De la croissance à la prospérité, trois défis majeurs dans les pays développés

Dossier : Libres proposMagazine N°583 Mars 2003Par Jean de LA SALLE (37)

Avons-nous renon­cé à chan­ger la vie ? Telle est la ques­tion, rap­por­tée dans La Jaune et la Rouge, que Thier­ry de Mont­brial1, voi­ci un an déjà, posait devant l’Académie des sciences morales et poli­tiques, en s’interrogeant sur les causes ins­ti­tu­tion­nelles et cultu­relles d’un cer­tain manque de dyna­misme qu’il obser­vait chez nous.
Quelques pages plus loin, Jacques Vil­liers2 consta­tait que si, depuis le début du siècle, et par­ti­cu­liè­re­ment pen­dant les trente années glo­rieuses, la pau­vre­té s’était chez nous gran­de­ment réduite, elle n’a cepen­dant pas été éra­di­quée ; et que la ten­dance sem­blait s’être inver­sée. Il notait aus­si que le rythme d’accroissement de la pro­duc­ti­vi­té avait beau­coup flé­chi depuis trente ans dans les pays déve­lop­pés, et qu’on peut l’expliquer, avec beau­coup de vrai­sem­blance, par la place crois­sante prise dans notre éco­no­mie par les ser­vices, où les pro­grès de pro­duc­ti­vi­té sont par nature moins aisés.
À leurs remarques est-il per­mis d’ajouter que, pour mieux vivre, il ne suf­fi­ra pas aux pays déve­lop­pés de pro­duire davan­tage un peu de tout, s’ils savent mal satis­faire cer­taines prio­ri­tés, telles qu’un loge­ment satis­fai­sant acces­sible à tous, et un amé­na­ge­ment ter­ri­to­rial de qua­li­té, pour prendre deux exemples qui viennent aus­si­tôt à l’esprit.

Les objec­tifs éco­no­miques que nous nous don­nons sont très som­maires, quand on les résume dans la courte for­mule « sta­bi­li­té et crois­sance ». Ils peuvent même trom­per : c’est ain­si que le PIB croît lorsque le prix du loge­ment urbain atteint des niveaux dis­sua­sifs, ce qui en réa­li­té nous appau­vrit. Il croît aus­si, cela a sou­vent été dit, avec les répa­ra­tions pro­vo­quées par les acci­dents de toutes sortes : route, marée noire, tem­pête, explo­sion de Tou­louse, etc., et celles-ci, bien que néces­saires, ne nous enri­chissent pas. Inver­se­ment, si l’on devait en venir à pro­duire moins de voi­tures, parce qu’on ne sau­rait plus où les mettre, nous ne serions pas moins riches, au contraire.

Nous avons besoin d’un diag­nos­tic à la fois plus vaste et plus fin pour mieux choi­sir nos objec­tifs et diri­ger notre politique.

Si l’on tente une telle ana­lyse dans nos pays déve­lop­pés, on trouve vite que les défis sur les­quels ils butent pour bien satis­faire leurs besoins vitaux ne sont plus les mêmes que depuis les débuts de leur essor pro­duc­tif, ni même que depuis cin­quante ans ; et qu’il leur fau­dra déployer de nou­veaux et grands efforts pour les relever.

Notre faiblesse majeure : l’économie résidentielle

Le plus évident de nos échecs éco­no­miques, qui s’est aggra­vé tout au cours du siècle pas­sé, est celui de l’é­co­no­mie rési­den­tielle dans les très grandes agglo­mé­ra­tions, avec ses lourdes consé­quences sur la vie sociale et fami­liale. Deux phé­no­mènes le résument : l’en­vo­lée des coûts du loge­ment, et des temps per­dus quotidiens.

