Chez Avencore, nous faisons du conseil dans l’industrie !

Dossier : Vie des entreprises - Souveraineté industrielleMagazine N°799 Novembre 2024
Par Maxime BREMOND
Par Alexandre CHARLES (X05)

Réin­dus­tria­li­sa­tion, mon­tée en cadence, opti­mi­sa­tion de la sup­ply chain, réduc­tion des coûts et des délais, fia­bi­li­sa­tion et amé­lio­ra­tion des pro­cess indus­triels… sont autant de mis­sions et de pro­jets qui mobi­lisent les consul­tants d’Avencore, un cabi­net de conseil spé­cia­li­sé dans l’industrie. Maxime Bre­mond, Part­ner, et Alexandre Charles (X05), consul­tant senior au sein d’Avencore, nous en disent plus.

Quel est le positionnement d’Avencore et autour de quels enjeux et problématiques accompagnez-vous les industriels ? 

Aven­core est un cabi­net de conseil spé­cia­li­sé dans l’industrie. Nous cou­vrons tous les sec­teurs indus­triels : le spa­tial, l’aéronautique, la défense, le naval, l’énergie, le nucléaire, l’automobile, l’industrie des pro­cess, l’agroalimentaire, la santé…

Aujourd’hui, Aven­core accom­pagne les indus­triels autour de 3 grandes problématiques :

  • La stra­té­gie de crois­sance pour aider nos clients à déve­lop­per leur busi­ness, péné­trer de nou­veaux mar­chés, iden­ti­fier la bonne poli­tique pro­duit ou éla­bo­rer les tac­tiques de déve­lop­pe­ment ; mais aus­si déployer leur feuille de route pour croître plus vite tout en ren­for­çant leur positionnement ;
  • L’amélioration de la per­for­mance des opé­ra­tions indus­trielles, qui est le cœur de métier his­to­rique d’Avencore : nous accom­pa­gnons les indus­triels dans la concep­tion et la fabri­ca­tion des pro­duits et des sys­tèmes com­plexes, la prio­ri­sa­tion des inves­tis­se­ments pour gagner en com­pé­ti­ti­vi­té, l’optimisation de coûts, ain­si que la décar­bo­na­tion de leurs activités… ;
  • La trans­for­ma­tion des orga­ni­sa­tions afin de les rendre plus effi­cientes, plus agiles et plus attractives.

Créé en 2009, il y a déjà 15 ans, Aven­core regroupe plus de 130 col­la­bo­ra­teurs, répar­tis dans 5 bureaux (un en France, deux en Alle­magne, un aux États-Unis et un en Chine) qui nous per­mettent d’avoir une cou­ver­ture inter­na­tio­nale glo­bale. Au-delà, Aven­core est une entre­prise fran­çaise indé­pen­dante. Depuis la pan­dé­mie, le cabi­net enre­gistre une crois­sance annuelle moyenne de 30 %.

Aujourd’hui, nous entendons de plus en plus parler de renaissance industrielle. Quel regard portez-vous sur ce sujet ? Toutes les entreprises industrielles se sont-elles mises en ordre de marche pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement ? 

La renais­sance indus­trielle est, en effet, une notion qui gagne du ter­rain en France. Cette dyna­mique s’explique par plu­sieurs fac­teurs : les bou­le­ver­se­ments géo­po­li­tiques, les pré­oc­cu­pa­tions envi­ron­ne­men­tales, les leçons tirées de la pan­dé­mie qui ont mis en lumière les enjeux de rési­lience de la sup­ply chain, notam­ment pour les sec­teurs cri­tiques de la défense ou de la san­té. Ces constats entraînent une pro­fonde trans­for­ma­tion du tis­su indus­triel fran­çais et une volon­té gou­ver­ne­men­tale de redé­ve­lop­per les capa­ci­tés indus­trielles du pays.

Dans le même temps, la course à la com­pé­ti­ti­vi­té ne s’est pas arrê­tée, bien au contraire. Même les sec­teurs qui y étaient peu habi­tués doivent se mettre à tra­vailler la pro­duc­ti­vi­té. Dans le nucléaire par exemple, par­ler de pro­duc­ti­vi­té n’est plus un tabou.

