Dégraisser le mammouth
Hypothèse préliminaire
Nous ne ferons pas l’offense au PDG de la plus grande société du monde d’imaginer qu’il ait lancé sa célèbre boutade autrement qu’animé des meilleures intentions et en tout cas avec un certain courage. Nous admettrons donc comme hypothèse de base que le Ministre se propose de remettre un peu d’ordre dans sa maison et de gager sur les économies substantielles qui découleraient de son programme un meilleur être pour les divers acteurs concernés par le MENRT, à savoir, et dans l’ordre des urgences, les élèves et les enseignants. L’évocation des contribuables, dont les parents d’élèves sont un sous-ensemble, est bien entendu implicite.
Nous nous proposons maintenant d’analyser les quelques pistes sur lesquelles pourrait se construire une action cohérente dont on imagine qu’elles s’identifieraient à un véritable chemin de la Croix pour quiconque voudrait les emprunter sans avoir pris la précaution de recueillir un consensus. Dans cet ordre d’idées, il ne faudrait pas se résigner à l’opinion bien établie qu’une telle perspective relèverait de l’utopie. On peut tout obtenir des Français quand on soumet à leur approbation un projet cohérent surtout quand tout le monde en ressent le besoin. Cela serait une grave erreur que celle de sous-estimer la capacité de compréhension et la patience des millions de personnes qui, du seul fait d’être consultées, auraient enfin l’impression d’être traitées en citoyens et non plus en sujets. Elles consentiraient certainement à un effort tant elles sont à la fois blasées et exaspérées par un désordre persistant. Il suffit de leur parler franchement.
Les personnels enseignants et des services
Le paradoxe est qu’on se complaît à leur casser du sucre sur le dos dans les conversations particulières cependant que les sondages commandés louent leur dévouement. Peut-être serait-il souhaitable d’orienter de façon plus complète les questionnaires et faire connaître au public la configuration réelle de leurs contraintes qui ne se limitent pas à des simples obligations de service face aux élèves ou étudiants. On se ferait une idée objective de la multiplication des tâches imposées au plus modeste des enseignants qui confine maintenant au déraisonnable. Réunionnite à outrance, négociation des notes souvent systématiquement contestées, réception des parents d’élèves, dialogue avec les administrations, et autres exercices sans cesse croissants qui relèguent au rang de la fiction les 35 heures théoriques.
Une gestion démagogique des flux a eu pour inévitable conséquence une contention excessivement prolongée des salaires. Il n’est pas difficile d’avancer qu’une revalorisation des traitements accompagnée d’une simplification des statuts seraient les bienvenues, fussent-elles même annoncées comme devant s’étaler sur une décennie. Les personnels comprennent de plus en plus mal la raison de la faiblesse de leurs rétributions en valeur comparée à celle d’autres ministères où l’on est moins exigeant en termes de diplômes requis. Il faut maintenant détenir une licence pour être candidat à la fonction de « professeur des écoles ». L’accès aux fonctions de « maître de conférences » dans l’enseignement supérieur est un parcours du combattant qui exige licence, maîtrise, DEA, doctorat, qualification et concours… le tout, en cas de succès hypothétique au dit concours, pour une rémunération de l’ordre de celle d’un débutant muni d’un BTS ou DUT. Une analyse profonde de ce sujet étendu à l’ensemble de l’Éducation nationale déborderait largement le cadre de cet article car, au seul titre du second degré, on devrait entrer dans le détail du statut des quelque deux cent cinquante catégories de personnels. Il n’en est pas moins important.
Mention doit cependant être faite des concours de recrutement en prenant pour exemple le cas du CAPES. Il y a aujourd’hui sept voies d’accès à ce corps dont celle du concours classique n’est plus la principale. On a mis en place de nombreuses procédures d’intégration qui contournent sa difficulté. L’agrégation n’est pas davantage épargnée.