Trois causes les ont entraî­nés : dans cer­taines agglo­mé­ra­tions, une den­si­té d’ha­bi­tat déjà ancienne, deve­nue incom­pa­tible avec les besoins de la vie moderne (en 1960, j’en­ten­dais déjà dire à New York : « Very nice to visit, but not to live ») ; dans d’autres villes, plus récentes, un trop grand éta­le­ment, qui rend inso­luble le pro­blème des dépla­ce­ments (cas de la Cali­for­nie, où tous recon­naissent qu’on y vit moins bien qu’il y a trente ans) ; par­tout, une répar­ti­tion dés­équi­li­brée des emplois dans le tis­su résidentiel.

Le pro­blème est dif­fi­cile, on ne peut qu’es­quis­ser une réponse : en pre­mière approche, il semble bien qu’une den­si­té d’ha­bi­tat de 5 000 à 10 000 au km2 soit opti­male pour une agglo­mé­ra­tion rési­den­tielle moderne (on atteint 200 000 dans cer­tains quar­tiers du Caire, 40 000 dans l’ar­ron­dis­se­ment le plus dense de Paris, 15 000 à Cour­be­voie où je réside, et moins de 2 000 en Sili­con Valley).

Paris intra-muros a, effec­ti­ve­ment, per­du 700 000 habi­tants depuis la Pre­mière Guerre mon­diale, mais les emplois s’y sont pré­ci­pi­tés, et huit arron­dis­se­ments du centre ne comptent plus aujourd’­hui que 300 000 habi­tants, pour 800 000 emplois, que la com­mo­di­té des rela­tions attirait.

Si l’on veut mettre un terme au dilemme sata­nique : payer très cher pour être étroi­te­ment logé près de son emploi, ou accep­ter de perdre beau­coup de temps chaque jour, une seule réponse semble se pré­sen­ter : recher­cher l’é­qui­libre entre emplois et rési­dents dans des bas­sins de vie qui n’ex­cèdent guère 500 000 habi­tants, et où la géo­gra­phie s’y prête, ce qui cor­res­pond approxi­ma­ti­ve­ment à nos arron­dis­se­ments de sous-pré­fec­tures. C’est là qu’il faut aujourd’­hui amé­na­ger des pôles d’emplois quand il en manque ; réa­li­ser un réseau de dépla­ce­ments performant.

Et pour cela, il faut d’a­bord s’or­ga­ni­ser pour bâtir le pro­jet et le mener à bien. Nous en sommes encore loin. Pour ne prendre qu’un exemple : avons-nous su don­ner une conscience et une expres­sion démo­cra­tiques à cer­tains arron­dis­se­ments de ban­lieue, qui comptent par­fois deux fois plus d’ha­bi­tants que la région de Corse ?

On l’a com­pris par ce pre­mier regard, pour sor­tir de nos laby­rinthes, il ne suf­fi­ra pas de pro­duire davan­tage, mais il faut le faire mieux, tout par­ti­cu­liè­re­ment au niveau de nos réa­li­sa­tions col­lec­tives ; et celles-ci nous posent un double défi aujourd’­hui : celui de notre orga­ni­sa­tion déci­sion­nelle, et celui du financement.

Le deuxième défi : achever le rééquilibrage des territoires

Tan­dis que, spon­ta­né­ment, les acti­vi­tés et la popu­la­tion se concen­traient dans des agglo­mé­ra­tions de plus en plus dif­fi­ciles à maî­tri­ser, d’autres contrées mar­quaient le pas, et trop sou­vent se dépeu­plaient alors qu’elles ne man­quaient pas d’a­touts natu­rels pour qu’une vie agréable puisse s’y épanouir.

Ce mal frappe diver­se­ment les régions euro­péennes, et à la dif­fé­rence du défi des méga­poles, l’ef­fort entre­pris en beau­coup d’en­droits, depuis plu­sieurs décen­nies à la fin du der­nier siècle, a déjà por­té des fruits.

Mais il reste beau­coup à faire, aus­si bien pour ache­ver de don­ner à l’i­ni­tia­tive col­lec­tive locale un cadre ins­ti­tu­tion­nel adé­quat, que pour trou­ver ensuite les moyens néces­saires pour finan­cer dans de bonnes condi­tions les inves­tis­se­ments de base sou­hai­tables. Et comme il ne sau­rait être ques­tion ici d’é­pui­ser ce vaste sujet, nous n’ef­fleu­re­rons que ses aspects les plus récents dans la France actuelle, et la future Europe agrandie.

