Dominique MAILLY
Dominique MAILLY
Directeur de recherche 1ère classe au CNRS
Il reçoit le diplome d'ingénieur de l'École Supérieure d'Electricité France en 1980. Thèse de doctorat délivrée par l'Université d'Orsay en 1983. Post doc au Département de Physique de University of Berkeley en 1984 dans le groupe du Prof. Packard .
Il rejoint le CNRS comme chargé de recherche au Laboratoire de Microstructures et de Microélectronique à Bagneux en 1985 pour y developper les techniques de nanofabrication et la physique mésoscopique. Responsable du groupe physique mésoscopique en 1993.
Depuis 2001 à rejoint le Laboratoire de Photonique et de Nanostructures, le LPN un laboratoire de 100 personnes permanent et 1000m2 de salle blanche. Devient le responsable du groupe de Physique et Technologie des Nanostructures incluant 9 chercheurs, un ingénieur et 2 techniciens.
En september 2006 devient directeur adjoint du LPN et son directeur depuis 2012.
150 publications.
Silver medal of the CNRS in 2002.
Thèmes de recherches:
Depuis mon entrée au CNRS je me suis intéressé à la physique des nanostructures. J'ai pour cela tout d'abord contribué au développement au L2M de la recherche technologique sur les techniques de nanofabrication et plus particulièrement la lithographie électronique. Paralèllement j'ai monté des expériences de transport à très basse température et fort champ magnétique.
Mes activités de recherches ont été partagées entre des activités propres menées au laboratoire et des activités menées en collaboration avec de nombreux laboratoires français et étrangers.
Parmi les sujets de physique mésoscopique que j'ai développés je citerais: la localisation faible, les courants permanents, les effets de cohérence quantique dans les systèmes comprenant des impuretés magnétiques, les effets de topologie de réseaux complexes, les effets mésoscopiques dans les systèmes normal/supraconducteur, les interféromètres électroniques dans l'effet Hall quantique.
L'étude des courants permanents m'a amené à développer une technique originale de mesure d'aimantation de nano-objet unique, les microSQUID, qui ont été par la suite utilisés avec beaucoup de succès pour des mesures de nanomagnétisme.