On peut parfaitement comprendre le souci de l’administration de récompenser les mérites de certaines personnes et de les affranchir des servitudes d’appartenance à un corps dont la grille d’indices est limitée. Rien ne s’oppose à la dilater sinon la rigidité des procédures budgétaires de notre fonction publique, légitimement soucieuse d’éventuels effets pervers agissant par exemple sur le service ultérieur de la retraite ou par osmose catégorielle. On préfère donc contourner le problème par un système d’intégration qui a effectivement le mérite d’être contrôlable et se développe depuis des années. Cette solution n’est pas la meilleure car elle détériore le prestige des corps d’accueil fondé sur des qualifications spécifiques. On pourrait peut-être imaginer l’ajout d’une classe dédiée dont l’accès pourrait être aussi bien maîtrisé que dans la conjoncture actuelle. Une autre observation est que la gestion de ces promotions est excessivement d’inspiration gérontocratique et que l’on pourrait imaginer une politique plus prospective.
Abaisser les coûts des examens et concours
1. Le baccalauréat
Le baccalauréat est le principal cauchemar des recteurs, qui, on le sait, sont les responsables invariablement désignés de tous les dysfonctionnements de l’Éducation nationale, en particulier de tout accident à une session du baccalauréat prenant le relief d’une catastrophe nationale. Il reste que le baccalauréat concerne des centaines de milliers de candidats composant simultanément dans un nombre déraisonnable de sections. Le tableau suivant donnera une idée de l’ampleur et donc du coût de son organisation.
On observera l’étonnante répartition des grands agrégats. Les effectifs du seul baccalauréat général sont deux fois plus importants que la totalité des autres d’où un déferlement continu sur l’enseignement supérieur. Mais ce qui est le plus intéressant, c’est le pourcentage de reçus. On a doublé les effectifs en dix ans et le résultat obtenu est au moins deux fois meilleur qu’auparavant. C’est probablement un miracle.
À moins d’être du métier, on ne peut imaginer la charge d’organisation dépassant largement le cadre du seul baccalauréat qui pèse sur les rectorats et les centres d’examens. Il s’agit de recueillir, d’imprimer des centaines de sujets en les gardant secrets, de faire de même pour les sujets de secours, d’assurer le service de frais de déplacements pour les examinateurs, de désigner des présidents de jurys, de collationner les notes, de publier les résultats, pour dire l’essentiel. Dans la mesure où les pourcentages de succès au baccalauréat ont encore augmenté depuis 1997, on pourrait avantageusement renoncer à une sacralisation devenue superflue envers un examen qui n’a d’autre effet civil que celui de l’admission en université. On pourrait avantageusement se contenter de distribuer un certificat de fin d’études secondaires intitulé baccalauréat et décerné au vu des notes obtenues dans le cours du second cycle.
2. Les examens de l’enseignement technique
Ce sont eux qui coûtent le plus cher, particulièrement ceux qui reposent sur des travaux d’atelier. Les dépenses faites pour les approvisionnements en matière d’œuvre et en outillage sont énormes et ne se justifient pas. La raison en est que les TP se font toujours en petits groupes et donc que les professeurs connaissent bien leurs élèves. Un contrôle continu devrait suffire à juger de la qualité des candidats.<
3. Les concours professionnels
Ils existent par centaines et il est bien difficile à un profane d’imaginer le déploiement de moyens matériels et humains qu’entraîne une juridiction aussi tatillonne qu’anachronique. Les agrégations, CAPES et CAPET constituent à eux seuls un faisceau procédurier d’une complexité kafkaïenne dont il est impossible de rendre la description compatible avec le volume d’un article. Il faudrait un livre.
Pour l’humour, nous citerons le cas du concours de recrutement de cuisiniers auquel se présentaient de nombreux candidats. Les prescriptions de l’administration exigeant que les candidats soient exposés à la même situation où qu’ils concourent, il fallait que tous les établissements offrent le même menu, ce qui exigeait l’achat de six mille porcs, lot évidemment non disponible à l’échelle académique. Il a donc fallu étendre l’appel d’offres à la région voisine et une grève des transports a mis fin à un cauchemar que l’on peut imaginer sans peine. On pourrait épiloguer à l’infini sur le sujet, la rubrique des examens de coiffure n’étant pas exempte d’anecdotes qui laisseraient perplexe cette même administration centrale qui a le don de sécréter des procédures étonnantes.
