Bruno Cattan directeur d'X-UP

Bruno Cattan (X93) : « X‑UP se distingue par l’excellence de son accompagnement »

Dossier : Nouvelles du platâlMagazine N°795 Mai 2024
Par Alix VERDET

Bru­no Cat­tan (X93) est char­gé de la Direc­tion entre­pre­neu­riat et inno­va­tion (DEI) de l’X depuis 2021. En 2015 l’École poly­tech­nique avait lan­cé plu­sieurs ini­tia­tives en faveur de l’entrepreneuriat dont la créa­tion du Drahi‑X Nova­tion Cen­ter et de la DEI, des­ti­nés à repé­rer et à accom­pa­gner les pépites entre­pre­neu­riales issues des rangs de l’X et du pla­teau de Paris-Saclay. La stra­té­gie de l’École vise aujourd’hui à com­plé­ter une action déjà signi­fi­ca­tive, afin d’offrir, avec le ren­for­ce­ment de son incu­ba­teur X‑UP, un conti­nuum d’accompagnement sur tout le par­cours des entre­pre­neurs, des alum­ni et notam­ment des élèves qui veulent se lan­cer dans la créa­tion d’une start-up deep tech.

Peux-tu nous rappeler les étapes de création du Drahi‑X Novation Center et de la DEI ?

Le Drahi‑X Nova­tion Cen­ter est le centre d’innovation et d’entrepreneuriat de l’École, ouvert en 2015, au sein duquel se trouve la DEI. Nous y menons trois acti­vi­tés : la sen­si­bi­li­sa­tion des élèves et étu­diants de l’École à l’innovation par la pra­tique au sein de notre espace de pro­to­ty­page X‑FAB, en liai­son avec le corps ensei­gnant ; l’accompagnement de start-up tech­no­lo­giques issues de tous hori­zons au sein de notre incu­ba­teur X‑UP ; et l’hébergement de pro­jets inno­vants d’organisations publiques ou pri­vées par­te­naires de l’École. L’action de la DEI vise aus­si à enri­chir et à faire rayon­ner l’écosystème entre­pre­neu­rial de l’X – notam­ment par l’organisation avec la Fon­da­tion de l’X des prix Pivin, Geron­deau, et par des échanges régu­liers avec Poly­tech­nique Ven­tures – et aus­si à orga­ni­ser des évé­ne­ments avec IP Paris comme la Nuit de l’entrepreneuriat étu­diant Innov’Night.

La genèse du Drahi‑X Nova­tion Cen­ter est liée au constat fait par l’École au cours de la pre­mière par­tie des années 2010 : l’entrepreneuriat était sous-repré­sen­té à Poly­technique. En 2015, trois nou­veaux dis­po­si­tifs ont été déployés : un nou­veau dépar­te­ment d’enseignement et de recherche sur le Mana­ge­ment de l’innovation et de l’entrepreneuriat (MIE) ; les prix de la Fon­da­tion de l’X – dans le cadre de sa deuxième cam­pagne – pour sou­te­nir l’entrepreneuriat des futurs diplô­més et des jeunes diplô­més poly­tech­ni­ciens ; et enfin le Drahi‑X Nova­tion Cen­ter et son incu­ba­teur X‑UP, des­ti­né à repé­rer et à accom­pa­gner les pépites entre­pre­neu­riales issues des rangs de l’X et du pla­teau de Paris-Saclay. À l’époque, n’existait que l’incubateur Incu­bAl­liance dont l’École était partenaire.

