DIMOTRANS Group : une ETI dans la cour des grands !
Sur le marché de la logistique et de la supply chain, DIMOTRANS Group est une ETI qui se démarque par son positionnement historique, ses expertises et son offre end-to-end qui lui permettent de rivaliser avec les plus grandes entreprises du secteur. Laurent Parat, directeur général du groupe, nous en dit plus sur cette success-story qui se poursuit.
Quels sont vos métiers et votre positionnement ?
Sur le marché, DIMOTRANS Group est une ETI familiale reconnue pour la qualité et la largeur de son offre. DIMOTRANS Group emploie 2 500 collaborateurs répartis sur plus d’une soixantaine d’agences en France. Sur les deux dernières années, DIMOTRANS Group a réalisé un chiffre d’affaires moyen de plus de 700 millions d’euros, et, au cours des 5 dernières années, l’entreprise a enregistré une croissance de plus de 10 % par an.
Sur un plan plus opérationnel, nous couvrons toute la chaîne de valeur ou supply chain : transport terrestre, maritime et aérien, entreposage, co-packing, co-manufacturing…
Enfin, sur le marché français, DIMOTRANS Group est la seule ETI à proposer une solution end-to-end.
Malgré notre développement, nous avons à cœur de maintenir notre culture d’ETI qui se traduit notamment par une forte proximité avec les clients, ainsi que des circuits de prise de décision et de validation très courts. Dans le contexte actuel, cela nous permet de garantir à nos clients une plus grande réactivité et agilité.
Le secteur du transport et de la logistique a connu de nombreuses évolutions au cours des dernières années. Comment avez-vous intégré ces transformations et comment impactent-elles votre activité ?
Depuis près d’une décennie, le principal défi pour le secteur concerne la disponibilité des compétences. Nous connaissons, en effet, depuis plusieurs années, une véritable pénurie sur certains métiers et fonctions opérationnelles.
En parallèle, le monde du travail a lui-même évolué. Le rapport au travail et les attentes des salariés ne sont plus les mêmes. Il y a une plus forte demande pour des métiers qui font sens. Dans notre secteur, cela implique de repenser notre culture d’entreprise, notre management, mais aussi notre proposition de valeur à destination de nos salariés.
Au cours des 15 dernières années, notre secteur a aussi été fortement disrupté par l’évolution des modèles économiques avec le très fort développement du e‑commerce, mais aussi par l’émergence de nouvelles technologies qui ont transformé nos métiers de manière significative. Auparavant, nous préparions des commandes à destination de distributeurs. Aujourd’hui, nous préparons les commandes directement pour le consommateur final. L’e‑commerce représente aujourd’hui plus de 40 % de notre activité logistique. Pour accompagner cette évolution, nous avons dû adapter nos méthodes de préparation et former nos salariés, mais aussi intégrer plus de technologie et notamment déployer la robotique dans nos entrepôts…
En parallèle, alors que les transitions, notamment écologique et environnementale, s’accélèrent, nous sommes face à un paradoxe. Concrètement, la mondialisation se poursuit et les consommateurs finaux souhaitent être livrés toujours plus vite, alors qu’il est urgent de réduire l’empreinte environnementale et carbone du secteur. Dans ce cadre, en notre qualité d’acteur de la supply chain, notre rôle est aussi de sensibiliser nos clients et nos prospects sur cet enjeu et de les orienter vers des solutions pérennes et vertueuses.
Comment faites-vous face à ces enjeux ?
Groupe familial qui a vu le jour il y a plus de 40 ans, DIMOTRANS Group a toujours misé sur la proximité avec ses clients et ses collaborateurs pour dépasser toutes les crises et transformations majeures connues par l’univers de la logistique.
Cette approche contribue à créer des relations de confiance et pérennes avec nos clients. En interne, cela nous permet de fidéliser nos collaborateurs. En effet, nous avons la chance d’avoir un très faible turnover, ce qui est fortement différenciant dans le secteur de la logistique et de la supply chain. Nous sommes aussi très sensibles à la diversité et l’inclusion que nous considérons comme des forces. Par exemple, notre taux de salariés en situation de handicap est supérieur aux minima fixés par la réglementation.
Nous accordons, bien évidemment, aussi une attention particulière au bien-être et à la qualité des conditions de travail offertes à nos équipes. Au-delà, nos métiers se professionnalisent et se sophistiquent. Nous avons, par exemple, beaucoup plus de diplômés d’écoles d’ingénieur et de commerce depuis quelques années. Enfin, nous restons une société à taille humaine qui a à cœur d’offrir à ses collaboratrices et collaborateurs de belles perspectives d’avenir et de carrière.
« DIMOTRANS Group, grâce à sa solidité financière, investit significativement dans les nouvelles technologies. »
Au-delà, DIMOTRANS Group, grâce à sa solidité financière, investit significativement dans les nouvelles technologies. Nous avons investi près de 5 millions d’euros par an dans l’automatisation de nos processus et de notre outil industriel. Nous misons aussi sur le digital pour optimiser la relation client. Grâce à notre portail, My Dimo, nos clients peuvent suivre en temps réel l’état d’avancement de leur commande. Il y a deux ans, nous avons acquis la société QUALITAIR&SEA, spécialisée dans le freight forwarding et les solutions douanières intercontinentales afin de renforcer et de compléter notre offre overseas existante. Dans cette continuité, nous nous positionnons aujourd’hui dans le top 5 des transitaires français !