Supprimer les diplômes surabondants
Dans un passé récent, et sur les recommandations du rapport de M. Jacques Attali, le ministre Claude Allègre annonçait son projet de reconstruire l’architecture de l’enseignement supérieur sur un modèle restreignant les cursus au nombre de trois, et se déployant sur les durées de trois, cinq et huit ans. Ce n’est certainement pas le signataire de cet article qui critiquera ce projet pour l’avoir lui-même proposé dans un document publié à la Documentation française, dans le cadre de la préparation du VIIIe Plan en 1980. L’argument d’une intégration de nos formations dans les rythmes internationaux y était également invoqué entre autres considérations d’ordre pédagogique directement liés à la vie des entreprises.
L’enseignement supérieur navigue actuellement sur la base approximative d’une vingtaine de diplômes : DEUG, DEUST, DUT et mentions complémentaires, BTS et mentions complémentaires, licence, maîtrise, maîtrise de sciences et techniques, ingénieur maître, AEA, DEA, mastère, magistère, bientôt le magistaire, ingénieur, DESS, docteur, sans parler des qualification et habilitation. À titre de comparaison avec les États-Unis, les diplômes de l’enseignement supérieur applicables au domaine qui nous intéresse sont au nombre de quatre : Associate Degree, le BS (ou BA), le MS (ou le MA), le Ph. D. La réforme Allègre aurait donc bien le mérite d’intégrer nos diplômes dans la plupart des rythmes internationaux. Et cela faciliterait grandement d’une part les échanges d’étudiants mais d’autre part et surtout l’accès à l’emploi en milieu international. Cela ne sert évidemment à rien de dispenser des diplômes reconnus par l’État quand ils ne le sont pas par les autres États.
Il est clair que le fait de ramener à une architecture rationnelle le déploiement anarchique sur lequel nous vivons ne sera pas une sinécure. Le régime transitoire posera des problèmes de personnels et d’équivalence de diplômes mais cela coûtera moins cher de les régler sans lésiner plutôt que de s’enliser dans d’interminables négociations génératrices d’un climat désagréable et la solution de superposer de nouvelles structures aux anciennes ne ferait qu’augmenter la confusion.
Les formations techniques supérieures
1. Les flux de diplômes d’ingénieurs
Le concept de Grande École a toujours été un symbole de la culture française. Et il est bien exact que nous devons beaucoup à ce type d’établissement qui a démontré son efficacité dans le passé, principalement au cours de l’ère industrielle. Mais l’extension de la formule à des effectifs importants, déjà dans les établissements les plus confirmés, l’École polytechnique recrute quatre cent cinquante élèves, et a fortiori la création récente et rapide d’innombrables établissements nouveaux va inonder le marché de l’emploi de produits qui s’avéreront probablement surabondants et qui poseront à la nation très exactement les problèmes qu’ils étaient censés résoudre. Voici les dernières statistiques disponibles concernant les effectifs des écoles d’ingénieurs en France.