Pour libé­rer et sou­te­nir l’i­ni­tia­tive locale, l’in­dis­pen­sable effort de décen­tra­li­sa­tion entre­pris par notre pays n’est arri­vé qu’à mi-par­cours, des résul­tats très sub­stan­tiels ont été obte­nus, mais le nombre d’é­che­lons ter­ri­to­riaux qui se sont spon­ta­né­ment révé­lés utiles nous impose de cla­ri­fier leurs domaines, et d’or­ga­ni­ser leurs rapports.

Soyons clairs, si nous obser­vons que six éche­lons, aux­quels nous sommes déjà atta­chés, se sont révé­lés utiles, ils ne forment, par couples natu­rels, que trois niveaux de voca­tion appe­lant des res­sources appro­priées : le niveau natio­nal, qu’il faut plus effi­ca­ce­ment décon­cen­trer en une dizaine de grandes régions (ou regrou­pe­ments de celles-ci, pour­vu qu’on ne place pas la plaine de la Saône dans le Bas­sin pari­sien, comme l’i­ma­gi­na un Plan, pen­dant long­temps repris) ; le niveau du déve­lop­pe­ment éco­no­mique local, for­mé des dépar­te­ments et de leurs pays, unis comme les doigts et la main dans tous les dépar­te­ments où le relief l’im­pose ; enfin, le niveau rési­den­tiel, for­mé par les com­munes et leurs regroupements.

Un nou­veau pro­blème va s’a­jou­ter au niveau de l’Eu­rope, il est clair qu’on ne pour­ra y conce­voir des plans de déve­lop­pe­ment effi­caces qu’au sein de grands ter­ri­toires de cohé­rence géo­gra­phique, qui sont peu nom­breux : les pénin­sules ibé­rique, ita­lienne, bal­ka­nique et scan­di­nave ; l’hexa­gone fran­çais ; l’en­semble Bene­lux ; le bas­sin Rhin/Elbe ; le bas­sin danu­bien moyen ; le bas­sin bal­tique slave ; les Îles britanniques.

Comme il n’est pas d’ac­tua­li­té d’i­ma­gi­ner de fusion­ner des États, il fau­dra deman­der au pou­voir finan­cier de coor­don­ner cette réflexion éco­no­mique, en s’ins­pi­rant de l’exemple du sys­tème de la Réserve fédé­rale amé­ri­caine, qui a créé douze éta­blis­se­ments char­gés de sur­veiller men­suel­le­ment l’é­co­no­mie de grands dis­tricts qui regroupent géné­ra­le­ment plu­sieurs États, et en rap­portent à l’O­pen Mar­ket Committee.

Enfin : financement des investissements fondamentaux et politique monétaire

Le troi­sième défi vient de ce qu’il nous fau­dra beau­coup inves­tir, alors que déjà nous sem­blons man­quer d’argent. Dans notre seul pays, les lacunes par tous res­sen­ties sont aujourd’­hui fla­grantes. Notre réseau de voies navi­gables n’a pas été moder­ni­sé depuis long­temps. Lyon manque de liai­sons rou­tière rapides avec Nantes, Bor­deaux et Tou­louse (cette der­nière voie, au-delà du Puy, désen­cla­ve­rait Mende au pas­sage ; ce qui serait plus utile que d’y tenir, une fois par siècle, un Conseil des ministres sym­bo­lique) ; nous ne savons pas finan­cer de grands tun­nels alpins à deux gale­ries (à l’ex­cep­tion notable de deux tun­nels à double gale­rie de plus de trois kilo­mètres de lon­gueur, l’un sous la mon­tagne de la Cha­moise près de Nan­tua, l’autre sous celle de l’É­pine près de Cham­bé­ry) ; le coût de la voie TGV Médi­ter­ra­née a été dis­si­mu­lé ; le tun­nel sous la Manche n’a dû sa réa­li­sa­tion qu’à une escro­que­rie sponsorisée.