Revenons plus particulièrement sur la question environnementale. Comment l’appréhendez-vous chez DIMOTRANS Group ?
Avec notre soixantaine de sites, nous sommes proches de nos clients et des principaux hubs de distribution. Ce maillage du territoire contribue à réduire notre empreinte environnementale. Au niveau de nos implantations, nous déployons depuis déjà plusieurs années des actions pour réduire notre consommation énergétique.
Nous ouvrons prochainement à Rennes un nouveau site qui a la particularité d’être un site à énergie positive, où on retrouvera les dernières technologies en matière de robotisation et d’automatisation, mais également des exosquelettes afin de faciliter le travail de nos collaborateurs.
Il y a quelques mois, le groupe s’est doté d’une direction RSE & ESG avec une équipe de 5 personnes. Nous avons mandaté un cabinet de conseil pour nous accompagner dans notre démarche de décarbonation. Actuellement, nous travaillons sur l’identification et le déploiement d’indicateurs pertinents au regard de notre activité et en prévision des reportings financiers et extra-financiers que nous devons produire pour 2025.
Nous sommes depuis octobre signataires du Pacte Mondial des Nations Unies, aussi appelé Global Compact.
Nous menons également un audit et un diagnostic dans une logique de bilan carbone afin de pouvoir fixer des objectifs de décarbonation en ligne avec les Accords de Paris et l’ambition nationale de neutralité carbone à horizon 2050.
Aujourd’hui, comment vous projetez-vous sur le marché ?
Nous connaissons une forte croissance depuis quelques années. Aujourd’hui, le groupe est présent en France, en Asie et aux États-Unis. Nos clients nous demandent également d’élargir notre couverture géographique afin de les accompagner dans leur développement, notamment en Espagne, en Italie, dans certains pays nordiques, ainsi qu’au Royaume-Uni. Aujourd’hui, se pose donc la question de notre internationalisation alors que nous restons fortement attachés à notre ADN d’ETI.
En parallèle, sur le marché très concurrentiel de la logistique et de la supply chain, nous devons rester compétitifs et agiles afin de pouvoir répondre aux besoins des clients, voire anticiper leurs nouvelles attentes. Cela implique aussi de poursuivre nos investissements dans la digitalisation, les nouvelles technologies et de maintenir, par ailleurs, notre très forte proximité avec les clients et nos circuits courts de décision, qui sont notre principal vecteur de différenciation sur le marché.
Cela se traduit aussi par de très fortes ambitions de croissance : entre 150 à 300 millions d’euros de croissance dans les 4 prochaines années (50 % en croissance organique et 50 % en croissance externe).
Enfin, DIMOTRANS Group est un groupe familial français avec des capitaux 100 % français. Une partie du management détient déjà une partie du capital. D’ici la fin d’année, nous allons ouvrir le capital à 100 % des collaborateurs, ce qui est une démarche peu commune pour une ETI !
Focus : 4 questions à Christophe Tchordjallian, directeur de DIMOLOG la Business Unit logistique de DIMOTRANS Group
Quel est le périmètre de DIMOLOG ?
DIMOLOG a récemment vu le jour pour regrouper 3 sociétés historiques du groupe : BSL, DUHAMEL et DIMOTRANS Logistics. Dans cette démarche, l’idée est de gagner en visibilité sur le marché national. Ces trois sociétés bénéficiant essentiellement d’une notoriété locale. Aujourd’hui, la Business Unit DIMOLOG couvre 17 sites et 900 personnes pour un chiffre d’affaires de 119 millions d’euros.
Sur un plan plus opérationnel, quel est le périmètre d’action de cette BU ? Comment s’articule son offre ?
DIMOLOG couvre les métiers de la logistique contractuelle, omnicanale, B2B, B2C et multicanale avec des offres de co-packing et de fulfillment… Nous avons donc une offre end-to-end et l’objectif de proposer à nos clients un service global et complet.
Concrètement, nos clients n’ont qu’à passer commande. Nous gérons ensuite les stocks, la préparation de commandes, la livraison ainsi que tous les services à valeur ajoutée annexes.
Dans un monde de la logistique fortement perturbé et qui doit faire face à de nombreux enjeux, quelle est la valeur ajoutée de DIMOLOG ?
Notre principale valeur ajoutée et notre levier de différenciation premier est la proximité avec nos clients. Acteur à taille humaine, nous plaçons la satisfaction client au cœur de nos préoccupations. Dans ce contexte, cela implique de faire preuve d’agilité et de réactivité afin d’accompagner leur développement et croissance, mais aussi de réaliser les investissements humains et technologiques pour nous donner les moyens de nos ambitions. Enfin, nous sommes aussi adossés à un groupe leader sur son marché, DIMOTRANS Group, qui connaît un très fort développement depuis plusieurs années.
Aujourd’hui, quelles sont vos ambitions pour cette BU ?
Notre ambition est d’être un acteur logistique national reconnu sur le marché français pour la profondeur de son offre, sa capacité à offrir des solutions end-to-end, et à accompagner ses clients dans leur propre développement. À l’horizon 5 ans, nous visons ainsi un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros via de la croissance organique et externe.