Effectif inscrit en 1996–1997 |
Répartition en % | Diplômes délivrés en fin 1996 |
Nombre d’écoles | |
Écoles publiques MENRT | ||||
• Écoles universitaires • Écoles indépendantes des universités • Écoles nationales d’ingénieurs • INSA • ENSAM et assimilées • Autres écoles |
24 839 19 807 3 260 7 406 4 411 4 730 |
32,3 25,8 4,2 9,6 5,7 6,2 |
7 605 5 117 694 1 544 1 419 1 460 |
92 32 5 4 11 32 |
TOTAL | 44 646 | 58,1 | 12 722 | 124 |
Écoles publiques sous autre tutelle | ||||
• Agriculture ou Pêche • Défense • Économie, Finance et Industrie • Postes, Télécommunications • Équipement, Transport et Logement • Ville de Paris • Emploi et solidarité |
3 635 3 572 2 653 1 630 1 352 357 13 |
4,7 4,6 3,5 2,1 1,7 0,5 0 |
1 215 1 230 635 638 469 108 17 |
15 13 7 3 5 2 1 |
TOTAL | 13 202 | 17,2 | 4 312 | 46 |
Écoles privées | 18 993 | 24,7 | 5 655 | 68 |
TOTAL GÉNÉRAL | 76 841 | 100 | 22 689 | 238 |
Source : MENRT. Note 97–31, juillet 1997. |
On peut déjà remarquer le nombre élevé de diplômes décernés dès la fin de 1996, qui s’est évidemment accru depuis, mais surtout l’importance des effectifs présents dans les établissements à cette époque. Elle laisse augurer d’un véritable déferlement de diplômés à court terme sur un marché incertain. Nous en sommes à environ 25 000 en 1998 et rien n’empêche de prévoir que le chiffre de 30 000 ne soit bientôt atteint. Mais il suffit de consulter les statistiques du baccalauréat données plus haut pour constater que le nombre de techniciens formés restera relativement faible comparé à celui des ingénieurs. Cela n’a rien de surprenant car on ne voit pas pourquoi un lycéen persisterait dans la voie technique quand il peut s’offrir un diplôme d’ingénieur. On peut alors nourrir quelque doute non seulement sur la durée du placement de telles cohortes mais encore sur la stabilité d’une société technique dont les projections issues du système d’éducation seront aussi mal équilibrées.
Cette situation est d’origine relativement récente. Elle résulte d’une campagne menée par une grande entreprise qui annonçait à grand renfort de publicité dans les médias un recrutement de 1 500 ingénieurs par an à son seul titre. On sait que ce programme s’est immédiatement avéré insolvable mais il n’empêche que le lancement d’une politique visant à doubler le flux des diplômes d’ingénieurs a été décidé et exécuté. Les grandes écoles stricto sensu ne sont pas vraiment touchées de plein fouet par une concurrence nouvelle dans leurs débouchés.
Il reste que la rareté de l’argent provoquée par une dispersion des moyens de l’État et un besoin pressant de trésorerie dans les entreprises constitueront un frein à un mécénat dont on admettra un jour qu’il a fait son temps. La fatale mise en extinction qui frappera certaines structures coûtera cher. Les familles ne pourront à elles seules entretenir un système dont elles n’auraient à attendre en contrepartie qu’un diplôme modérément solvable. Une situation comparable existe actuellement dans les écoles de commerce gérées et soutenues par les CCI, dont les budgets s’effondrent avec ceux des familles qui ne peuvent plus payer des frais de scolarité non négligeables. Les GRETA eux-mêmes rencontrent de lourdes difficultés dans la gestion de postes gagés sur des ressources prévues et restées sans suivi, et les licenciements coûtent cher.
2. Recentrer les cursus sur la technologie
Le temps de l’ère industrielle où l’on se contentait d’importer des licences et des moyens de production est révolu. Nous en sommes à une convention mondialisée. Une grande partie de ce qui constituait le tiers monde a pris option sur la production mondiale depuis longtemps. Le Brésil entre autres pays dispose maintenant de multinationales et est devenu un compétiteur non négligeable dans l’industrie aéronautique tout comme l’est devenu le Sud-Est asiatique. Heureusement nous avons encore quelque avance dans certains secteurs tels que celui des lanceurs mais nous serons de plus en plus talonnés dans la plupart des autres domaines.