« Le Drahi‑X Novation Center et son incubateur X‑UP repère et à accompagne les pépites entrepreneuriales issues des rangs de l’X et du plateau de Paris-Saclay. »

Depuis son lan­ce­ment en 2015, le Drahi‑X Nova­tion Cen­ter pro­po­sait aux start-up le pro­gramme d’incubation X‑UP, ouvert à tous, et une pépi­nière qui s’appelait X‑Tech pour les héber­ger, sans que le tout ne com­mu­nique vrai­ment. L’incubateur X‑UP était par ailleurs modeste – 6 start-up par pro­mo – et com­plè­te­ment géné­ra­liste, ce qui ne per­met­tait pas d’attirer des entre­prises qui vou­laient faire de l’open inno­va­tion ou des fonds d’investissement spé­cia­li­sés. Puis, en 2019, le Drahi‑X Nova­tion Cen­ter a été agran­di avec plus d’espaces de pro­to­ty­page, des bureaux, des salles de réunion, per­met­tant de com­men­cer à accueillir au sein du centre d’autres dépar­te­ments de l’École et aus­si des équipes d’innovation de grandes entre­prises ou d’agences publiques.

Début 2022, nous avons lan­cé un plan de trans­for­ma­tion du centre avec plu­sieurs objec­tifs : recréer des uni­tés de lieu, créer de l’animation interne, fédé­rer la com­mu­nau­té de nos entre­pre­neurs, connec­ter le Drahi‑X Nova­tion Cen­ter avec l’écosystème de Paris-Saclay (French Tech Paris-Saclay, EPA Paris-Saclay, Essonne Déve­lop­pe­ment, France Digi­tale…), pro­fes­sion­na­li­ser l’équipe de l’incubateur, et enfin retra­vailler nos offres pour deve­nir visibles, lisibles et cré­dibles dans un contexte de concur­rence accrue entre les struc­tures d’accompagne­ment à l’entrepreneuriat en région parisienne.

Quel a été ton parcours avant de rejoindre la DEI ?

Je suis X93, diplô­mé de Poly­tech­nique et de Télé­com Paris. J’ai pas­sé toute ma vie dans la tech et dans l’innovation au sein de deux sec­teurs : les télé­coms et l’audiovisuel. J’ai tra­vaillé sept ans dans la télé­pho­nie mobile, sec­teur en plein boom en 1998, contri­buant au déve­lop­pe­ment des pre­miers télé­phones GPRS de Moto­ro­la, puis j’ai évo­lué chez Nokia et dans une start-up. Je me suis un peu arrê­té en 2004 car j’ai eu des jumeaux ! 

Ensuite j’ai eu envie de sor­tir des entre­prises qui fai­saient la tech pour aller dans des entre­prises qui uti­li­saient la tech. Je suis entré dans le groupe Canal+ où j’ai évo­lué pen­dant onze ans. J’ai contri­bué à relan­cer le pro­ces­sus d’innovation tech­no­lo­gique du groupe à l’époque de l’arrivée de l’ADSL, de la TNT, de la 3G, du wifi dans les foyers… J’y ai énor­mé­ment appris sur les sujets de ges­tion de pro­duit et de stra­té­gie d’innovation. Notre plus belle réus­site est d’avoir pro­to­ty­pé la télé­vi­sion sur inter­net en 2007, ce qui a ensuite don­né lieu au lan­ce­ment des offres de télé­vi­sion en strea­ming du groupe. Par la suite je me suis occu­pé du pas­sage au tout numé­rique (extinc­tion du réseau ana­lo­gique, déploie­ment de la TNT, migra­tion des abonnés). 

Et plus tard j’ai été direc­teur tech­nique et digi­tal de Canal+ Over­seas (Afrique, Viêt­nam, outre-mer…) avec de grands enjeux de trans­for­ma­tion busi­ness et tech­no­lo­giques. J’ai eu la chance de tra­vailler avec tous les métiers chez Canal+, dans une vraie culture de la trans­ver­sa­li­té. Enfin, après cinq ans chez Eutel­sat, j’ai vou­lu don­ner une autre cou­leur à ma car­rière et j’ai pos­tu­lé pour être direc­teur de l’entrepreneuriat et de l’innovation à l’École polytechnique.

Espace de coworking d'X-UP dans le hall du bâtiment.
Espace de cowor­king dans le hall du bâtiment.

X‑UP propose désormais trois nouvelles offres : X‑UP Create, X‑UP Scale et X‑UP Access. Qu’est-ce qui a motivé ces innovations ?

