Concert de Noël de l’Ensemble vocal de l’École polytechnique
Le Messie de Haendel à la Madeleine (Paris 8ème), le mercredi 13 décembre à 20h sous la direction du chef Patrice Holiner avec un orchestre et des solistes professionnels.
Le Messie de Haendel est bien davantage une œuvre qui nous conte une histoire, dans le style de l’oratorio, qu’une œuvre mettant en musique un texte de la liturgie classique de l’Église.
ORATORIO
L’oratorio est un genre lyrique dramatique dont la structure musicale se rapproche de celle de l’opéra, sans toutefois faire intervenir de mise en scène, de jeux d’acteurs ou de décors.
L’histoire est celle des prophéties annonciatrices de la venue du Christ et de la Nativité, selon les oracles d’Isaïe de l’Ancien Testament, et les évangiles du Nouveau Testament (partie I).
Elle est celle de la Passion, de la Résurrection et de l’Ascension du Christ selon les Lamentations du prophète Jérémie et les Psaumes de l’Ancien Testament, puis selon le Nouveau Testament (partie II).
Celle enfin de la résurrection des morts et l’exaltation du Christ dans son rôle rédempteur (partie III).
UN CHEF-D’ŒUVRE ACCUEILLI DIVERSEMENT
Le Messie de Haendel
à la Madeleine (Paris 8)
le mercredi 13 décembre à 20 heures.
Sous la direction du chef Patrice Holiner
accompagné par
l’orchestre professionnel Ostinato
Catherine Manandaza, soprano
Bertrand Grünenwald, basse
Bertrand Dazin, alto
Luca Sannai, ténor, soliste à l’Opéra de Paris
Haendel acheva cette œuvre monumentale en septembre 1741 après seulement vingt-quatre jours de composition, dans un immense effort. C’est en effet avec joie qu’il avait reçu un livret en anglais intitulé Messiah de Charles Jennens, destiné à servir de texte pour un oratorio (l’oratorio était en effet alors le genre le plus prisé du public, qui délaissait peu à peu les opéras italiens de Haendel).
L’œuvre fut ainsi portée sur scène pour la première fois à Dublin, le 13 avril 1742 pour la fête de Pâques, où son succès fut immédiat et absolu.
Pourtant l’année suivante, lors de sa première représentation à Londres en mars 1743, l’accueil se révéla beaucoup moins chaleureux : on reprocha à l’œuvre un sentiment d’emphase trop éloigné du recueillement habituel à l’expression de la foi, et l’auditoire anglais fut déconcerté par le grand nombre de chœurs au sein de cet oratorio.
UNE ŒUVRE PASCALE POUR UNE TRADITION DE NOËL
On représente traditionnellement cette œuvre à la période de l’Avent – les semaines qui précèdent Noël. Mais c’est bien pour le temps de Pâques qu’elle fut originellement écrite et représentée pour la première fois.
Il est ainsi parfois d’usage d’en entendre des extraits à Pâques, notamment les parties concernant la Résurrection, souvent interprétées pendant les offices. L’air de la soprano I know that my redeemer liveth est parfois entendu lors de funérailles chrétiennes.
La tradition veut par ailleurs que les cinquième et sixième mesures de cet air aient servi à la composition de l’air du carillon de Big Ben à la fin du XVIIIe siècle.
Nous vous attendons nombreux pour ce concert exceptionnel.
2 Commentaires
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Concert de Noël
J aimerais assister au concert à la Madeleine le 13 décembre.
Est ce possible d avoir une place numérotée ?
Merci
Bonne journee
Concert de Noël
Bonjour, Vous pouvez réserver en ligne sur https://chorale.binets.fr/#/home ou par téléphone au 07 83 95 99 10.
Bonne journée
L’Ensemble vocal de l’Ecole polytechnique