Les écoles d’ingénieurs constituent la seule arme absolue dont nous disposions pour nous imposer dans l’ordre des pays concepteurs de produits à haute valeur ajoutée, et dans cet ordre d’idées, un sérieux recentrage des cursus vers un renforcement des sciences fondamentales est urgent car la technologie d’aujourd’hui exige la manipulation de moyens mathématiques puissants. Le dégraissage étant à l’ordre du jour, il serait grand temps de faire un peu de nettoyage et d’alléger cette partie des emplois du temps sur laquelle pèsent lourdement des sujets qui n’ont rien à voir avec la vocation de l’établissement en l’occurrence celle de former des ingénieurs.
À ce propos, il ne serait probablement pas inutile d’inviter les écoles à finaliser leurs cursus sur l’acquisition d’une compétence indiscutable dans un domaine déterminé. Pour cela, il serait utile de ressusciter la notion de projet et de ne pas hésiter à s’associer avec l’industrie pour concevoir et réaliser des prototypes. Il y a de nombreuses années déjà, l’Institut des sciences de l’ingénieur de Nancy, actuellement ESSTIN, a conçu et réalisé une petite chambre de combustion de fusée en accompagnement d’un programme suggéré par la NASA à l’Illinois Institute of Technology. Les problèmes de calcul ont fait l’objet d’une coopération avec IBM, les écoulements étant supersoniques ont nécessité l’intervention de L’Air Liquide, et les usinages demandant un outillage et un savoir-faire particuliers ont été confiés à un lycée technique de Nancy.
La notion d’ingénieur généraliste est sans doute bien française mais si l’heure est à l’harmonisation de nos formations avec les standards internationaux, il ne faudrait pas s’en tenir qu’aux rythmes.
La main à la pâte
Toulouse, lycée des Arènes. © CRAMPON/CLF 92
Sous l’impulsion du professeur Charpak, prix Nobel de physique, soutenue par d’autres grands noms de la science française, nous voyons enfin se développer l’idée que tout progrès intellectuel transite par l’observation des phénomènes, indispensable préalable à leur compréhension et éventuellement dans un second temps, pour ceux que cela intéressera, à leur interprétation théorique. L’école des Mines de Nantes a apporté une contribution intéressante à ce programme qui mérite d’être signalée car il n’est pas fréquent qu’un établissement d’enseignement supérieur se préoccupe de pédagogie destinée à l’enseignement élémentaire.
Par extension de ces idées aux établissements du second degré, on prône actuellement l’opportunité d’aborder l’enseignement de la physique par la voie privilégiée de l’expérience et il est de fait que l’équipement a suivi. Les lycées disposent d’oscilloscopes, de générateurs basse fréquence et de micros permettant l’étude des ondes. Mais quand on lit certains rapports d’inspection, on peut être inquiet sur les résultats obtenus. Ces documents précisent bien que les enseignants sont compétents et consciencieux mais encore faudrait-il qu’ils soient compris. Et un risque existe qu’une politique novatrice ne soit discréditée par les lacunes dont souffrent trop de nos élèves. Le discrédit savamment orchestré sur les mathématiques se paie par une difficulté à manipuler correctement les concepts les plus élémentaires, sans préjudice du déficit de syntaxe et de vocabulaire dont on a du mal à croire qu’il peut atteindre cette ampleur sauf à voir les copies.
Épilogue
Il est clair que la totalité des sujets devant faire l’objet d’une reconsidération sérieuse n’a pu être abordée dans ce qui n’est qu’un article. Les lois de 1971, qui étaient un grand progrès pour l’époque où elles ont été promulguées, sont maintenant dépassées. Il faudrait imaginer un autre protocole unissant l’entreprise et l’école qui se traduise par autre chose que la seule perception de taxes parafiscales dont la gestion n’est pas optimale. On devrait également revenir sur le parc immobilier et notamment sur l’opportunité de reconvertir certains établissements dont l’utilité même est discutable.
« Dégraisser le mammouth » est une nécessité. Encore faut-il qu’il existe une volonté politique pour ce faire, matérialisée par une loi de programmation et par-dessus tout que soit obtenu le consensus préalable qui justifierait cette loi. Le reste coulera de source.