Des révolutions peu médiatisées
La vague permanente d’innovations et de changements qui affecte tous les secteurs de l’économie et de la vie courante est telle que les médias sont amenés à ne braquer leurs projecteurs que sur les faits les plus emblématiques et les plus proches de notre quotidien. Ils nous parlent des GAFA ou de leurs équivalents chinois, des derniers modèles de smartphone, des dernières applications grand public ou de la voiture autonome. Mais ils nous parlent peu, ou trop rarement, de ces révolutions qui modifient en profondeur d’autres mondes, comme ceux de l’industrie ou des biotechnologies. Pourtant ces deux domaines sont en plein bouleversement comme en atteste ce supplément à notre numéro d’août-septembre 2018.
La vague permanente d’innovations et de changements qui affecte tous les secteurs de l’économie et de la vie courante est telle que les médias sont amenés à ne braquer leurs projecteurs que sur les faits les plus emblématiques et les plus proches de notre quotidien. Ils nous parlent des GAFA ou de leurs équivalents chinois, des derniers modèles de smartphone, des dernières applications grand public ou de la voiture autonome. Mais ils nous parlent peu, ou trop rarement, de ces révolutions qui modifient en profondeur d’autres mondes, comme ceux de l’industrie ou des biotechnologies. Pourtant ces deux domaines sont en plein bouleversement comme en atteste ce supplément à notre numéro d’août-septembre 2018.
Le monde de l’industrie est en train de changer de visage. Le développement et la mise au point de nouveaux produits deviennent plus rapides, plus efficaces et moins coûteux grâce aux outils logiciels : conception assistée par ordinateur, bien sûr, mais aussi simulation et calculs « hautes performances ».
Les robots traditionnels font place à des « cobots », robots collaboratifs pilotés par une intelligence artificielle, qui permettent d’automatiser des tâches jusqu’alors non automatisables et d’envisager de personnaliser de plus en plus les produits mis sur le marché.
La maintenance des produits évolue elle aussi, pour devenir e‑maintenance. Ainsi se construit une industrie du futur qui ne concerne pas que les secteurs de pointe, comme le montre le cas de Fonderies de Sougland, fondées sous François Ier, et classées « entreprise du patrimoine vivant ».
Les biotechnologies ont été sur le devant de la scène médiatique il y a quelques années en raison de l’engouement suscité par les promesses dont elles étaient porteuses que ce soit dans le domaine de la santé, de l’alimentation ou de la production.
La mise au point de nouveaux médicaments, de nouvelles thérapies, de nouveaux procédés est malheureusement longue et, de ce fait, les « biotechs » ont été éclipsées par d’autres nouveautés. Mais les projets d’hier deviennent réalités d’aujourd’hui comme l’illustre la deuxième partie de ce supplément.