Nous fai­sons tous face à des défis majeurs comme le chan­ge­ment cli­ma­tique et le besoin de ren­for­cer l’autonomie stra­té­gique de la France et de l’Europe. L’innovation, troi­sième pilier stra­té­gique de l’École, peut et doit y contri­buer, en liai­son notam­ment avec les objec­tifs du plan France 2030. À l’École, elle revêt plu­sieurs formes.

C’est d’abord la réus­site de nos anciens qui créent des start-up à suc­cès : un quart des scale-up du Next40 ont été fon­dées par des anciens de l’X, bra­vo à eux ! C’est aus­si l’innovation issue de la recherche de nos 23 labo­ra­toires (trans­fert tech­no­lo­gique, recherche par­te­na­riale, spin-off). À ce sujet, nous œuvrons à ren­for­cer notre posi­tion en contri­buant aux objec­tifs ambi­tieux du plan Deep­Tech et des pôles uni­ver­si­taires d’innovation. La France crée moins de deux start-up par an pour 1 000 cher­cheurs ; nous sommes au-des­sus de la moyenne natio­nale avec plus de deux start-up par an pour 500 cher­cheurs – quand le Tech­nion et l’EPFL sont res­pec­ti­ve­ment à 15 et 30 par an – et nous sou­hai­tons dou­bler ce nombre d’ici 2027 !

« Notre ambition est de créer un environnement cohérent, propice à l’innovation, facilitant les interactions et les collaborations au sein de cet écosystème dynamique. »

Et l’innovation à l’X, c’est enfin, bien sûr, l’accompagne­ment à la créa­tion et au déve­lop­pe­ment de start-up. Pour ce faire, il m’a paru essen­tiel de ren­for­cer notre incu­ba­teur, de le rendre plus visible et plus influent. Notre approche consiste à pro­po­ser désor­mais un conti­nuum d’ac­compagne­ment bien défi­ni, à tra­vers trois offres prin­ci­pales : X‑UP Create (par­cours col­lec­tif), X‑UP Scale (accom­pa­gne­ment indi­vi­dua­li­sé) et X‑UP Access (accès à l’écosystème), cha­cune répon­dant à des besoins spé­ci­fiques des start-up à dif­fé­rents stades de leur déve­lop­pe­ment. Ce qui man­quait sur­tout, c’était X‑UP Scale, c’est-à-dire l’accompagnement après le lan­ce­ment de la start-up. 

Pour ce qui est de X‑UP Create, nous avons dou­blé la durée du pro­gramme et le nombre de start-up par pro­mo­tion, et fait en sorte que les pro­mos se super­posent – un peu comme les Jônes et les Roûjes ! – pour favo­ri­ser le par­tage d’expérience. Nous nous effor­çons éga­le­ment de thé­ma­ti­ser nos pro­grammes autour de sec­teurs clés tels que la green tech, la san­té et les indus­tries du futur (New Space, trans­port, mobi­li­té, robo­tique). J’ai éga­le­ment à cœur de déve­lop­per la Edtech parce que nous sommes une école, parce que ça fait par­tie de nos mis­sions péda­go­giques et parce que cela peut contri­buer à créer du lien avec le dépar­te­ment d’innovation péda­go­gique de l’École.

Notre ambi­tion est de créer un envi­ron­ne­ment cohé­rent, pro­pice à l’innovation, faci­li­tant les inter­ac­tions et les col­la­bo­ra­tions au sein de cet éco­sys­tème dyna­mique. Mon obses­sion est de créer un contexte favo­rable pour les entre­pre­neurs. Et la réus­site de notre mis­sion à la DEI, à mes yeux, se mesure par notre capa­ci­té à inté­grer plei­ne­ment l’accompagnement des pro­jets inno­vants et des start-up deep tech dans les mis­sions fon­da­men­tales de l’École poly­tech­nique. C’est aus­si l’objectif que je me suis per­son­nel­le­ment fixé.

Comment sélectionnez-vous les projets au sein de l’incubateur ?