Faut-il ajou­ter qu’au niveau de l’Eu­rope l’en­jeu sera plus grave encore. Tant il est mani­feste que ce que nous pro­po­sons aujourd’­hui aux pays qui ont de grands retards sur nous n’est pas en rap­port avec ce qu’ils doivent pou­voir espérer.

En fait, ce n’est pas l’argent qui manque ; mais de l’argent à un coût com­pa­tible avec la lente ren­ta­bi­li­té directe de ces inves­tis­se­ments, dont la durée de vie est en revanche très longue. Et ce sont, en réa­li­té, cer­tains prin­cipes de notre poli­tique moné­taire qui sont ici en cause.

Le pou­voir de contrô­ler la créa­tion moné­taire, véri­table qua­trième pou­voir poli­tique dévo­lu à l’Ins­ti­tut d’é­mis­sion, devrait com­por­ter deux volets : le pre­mier, bien assu­mé aujourd’­hui, est de veiller, par des moyens appro­priés, à l’é­qui­libre entre la masse moné­taire et l’offre du mar­ché, pour évi­ter infla­tion ou réces­sion ; le deuxième, que nul ne lui impose aujourd’­hui, serait de don­ner des bases solides à l’é­co­no­mie et à la mon­naie, en veillant à ce que soient finan­cés dans des condi­tions appro­priées les inves­tis­se­ments d’in­té­rêt géné­ral indis­pen­sables à un déve­lop­pe­ment éco­no­mique équi­li­bré : essen­tiel­le­ment, le loge­ment et l’a­mé­na­ge­ment du territoire.

Cela sup­pose un chan­ge­ment radi­cal de pen­sée : nous devons ces­ser d’ad­mettre que la poli­tique moné­taire doit être aveugle et agir à court terme ; ou en d’autres termes, qu’elle n’au­rait à se sou­cier que de régu­ler les faci­li­tés à court terme accor­dées à des éta­blis­se­ments de cré­dit, en les lais­sant seuls juges de nos prio­ri­tés. Alors qu’il semble évident qu’elle doit se pré­oc­cu­per aus­si d’as­so­cier la crois­sance à une pré­pa­ra­tion du long terme, en uti­li­sant une par­tie suf­fi­sante de la créa­tion moné­taire pour accor­der les cré­dits à très long terme à faible taux, seuls sus­cep­tibles de finan­cer des inves­tis­se­ments fon­da­men­taux dont la durée est très longue, le besoin essen­tiel, mais dont la ren­ta­bi­li­té directe trop lente pour inté­res­ser le libre marché.

Ceci devrait se faire, non pas par l’ac­qui­si­tion de titres d’É­tat indif­fé­ren­ciés, aujourd’­hui pra­ti­qués dans des pro­por­tions dif­fé­rentes mais qui res­tent faibles par la FED et la BCE : mais de pré­fé­rence par des prêts accor­dés à des orga­nismes spé­cia­li­sés, avec la garan­tie de l’É­tat, sur des pro­grammes pro­po­sés par celui-ci, et dont la BCE appré­cie­rait l’é­li­gi­bi­li­té, et les enve­loppes acceptables.

Cela pour­rait se faire en res­pec­tant les limites pos­sibles de la masse monétaire.

L’a­van­tage le plus immé­diat d’une telle poli­tique serait de per­mettre à l’É­tat de renon­cer réel­le­ment à un endet­te­ment mas­sif auprès de l’é­pargne, qui s’a­vère pour lui inutile, puisque, selon les cri­tères mêmes de Maas­tricht, l’ac­crois­se­ment annuel auto­ri­sé de sa dette ne per­met­tait de payer que les inté­rêts de la dette antérieure.

