De la Bourgogne en guerre à l’École polytechnique... en passant par la Seine-Saint-Denis !

De la Bourgogne en guerre à l’École polytechnique… en passant par la Seine-Saint-Denis !

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°797 Septembre 2024Par :

François Xavier Martin (X63)

Rédacteur : Charles-Henri Pin (X56)Editeur : S’adresser à l’auteur

« Ma vie faillit se ter­mi­ner avant d’avoir com­men­cé », c’est ain­si que débute le livre de notre cama­rade. En effet, peu de temps avant sa nais­sance, ses parents se sont trou­vés sous un bom­bar­de­ment bri­tan­nique intense du nœud fer­ro­viaire de Noi­sy-le-Sec. Démo­ti­vés par les alertes pré­cé­dentes injus­ti­fiées, ils avaient déci­dé de ne pas des­cendre aux abris. Cet épi­sode l’incite à se plon­ger dans la généa­lo­gie familiale. 

Et ten­ter de trou­ver une cer­taine logique qui l’a ame­né à inté­grer notre École. Il remonte à des ancêtres dont cer­tains ont eu un des­tin inat­ten­du, comme celui qui fut « retrou­vé dans un panier à la porte de l’hospice civil de Blois en 1817 puis adop­té par sa mère (ou celle qui s’est décla­rée être sa mère) Adé­laïde Vic­toire Richard. »

Un autre membre de la famille émi­gra quelques années à San Fran­cis­co, où il tra­vailla dans une entre­prise de tan­ne­rie créée par un Fran­çais. Un autre, après un enga­ge­ment dans l’armée du géné­ral de Lattre de Tas­si­gny, devint mis­sion­naire au Congo où il décè­da dans un acci­dent d’avion à 38 ans.

La guerre de 14 n’épargne pas la famille : un grand-père griè­ve­ment bles­sé, un grand-oncle tué en 14 à 21 ans.

Après cet « inven­taire » fami­lial, Fran­çois Xavier Mar­tin décrit en une cin­quan­taine de pages son par­cours vers le concours au sein d’une famille unie à la vie par­fois dif­fi­cile. En effet deux de ses frères sont morts en bas âge de mala­dies qu’on ne savait pas soi­gner à l’époque. Illus­tré de nom­breuses pho­tos, ce petit livre d’une cen­taine de pages rap­pel­le­ra à nombre d’entre nous leur « aven­ture » du concours d’entrée.

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