Aujourd’hui, les entre­prises ont bien pris conscience de l’impératif stra­té­gique de com­bi­ner rési­lience et com­pé­ti­ti­vi­té. Cette trans­for­ma­tion impacte toute leur sup­ply chain avec de nom­breuses PME et ETI qui ont dû faire face à un cer­tain nombre de défis pour suivre l’augmentation des cadences dans un contexte mar­qué par des pénu­ries de main‑d’œuvre, gérer la crois­sance, finan­cer les inves­tis­se­ments nécessaires…

Dans cette démarche, quels sont les principaux enjeux et freins auxquels les entreprises sont confrontées ? 

Aujourd’hui, les indus­triels qui sont sus­cep­tibles de pro­fi­ter de cette renais­sance doivent construire une vision à long terme tout en gérant leur crois­sance à court terme. En paral­lèle, il s’agit d’établir un équi­libre entre la crois­sance éco­no­mique de ces entre­prises et la sou­te­na­bi­li­té de leurs acti­vi­tés, d’aligner cette renais­sance indus­trielle avec les impé­ra­tifs de décarbonation.

La dyna­mique de réin­dus­tria­li­sa­tion impacte éga­le­ment les chaînes d’approvisionnement, leviers de ren­for­ce­ment de la sou­ve­rai­ne­té indus­trielle, avec deux enjeux, la relo­ca­li­sa­tion et la diver­si­fi­ca­tion des four­nis­seurs. Dans un contexte de pénu­rie des talents, qui touche tous les indus­triels, mais plus dure­ment encore les PME et les ETI que les grands groupes, la capa­ci­té des acteurs de la sup­ply chain à accroître leurs effec­tifs pour­rait être un frein au déve­lop­pe­ment des acti­vi­tés des cham­pions indus­triels français.

“Aujourd’hui, les industriels qui sont susceptibles de profiter de cette renaissance doivent construire une vision long terme tout en gérant leur croissance à court terme.”

Enfin, le ren­for­ce­ment de la fia­bi­li­sa­tion des pro­ces­sus indus­triels est un levier pour hono­rer des car­nets de com­mandes qui dépassent très sou­vent les capa­ci­tés de pro­duc­tion actuelles. Cette situa­tion peut éga­le­ment être appré­hen­dée comme une oppor­tu­ni­té pour accé­lé­rer la trans­for­ma­tion numé­rique qui per­met d’optimiser les pro­ces­sus, de syn­chro­ni­ser de bout en bout la sup­ply chain.

Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de vos interventions ? 

Du comi­té de direc­tion aux équipes d’exécution, nous met­tons à la dis­po­si­tion des indus­triels un accom­pa­gne­ment concret et opé­ra­tion­nel. Nos consul­tants, qui ont tous une for­ma­tion d’ingénieur, vont, en effet, tra­vailler avec toutes les strates de l’entreprise, aus­si bien sur des sujets d’ordre stra­té­gique qu’opérationnel.

Pre­mier exemple, un de nos clients opé­rant dans le domaine de la défense nous a sol­li­ci­tés pour accé­lé­rer sa crois­sance et amé­lio­rer sa com­pé­ti­ti­vi­té grâce au déve­lop­pe­ment d’une gamme de pro­duits. Pour ce faire, nous sommes inter­ve­nus à plu­sieurs niveaux : cadrage de la stra­té­gie indus­trielle d’abord puis ali­gne­ment du comi­té exé­cu­tif autour d’une road­map claire. À par­tir de là, nous avons tra­vaillé sur la poli­tique pro­duit dans une logique d’optimisation des coûts et des délais de déve­lop­pe­ment. Enfin, nous avons ensuite tra­vaillé sur la com­pé­ti­ti­vi­té du pro­duit en pri­vi­lé­giant une approche dite de concep­tion à coût objec­tif qui implique l’ingénierie, les achats, la qua­li­té, mais éga­le­ment les par­ties pre­nantes externes, notam­ment les four­nis­seurs et les par­te­naires afin de trou­ver les meilleures solu­tions en termes d’architecture, de desi­gn indus­triel et de sup­ply chain.

