veaux réac­teurs. Le pro­gramme nucléaire anglais à Hink­ley Point illustre cette reprise de l’activité qui a débu­té il y a une dizaine d’années.

Par ailleurs, nous consta­tons une acti­vi­té impor­tante pour l’extension de la durée de vie des parcs existants. 

Dans ce contexte, quel est le périmètre d’action d’AREVA NP ?

AREVA NP inter­vient dans le cadre de l’exécution de grands pro­jets qui passent par l’ingénierie, la construc­tion et la mise en ser­vice de chau­dières nucléaires. Nous assu­rons éga­le­ment des ser­vices sur la base ins­tal­lée pour pro­cé­der à la main­te­nance de réac­teurs en activité. 

D’autre part, nous four­nis­sons du com­bus­tible pour les réac­teurs à l’échelle mondiale. 

À tra­vers notre acti­vi­té Com­po­sants, nous fabri­quons des équi­pe­ments lourds et mobiles pour les cen­trales nucléaires, de type cuves, pompes pri­maires, géné­ra­teurs de vapeur… 

Enfin, notre acti­vi­té Contrôle com­mande nous per­met de garan­tir un haut niveau de sûre­té aux cen­trales que nous équi­pons. La mis­sion d’AREVA NP est claire : « high per­for­ming people and tech­no­lo­gies for safe and com­pe­ti­tive nuclear plants world­wide ». Notre rôle est donc de contri­buer, entre autres, à l’augmentation de la durée de vie des cen­trales nucléaires dans le monde. 

Nous par­ti­ci­pons éga­le­ment à la construc­tion de nou­velles cen­trales avec des réac­teurs der­nière géné­ra­tion, l’EPR, aus­si bien en France qu’à l’étranger.

AREVA NP dispose d’un savoir-faire considérable en ingénierie du nucléaire.
Comment cela se traduit-il ?

Contrôle visuel dimen­sion­nel des crayons de grappes de contrôle. Ate­lier grappes. © AREVA, CARILLO GEORGES

AREVA NP est certes l’expert de la chau­dière nucléaire aus­si bien en France qu’à l’étranger. Notre direc­tion tech­nique compte plus de 2 000 ingé­nieurs et nous avons 3 500 bre­vets dans notre portefeuille. 

Nous par­ti­ci­pons à 60 % des opé­ra­tions d’augmentation de durée de vie des cen­trales nucléaires dans le monde entier, en France, mais aus­si aux États-Unis ou en Europe de l’Est.

Notre acti­vi­té inter­na­tio­nale est moins connue alors que nous par­ti­ci­pons régu­liè­re­ment à des opé­ra­tions de main­te­nance et de déve­lop­pe­ment de bases nucléaires dans le monde. 

Qu’en est-il des perspectives du nucléaire aussi bien en France qu’à l’export ?

La puis­sance de la capa­ci­té nucléaire ins­tal­lée en 2015 s’élevait à 382 GW élec­triques nets. 11 % de la pro­duc­tion élec­trique mon­diale est d’origine nucléaire. Nous nous atten­dons à ce que cette capa­ci­té ins­tal­lée aug­mente d’ici 2040 sous l’impulsion de pays émer­gents qui ont déci­dé de se doter de l’énergie nucléaire. 

En paral­lèle, sur les pays plus matures, nous assis­tons à l’extension de durée de vie des réac­teurs du parc exis­tant, à la mise en ser­vice de réac­teurs de nou­velle géné­ra­tion, les EPR, pour sub­sti­tuer cer­tains réac­teurs ou accom­pa­gner l’évolution et la struc­tu­ra­tion du nou­veau mix énergétique. 

En France, en col­la­bo­ra­tion avec EDF, nous sommes un des prin­ci­paux acteurs du grand caré­nage qui vise à étendre la durée de vie des ins­tal­la­tions existantes. 

Sur le volet international, quel sera le rôle d’AREVA NP ?

Nous sommes pré­sents à l’international avec tout notre por­te­feuille, incluant les chau­dières et les réac­teurs EPR. Actuel­le­ment, aux côtés de Mit­su­bi­shi Hea­vy Indus­tries (MHI), nous sommes co-chau­dié­riste sur le réac­teur Atmea 1, d’une puis­sance de 1 200 MW. Nous voyons des pers­pec­tives en Afrique du Sud, au Viet­nam, en Tur­quie, en Amé­rique latine, en I^nde… 

Nous pre­nons part à ces pro­jets tout en res­tant ali­gnés sur EDF, l’ensemblier de la filière pour les pro­grammes à l’international. AREVA NP par­ti­cipe aus­si à la mise en place de briques technologiques. 

Nous avons, en effet, la capa­ci­té d’intervenir sur toutes les tech­no­lo­gies, quel que soit le pro­jet aus­si bien sur un ser­vice de base ins­tal­lée que dans le cadre d’un pro­gramme de construction. 

Et pour conclure ?

Il y a un ali­gne­ment des forces entre EDF, AREVA et AREVA NP qui va nous per­mettre de ren­for­cer notre posi­tion mon­diale tout en res­tant au ser­vice de la France et de l’énergie nucléaire dans le monde. 

Ce sont des pro­jets avec des enjeux finan­ciers et tech­niques consi­dé­rables, mais cela est sur­tout une aven­ture humaine excep­tion­nelle, gui­dée par nos valeurs qui sont tout d’abord la sécu­ri­té et la sûre­té, le futur, la per­for­mance, l’intégrité et, last but not least, la pas­sion dont font preuve chaque jour nos collaborateurs.

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