Nous cher­chons à atti­rer des pro­jets à forte com­po­sante tech­no­lo­gique ou deep tech. Notre objec­tif s’étend au-delà de la deep tech au sens strict – défi­nie par Bpi­france comme néces­si­tant des inves­tis­se­ments signi­fi­ca­tifs en R & D, en pro­prié­té intel­lec­tuelle et en capi­taux – pour embras­ser un éven­tail plus large de pro­jets. Cela signi­fie aus­si que cer­tains pro­jets, bien qu’innovants – tels que ceux de l’économie sociale et soli­daire, des appli­ca­tions mobiles, des mar­ket places, ou issus de domaines hors de nos thé­ma­tiques prio­ri­taires – ne sont géné­ra­le­ment pas rete­nus, car ils peuvent être bien accom­pa­gnés ailleurs. Notre man­tra est que les start-up qui viennent chez nous aient besoin de toute la richesse de notre éco­sys­tème et que nous sachions les accom­pa­gner avec l’excellence qu’elles sont en droit d’attendre de l’École polytechnique.

« L’une de nos promesses uniques est l’accès à des infrastructures de prototypage de pointe, y compris à un laboratoire d’ingénierie biomédicale. »

L’une de nos pro­messes uniques est l’accès à des infra­struc­tures de pro­to­ty­page de pointe, y com­pris à un labo­ra­toire d’ingénierie bio­mé­di­cale, déployé récem­ment grâce au sou­tien du centre inter­dis­ci­pli­naire Engi­nee­ring for Health (E4H) de l’Institut Poly­tech­nique de Paris. Ce type de res­sources per­met aux start-up de béné­fi­cier direc­te­ment de l’expertise et des équi­pe­ments spé­cia­li­sés, sou­li­gnant l’importance de leur pré­sence phy­sique au sein de notre écosystème.

Enfin, avec le modèle éco­no­mique d’X‑UP Create, nous sommes asso­ciés aux start-up incu­bées via notre filiale X‑Création : X‑Création prend une par­ti­ci­pa­tion de 5 % dans les start-up, si bien que nous conti­nuons à les sou­te­nir à la sor­tie du pro­gramme, en par­ti­cu­lier dans leurs phases de levée de fonds.

Un exemple frap­pant est celui de My Bubble Health, une start-up enga­gée dans le sui­vi médi­cal des nou­veau-nés. Bien que l’équipe ne soit pas basée à Paris, ses membres conti­nuent de gra­vi­ter autour de notre éco­sys­tème, ce qui leur a per­mis de tis­ser des liens pré­cieux pour le déve­lop­pe­ment de leur pro­jet. Nous avons récem­ment par­ti­ci­pé ensemble au salon MedIn­Techs au cours duquel My Bubble Health a reçu le Prix du public. Cet exemple illustre l’importance pour les entre­pre­neurs de s’immerger dans notre envi­ron­ne­ment pour exploi­ter plei­ne­ment les res­sources et les oppor­tu­ni­tés disponibles.

Une machine en action dans l’espace usinage de l’X-FAB.
Une machine en action dans l’espace usi­nage de l’X‑FAB.

Qu’est-ce qui, selon toi, différencie X‑UP des autres incubateurs ?

Les pro­grammes de X‑UP se dis­tinguent par l’excellence de leur accom­pa­gne­ment, aux dires même de la French Tech Paris-Saclay. La noto­rié­té de l’École poly­tech­nique ouvre éga­le­ment de nom­breuses portes aux entre­pre­neurs. Et nous don­nons accès à de nom­breuses res­sources comme notre espace de pro­to­ty­page et des réseaux variés d’investisseurs. Notre incu­ba­teur n’est pas sim­ple­ment un espace de tra­vail ponc­tué de ren­contres men­suelles avec un start-up mana­ger ; il offre un sou­tien per­ma­nent, dense et com­plet, incar­nant la véri­table valeur ajou­tée que nous appor­tons à chaque entre­pre­neur. Et, en col­la­bo­ra­tion avec les autres incu­ba­teurs d’IP Paris, nous orga­ni­sons des grands évé­ne­ments qui mettent en lumière nos start-up, comme Viva­Tech ou le Demo Day à Sta­tion F orga­ni­sé pour la pre­mière fois en février 2024, ce qui per­met par rebond d’attirer l’attention sur notre éco­sys­tème entrepreneurial.

