Concerto pour être et univers
Dans la ligne d’un nouveau courant philosophique, le suBréalisme, l’auteur entend tirer les leçons de la révolution de la pensée scientifique qui a marqué le XXe siècle.
Rompant avec les fondements de la science occidentale, c’est-à-dire la logique dualiste, séparatrice et mécaniste dont Aristote et Descartes furent les chefs de file incontestés, les nouvelles représentations du monde s’inspirent d’un mode de vision holistique.
Force est de constater que cette révolution remet en cause tous les concepts de la philosophie, tels qu’ils sont encore envisagés de nos jours : le réel, les contours et la place de l’être dans l’univers, la raison cartésienne (la distinction binaire entre le vrai et le faux), le principe de causalité, la dualité opposant le bien au mal, le libre arbitre, l’éthique, le sens de la vie et de la mort.
Rejoignant alors les enseignements de traditions millénaires, la science nous mène aujourd’hui à la spiritualité et au réenchantement du monde.