« Du comité de direction aux équipes d’exécution, nous mettons à la disposition des industriels un accompagnement concret et opérationnel. »

Deuxième exemple, tou­jours dans la défense, nous avons accom­pa­gné un grand indus­triel sur un sujet rela­tif à la sup­ply chain afin d’augmenter très signi­fi­ca­ti­ve­ment ses capa­ci­tés de pro­duc­tion. Nous avons ren­con­tré ses prin­ci­paux four­nis­seurs et éva­lué leur niveau de pré­pa­ra­tion pour répondre aux nou­veaux objec­tifs de cadence. Ce tra­vail a per­mis de réa­li­ser une pho­to­gra­phie à un ins­tant T de la sup­ply chain et d’identifier les zones de risques. À par­tir de là, nous avons lan­cé plu­sieurs chan­tiers que nous avons déployés avec notre client et ses par­te­naires. L’un d’entre eux avait pour objec­tif une aug­men­ta­tion capa­ci­taire d’une ETI d’une cin­quan­taine de per­sonnes en charge des assem­blages mécano-soudés.

Cette ETI avait besoin d’investir dans ses équi­pe­ments, ses com­pé­tences et ses res­sources. Notre client était prêt à sou­te­nir cette ETI à la condi­tion d’avoir une vision pré­cise de ses besoins en inves­tis­se­ment. En paral­lèle, nous avons accom­pa­gné l’ETI dans la mise en place d’outils et de pro­ces­sus plus robustes (pro­ces­sus de pilo­tage, de pla­ni­fi­ca­tion, de ges­tion de la work­force…), la qua­li­fi­ca­tion de ses besoins en com­pé­tences et en res­sources. Avec le sou­tien de notre client, l’ETI a aug­men­té ses capa­ci­tés et la pro­duc­tion a été relan­cée, ce qui a per­mis à notre client final de livrer ses commandes.

En quoi votre accompagnement a‑t-il été différenciant sur ces exemples ?

Nous sommes avant tout des consul­tants indus­triels. Cela nous a per­mis de déve­lop­per, au fil des mis­sions, de très nom­breuses réfé­rences et de consti­tuer des bench­marks qui nous per­mettent d’éclairer avec per­ti­nence la prise de déci­sion sur un plan stra­té­gique, finan­cier, opé­ra­tion­nel, organisationnel.

En paral­lèle, nos consul­tants sont en prise directe avec la réa­li­té du ter­rain et les besoins des indus­triels. Nous pro­po­sons des solu­tions concrètes, durables et mesu­rables. Nous com­bi­nons une connais­sance fine de l’industrie et une volon­té de tou­jours chal­len­ger le sta­tu quo.

Pour accompagner ce mouvement de réindustrialisation, recrutez-vous ? Quelles sont les perspectives de carrière qu’un acteur comme Avencore peut offrir à des ingénieurs, juniors et seniors ? 

Nous recru­tons conti­nuel­le­ment de nou­veaux consul­tants, indé­pen­dam­ment des mis­sions et des pro­jets. Nous offrons aux ingé­nieurs, comme ceux diplô­més de l’École Poly­tech­nique, la pos­si­bi­li­té de tra­vailler sur une grande varié­té de sujets. En effet, les pro­blé­ma­tiques indus­trielles sont très diverses : déve­lop­pe­ment de pro­duits ou de sys­tèmes com­plexes, mon­tée en cadence, opti­mi­sa­tion des coûts, réduc­tion des délais, refonte de la sup­ply chain… En paral­lèle, nous accor­dons une atten­tion par­ti­cu­lière à la mon­tée en com­pé­tences de nos consul­tants et avons, en ce sens, noué des par­te­na­riats avec de nom­breux acteurs, comme l’IHEDN par exemple. Enfin, Aven­core est un cabi­net dyna­mique qui donne plei­ne­ment sa place à l’initiative : cha­cun est asso­cié au déve­lop­pe­ment du col­lec­tif et toutes les bonnes idées sont valorisées.

Et pour conclure ? Un mot à nos lecteurs ?

L’industrie vit une période for­mi­dable à la croi­sée de tran­si­tions pas­sion­nantes (numé­rique, éner­gé­tique, envi­ron­ne­men­tale…) et d’enjeux forts notam­ment en matière de sou­ve­rai­ne­té. Aux ingé­nieurs qui hésitent entre le conseil et l’industrie, nous aime­rions leur dire que chez Aven­core, pas la peine de choi­sir, nous fai­sons du conseil dans l’industrie ! Avis aux intéressés !

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