Brain-storming chez DevCSI

Des applications métiers sur mesure pour des entreprises plus performantes

Dossier : Dossier FFEMagazine N°734 Avril 2018
Par Abdelilah SANIF

Pouvez-vous nous présenter DevCSI et nous en dire plus sur votre cœur de métier ?

DevC­SI a vu le jour en 2009 et s’est posi­tion­né sur le métier du déve­lop­pe­ment de logi­ciel et d’application métiers sur mesure. En effet, DevC­SI est né d’un constat : quand une entre­prise a besoin d’une solu­tion logi­cielle, même si elle dis­pose du bud­get néces­saire à son déve­lop­pe­ment, elle va avoir ten­dance à se tour­ner vers une solu­tion dis­po­nible sur le mar­ché en rai­son, notam­ment, de la durée exces­sive des déve­lop­pe­ments spécifiques. 

En effet, alors qu’il fal­lait autre­fois entre 2 et 3 ans pour déve­lop­per un logi­ciel, les pre­miers modules sont aujourd’hui dis­po­nibles dès 3 mois après le lan­ce­ment du projet. 

DevC­SI per­met ain­si aux entre­prises, quelle que soit leur taille, de conce­voir leurs propres solu­tions en s’appuyant sur les der­nières tech­no­lo­gies et ten­dances digitales. 

Plus par­ti­cu­liè­re­ment, nous tra­vaillons beau­coup avec le monde du trans­port et de la logis­tique, des sec­teurs d’activité qui ont un fort besoin de digi­ta­li­ser leurs opé­ra­tions et leurs pro­cess. Par exemple, pour la SNCF, nous avons tra­vaillé sur la mise en place d’une solu­tion de Base d’Analyse du Sou­tien Logis­tique (BASL) per­met­tant la ges­tion, la capi­ta­li­sa­tion et l’optimisation des plans de main­te­nance du maté­riel roulant. 

Jusque-là, la SNCF uti­li­sait des sys­tèmes d’intégration de logi­ciel édi­tés par les grands noms du sec­teur. Il s’agit d’une défor­ma­tion, un détour­ne­ment du pro­duit, alors qu’il existe une véri­table valeur ajou­tée pour l’entreprise à créer et déve­lop­per ses propres outils. 

Aujourd’hui, quels sont les atouts d’une application métier sur mesure pour les entreprises ?
Comment les accompagnez- vous à ce niveau ?

Nous met­tons notre exper­tise tech­nique au ser­vice de la vision métier de nos clients afin de créer l’application qui réponde à leurs exi­gences métiers. Nous conce­vons avec nos clients des outils qui vont venir s’intégrer par­fai­te­ment avec leur sys­tème d’information et leurs pro­cess métiers. 

C’est une véri­table démarche de co-concep­tion : de la défi­ni­tion du besoin au déploie­ment de la solu­tion, nous les accom­pa­gnons à chaque étape afin d’obtenir une solu­tion entiè­re­ment per­son­na­li­sée. Nous aimons dire que ce sont des solu­tions pen­sées et conçues par nos clients pour leur propre utilisation. 

Concrè­te­ment, nous par­tons d’une feuille blanche et nous deman­dons à nos clients de nous des­si­ner ce dont ils ont besoin, ce qu’ils veulent, com­ment ils ima­ginent leur application. 

Nous pre­nons le soin de choi­sir des uti­li­sa­teurs réfé­rents qui vont repré­sen­ter toutes les géné­ra­tions d’employés afin d’avoir des feed­backs les plus per­ti­nents pos­sible. Cette réflexion col­lec­tive per­met très sou­vent de faire res­sor­tir des élé­ments aux­quels nous n’aurions pas for­cé­ment pensé. 

D’un point de vue ergo­no­mique et user expe­rience, par­tir d’une feuille blanche per­met d’optimiser les empla­ce­ments et de hié­rar­chi­ser les fonc­tion­na­li­tés en nous basant sur le vécu des per­sonnes qui vont être ame­nées à uti­li­ser les solutions. 

Quelles sont les contraintes que vous rencontrez dans cette démarche ?

Le prin­ci­pal enjeu est de créer une rela­tion de confiance avec nos clients. En effet, parce que nous n’avons pas de logi­ciels stan­dards à pré­sen­ter, il est par­fois dif­fi­cile pour nos clients de se pro­je­ter et la période qui va pré­cé­der le pre­mier livrable peut s’avérer assez com­plexe. C’est géné­ra­le­ment cette phase d’incertitude qui pousse de nom­breuses entre­prises à se tour­ner vers une solu­tion exis­tante, même si elle n’est pas for­cé­ment des­ti­née à leur sec­teur d’activité.

