Au service de la protection des militaires
Depuis le premier janvier 2020, l’AGPM et le GMPA ont fusionné pour donner naissance à Tégo. Le général Patrick Aubert, secrétaire général adjoint de ce nouvel acteur de l’assurance affinitaire, axé sur les militaires et les fonctionnaires chargés d’une mission de sécurité, nous en dit plus.
Tégo est le fruit de la fusion entre deux acteurs historiques de la protection sociale, l’AGPM et le GMPA. Dites-nous-en plus ?
Ces deux associations créées à l’issue de la Seconde Guerre mondiale avaient la même vocation originelle : proposer aux militaires une assurance prévoyance dans des conditions économiques soutenables avec des garanties adaptées à leur statut et aux risques auxquels ils s’exposent.
Au fil des décennies, ces associations ont étendu leur offre (santé, retraite, assurances de biens…).
Plus récemment, face à un marché de plus en plus concurrentiel, nous avons jugé pertinent de joindre les forces de ces deux associations qui ont une mission et une expertise communes sur la même niche affinitaire. Dans ce contexte, un premier contrat commun de complémentaire santé, Fortégo, a été lancé à l’occasion du dernier référencement. La fusion a été votée en 2019. Depuis le premier janvier 2020, les associations AGPM et GMPA ont laissé la place à Tégo qui regroupe dorénavant les 1.1 million d’adhérents des deux associations originelles.
Aujourd’hui, quel est le positionnement de Tégo ?
Offrir à nos adhérents la couverture du risque propre à leur métier en prenant en compte les contraintes actuelles et les évolutions connues par ces métiers. Notre ambition est d’être l’acteur majeur dans la prise en charge de ce risque militaire. Dans cette démarche, nous capitalisons sur l’expertise et le cœur de métier historique des deux associations qui ont donné naissance à Tégo.
Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ? Vos principaux enjeux ?
Notre objectif est double :
- Proposer à nos adhérents la meilleure protection possible pour que les risques pris à titre professionnel et personnel soient couverts ;
- Mener notre mission d’œuvre sociale : nous accompagnons nos adhérents en situation de fragilité particulière selon un principe d’aide sociale désintéressée en nous appuyant sur notre réseau national de délégués et notre plateau téléphonique spécialisé sur les questions sociales.
C’est la combinaison de ces deux missions qui fait l’originalité de notre service et qui nous permet également de remplir l’objet de notre Association de Loi 1901.
Le 16 janvier dernier, s’est tenue la remise du prix Tégo de la solidarité. Quelques mots sur ce prix et les lauréats ?
Depuis 2016, le Prix Tégo de la Solidarité récompense des initiatives solidaires vis-à-vis des militaires, qu’elles soient à leur lancement ou déjà structurées. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de notre œuvre sociale.
Pour l’édition 2020, nous avons eu 4 lauréats :
Le PRIX SOLIDAIRE a été remis à Christophe Papillon pour l’association « Papillon marche sur l’Antarctique » : connu pour ses défis sportifs qu’il réalise exclusivement dans une logique de solidarité, Christophe Papillon, ancien sous-officier de l’armée de terre ambitionne de traverser l’Antarctique à pied, en solitaire et sans assistance. Les fonds obtenus dans ce cadre seront reversés à l’association qui vient en aide aux veuves et orphelins des soldats morts pour la France ;
Le PRIX DE L’ENTRAIDE a été remis au Foyer d’Entraide de la Légion Étrangère pour l’acquisition de matériel médical afin d’éviter de réaliser des examens invasifs et douloureux pour les patients, des allers-retours à l’hôpital… ;
Le PRIX DU JURY a été remis à la RÉGION GENDARMERIE DE BRETAGNE pour l’acquisition de joëlettes, des fauteuils adaptés au transport d’enfants handicapés et de militaires blessés dans le cadre de raids sportifs ;
Le PRIX COUP DE POUCE a été remis à l’association Atelier Cœur de Motard qui œuvre à l’accompagnement du blessé dans sa démarche de reconversion : le Prix Tégo va permettre l’acquisition d’un véhicule utilitaire disposant de matériel pour réaliser des ateliers de formation en maintenance mécanique, mais aussi de donner plus de visibilité à l’association et de consolider son réseau de partenaires susceptibles d’accueillir des blessés en reconversion.