Quelle est la proportion d’alumni qui bénéficient du programme X‑UP ?

Le taux de pro­jets accom­pa­gnés issus de notre éco­sys­tème, incluant les alum­ni et les cher­cheurs des cinq écoles d’IP Paris, est stable à envi­ron 40 %. Nous aspi­rons à aug­men­ter cette pro­por­tion, en tra­vaillant tou­jours plus étroi­te­ment avec le monde aca­dé­mique. Et nous tra­vaillons acti­ve­ment à amé­lio­rer notre visi­bi­li­té et notre répu­ta­tion au sein de la com­mu­nau­té poly­tech­ni­cienne. Nos efforts incluent la mise en valeur de nos suc­cès, comme les start-up Néo­lithe, Cryp­tio, Main­bot, Out­mind, Pop­pins, Beau­ty­Mix, Lixo, ou encore Exo­trail, et la foca­li­sa­tion sur des thé­ma­tiques clés néces­si­tant un accès à des équi­pe­ments spé­cia­li­sés. L’amélioration de l’accès à Palai­seau par la mise en ser­vice annon­cée de nou­velles lignes de métro faci­li­te­ra aus­si très concrè­te­ment notre acces­si­bi­li­té et donc notre notoriété.

Les alum­ni qui sont accom­pa­gnés par X‑UP appar­tiennent à des géné­ra­tions variées ; il n’y a pas de règles, c’est la fibre entre­pre­neu­riale qui est déterminante.

Quel message souhaites-tu transmettre à la communauté ?

Je sou­haite que notre com­mu­nau­té nous connaisse mieux et par­ti­cipe à notre démarche de sou­tien de l’entre­preneuriat. Nos start-up béné­fi­cient déjà du men­to­rat de plus de 250 alum­ni, un enga­ge­ment qui enri­chit notre éco­sys­tème. Nous en encou­ra­geons d’autres à nous rejoindre, que ce soit en tant que men­tors, dona­teurs via la Fon­da­tion de l’X ou sim­ple­ment en nous fai­sant connaître ! Bien que nous ne pré­ten­dions pas être le meilleur incu­ba­teur du monde, notre approche unique et notre sou­tien aux start-up très tech et ear­ly stage nous dis­tinguent. Nous pre­nons des risques cal­cu­lés, sou­te­nus par notre mis­sion de ser­vice public et notre modèle éco­no­mique, pour encou­ra­ger l’innovation au sein de notre communauté.

Philippe Hazet, responsable de l’incubateur X-UP.
Phi­lippe Hazet, res­pon­sable de l’incubateur.

Pour finir, qu’est-ce qui fait ta joie dans ton métier aujourd’hui ? Qu’est-ce qui résonne avec le reste de ta carrière et avec tes valeurs ?

J’adore connec­ter les gens, une pas­sion qui résonne avec mon expé­rience chez Nokia, où le slo­gan Connec­ting People me conve­nait à 300 %. J’ai tra­vaillé dans les télé­coms pour com­prendre assez tar­di­ve­ment que le mot impor­tant pour moi, ce n’était pas « télé » mais « com­mu­ni­ca­tion ». Ce par­cours me per­met de ren­con­trer des per­sonnes pas­sion­nées et inno­vantes dans des domaines très variés. N’étant pas un aca­dé­mique, c’est un des postes à l’École poly­tech­nique pour lequel je pense avoir une vraie valeur ajou­tée. Ce tra­vail de trans­for­ma­tion du Drahi‑X Nova­tion Cen­ter et de pro­fes­sion­na­li­sa­tion de l’incubateur avec Phi­lippe Hazet, son nou­veau res­pon­sable, est une mis­sion pas­sion­nante qui me motive chaque jour. 

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