Tou­te­fois, grâce à notre écoute, notre dyna­misme et notre agi­li­té, nous arri­vons à faire face à ces freins et à accom­pa­gner effi­ca­ce­ment nos clients dans leurs projets. 

Pouvez-vous nous donner des exemples de projets que vous avez menés et déployés ?

Nous avons déve­lop­pé une appli­ca­tion métier per­met­tant la modé­li­sa­tion des coûts de main­te­nance d’un sys­tème com­plexe (type train, avion par exemple). Quand on sait que le coût d’acquisition d’un tel sys­tème ne repré­sente que 20 à 30 % de son coût glo­bal de pos­ses­sion, on com­prend qu’il est indis­pen­sable de se concen­trer sur les coûts de main­te­nance qui repré­sentent l’autre partie. 

Travail en collaboration chez DevCSIOutre la maî­trise des coûts, cette solu­tion per­met éga­le­ment de mettre en œuvre une pro­jec­tion avec des simu­la­tions sur des dizaines d’années selon plu­sieurs scé­na­rii de main­te­nance. Cela per­met de les confron­ter vir­tuel­le­ment et ain­si, via un pro­ces­sus ité­ra­tif, de choi­sir la meilleure des orga­ni­sa­tions à mettre en œuvre. 

Dans le domaine fer­ro­viaire, nous avons éga­le­ment tra­vaillé sur un pro­jet de tra­ça­bi­li­té des réser­voirs d’essence. En effet, au niveau de la sta­tion-ser­vice, il y avait une réelle pro­blé­ma­tique concer­nant la fac­tu­ra­tion et l’identification de l’entité qui réa­li­sait le plein. 

Nous avons donc mis en place une solu­tion de tra­ça­bi­li­té avec un iden­ti­fiant unique pour chaque réser­voir per­met­tant d’avoir une meilleure visi­bi­li­té en termes de fac­tu­ra­tion. Au niveau du sys­tème méca­nique de la pompe, si le réser­voir n’est pas iden­ti­fié, il n’y a pas de dis­tri­bu­tion d’essence.

Lors d’une séance de tra­vail col­la­bo­ra­tif, nous avons déve­lop­pé une inter­face « glove friend­ly » per­met­tant aux employés qui portent des gants dans le cadre de leur fonc­tion d’avoir une meilleure expé­rience d’utilisation.

Comment les nouvelles technologies impactent-elles votre positionnement ?
Comment vous adaptez-vous ?

Même si nous ne pou­vons pas maî­tri­ser toutes les tech­no­lo­gies, il est impé­ra­tif d’être dans une logique de veille et de bench­mark constant pour pou­voir accom­pa­gner et conseiller nos clients sur le volet tech­no­lo­gique de manière pertinente. 

En effet, nous enten­dons par­ler de plu­sieurs nou­velles tech­no­lo­gies (par exemple l’internet des objets, la blo­ck­chain, etc.), mais toutes ne sont pas for­cé­ment adap­tées aux besoins de nos clients. L’enjeu pour nous est donc de s’orienter vers une tech­no­lo­gie qui offri­ra à nos clients une solu­tion robuste, fiable et pérenne. 

La veille tech­no­lo­gique va donc nous per­mettre de fil­trer les effets de modes et d’identifier les tech­no­lo­gies émer­gentes qui pour­ront véri­ta­ble­ment aider nos clients à digi­ta­li­ser leurs process. 

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Depuis notre créa­tion, nous col­la­bo­rons régu­liè­re­ment avec la SNCF. Nous avons déve­lop­pé une véri­table exper­tise dans le domaine de la digi­ta­li­sa­tion ferroviaire. 

EN BREF

  • Création en 2009
  • Une dizaine de collaborateurs
  • Un chiffre d’affaires de plus de 500 000 euros

Avec l’ouverture du mar­ché fer­ro­viaire à la concur­rence, nous sou­hai­tons nous posi­tion­ner comme un four­nis­seur de solu­tions digi­tales sur-mesure pour les acteurs de ce secteur. 

En effet, à tra­vers notre expé­rience, nous avons acquis une véri­table connais­sance des pro­cess métiers qui nous per­met d’offrir à la fois une exper­tise tech­no­lo­gique, mais aus­si une connais­sance de la réa­li­té indus­trielle. Nous vou­lons pou­voir mettre à dis­po­si­tion ce savoir et cette exper­tise à d’autres acteurs de ce mar­ché foisonnant.
 

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