L’é­pargne ain­si libé­rée devien­drait dis­po­nible pour les éta­blis­se­ments pri­vés en com­pen­sa­tion des res­tric­tions qui devraient être appor­tées, en même temps et dans la même mesure, à leur capa­ci­té de créa­tion monétaire.

Le remplacement de la dette de l’État par un noyau de monnaie centrale

On voit que la pers­pec­tive de rame­ner – très len­te­ment – à un niveau très faible la dette de l’É­tat s’ac­com­pa­gne­rait d’une aug­men­ta­tion paral­lèle, éga­le­ment lente, mais un peu moins impor­tante, des cré­dits de long terme accor­dés par la Banque cen­trale. L’ac­tif accru de cette manière serait gagé sur un accrois­se­ment réel de la richesse nationale.

On voit mal ce qu’on aurait à redou­ter d’une telle pers­pec­tive. Et l’on voit sur­tout l’a­van­tage de don­ner au bilan de la BCE un sens qui lui fait défaut aujourd’hui.

Osons rap­pe­ler qu’en 1981 qua­rante dépu­tés dont Pierre Mess­mer, ancien Pre­mier ministre, pro­po­sèrent, dans un pro­jet de loi célèbre por­tant le numé­ro 157, que la BDF accor­dât à l’É­tat des avances « sans inté­rêt ni échéance » pour finan­cer ses inves­tis­se­ments. Le sou­ci était le même, mais l’ab­sence d’é­chéance, et de défi­ni­tion des inves­tis­se­ments sus­cep­tibles d’en béné­fi­cier, était sans doute critiquable.

Rap­pe­lons aus­si que depuis long­temps sont dénon­cés les incon­vé­nients du coût exces­sif d’une trop large part de notre masse monétaire.

Effec­tuer à faible coût, sous la res­pon­sa­bi­li­té de la BCE, une plus grande part de la créa­tion moné­taire en la des­ti­nant à la pré­pa­ra­tion du long terme, cumu­le­rait les avan­tages, dont l’un des plus pré­cieux serait de nous per­mettre de jugu­ler des foyers struc­tu­rels d’in­fla­tion que le seul jeu du mar­ché laisse se développer.

Pour conclure : trois idées pour retrouver nos priorités

Pour retrou­ver nos vraies prio­ri­tés, une pre­mière mesure, simple et effi­cace, per­met­trait d’a­mé­lio­rer notre concept de la sta­bi­li­té : ce serait de prendre pour cri­tère de sta­bi­li­té le bud­get type d’une famille de trois enfants, cor­rec­te­ment logée en ville, et bien des­ser­vie. Une cen­trale syn­di­cale avait jadis pro­po­sé qu’un tel cri­tère fût choi­si pour indexer le smig. La mesure eût sans doute été infla­tion­niste ; mais tel est pour­tant le cri­tère objec­tif que nos auto­ri­tés poli­tiques devraient rete­nir, comme socia­le­ment vital.

Pour atteindre une vraie pros­pé­ri­té, réel­le­ment équi­li­brée, nos défis se sont dépla­cés : la qua­li­té de nos réa­li­sa­tions col­lec­tives compte désor­mais au moins autant que nos pro­grès de pro­duc­ti­vi­té. Et ne nous cachons pas que la dif­fi­cul­té sera plus grande, et qu’elle occu­pe­ra une grande par­tie du nou­veau siècle.

Puissent enfin nos auto­ri­tés moné­taires com­prendre qu’une mon­naie bien enra­ci­née doit repo­ser sur un bon capi­tal col­lec­tif : qu’elles doivent y prendre part, et le faire appa­raître à leur bilan, pour don­ner à celui-ci un sens qui lui manque aujourd’hui.

Jean De La SALLE est auteur de La pros­pé­ri­té vien­dra demain de l’é­co­no­mie locale. Ouvrage en pré­pa­ra­tion : Quelle mon­naie ? Pour quelle prospérité ?

_____________________________________
1. La Jaune et la Rouge, n° 571, jan­vier 2002, p. 5.
2. Ibi­dem, p. 19.

Poster un commentaire