École polytechnique : 230 ans à la pointe de la science et de l’innovation

École polytechnique : 230 ans à la pointe de la science et de l’innovation

Dossier : 230e anniversaire de l'XMagazine N°797 Septembre 2024

L’École poly­tech­nique pos­sède un pré­cieux capi­tal imma­té­riel, accu­mu­lé au fil de ses 230 ans d’existence et consti­tué d’une excep­tion­nelle répu­ta­tion natio­nale et inter­na­tio­nale. Elle n’en déve­loppe pas moins une intense action stra­té­gique pour res­ter au niveau qui est le sien et pour s’adapter sans com­plexe aux défis du monde actuel. Avec la connais­sance scien­ti­fique comme toile de fond, l’X conti­nue ain­si de déve­lop­per des for­ma­tions qui se dis­tinguent par un ensei­gne­ment d’excellence, ados­sé à une recherche de pointe. 

Créée ori­gi­nel­le­ment dans une optique natio­nale, l’École s’attache à conti­nuer de contri­buer au pays, tout en par­ti­ci­pant avec suc­cès au posi­tion­ne­ment inter­na­tio­nal, notam­ment avec une pro­por­tion crois­sante d’élèves inter­na­tio­naux. Puis­sam­ment inté­grée dans le tis­su éco­no­mique du pays, elle tire une bonne par­tie de sa force de sa proxi­mi­té avec l’industrie et avec l’État. Enfin, elle est ouverte aux pré­oc­cu­pa­tions socié­tales de l’époque, qui l’interpellent comme toute autre ins­ti­tu­tion, et veille à déve­lop­per la diver­si­té et le déve­lop­pe­ment durable dans toutes ses missions.

Grâce à un corps aca­dé­mique de pre­mier plan qui œuvre à la fabrique de la science comme à sa trans­mis­sion, les étu­diants et élèves ingé­nieurs de l’École acquièrent un socle de connais­sances scien­ti­fiques excep­tion­nelles repo­sant sur de solides fon­da­tions mathé­matiques qui consti­tuent la signa­ture scien­ti­fique de l’École depuis ses origines.

Enseignement d’excellence et recherche de pointe

Les jeunes talents qui rejoignent chaque année l’X évo­luent ain­si dans un envi­ron­ne­ment d’apprentissage unique, nour­ri par les der­nières décou­vertes et inno­va­tions issues de la recherche fon­da­men­tale et appliquée.

Gérard Mourou, professeur à l'École polytechnique et Prix Nobel de physique en 2018 pour ses travaux dans le domaine des lasers de haute intensité.
Gérard Mou­rou pro­fes­seur à l’É­cole poly­tech­nique et Prix Nobel de phy­sique en 2018 pour ses tra­vaux dans le domaine des lasers de haute intensité.

Avec la créa­tion de l’Institut Poly­tech­nique de Paris qui regroupe, autour de l’École poly­tech­nique, l’Ensta Paris, l’Ensae Paris, Télé­com Paris et Télé­com Sud­Pa­ris, la stra­té­gie de recherche de l’X est défi­nie dans le cadre du nou­vel éta­blis­se­ment. Elle conti­nue à pro­duire de nom­breux suc­cès à l’échelle de l’X et ses 23 labo­ra­toires avec notam­ment le dou­ble­ment du nombre de bourses du Conseil euro­péen de la recherche entre 2018 et 2023 et du volume de leurs publi­ca­tions pas­sé de 1 485 en 2018 à 2 830 en 2023. Le corps pro­fes­so­ral de l’École compte deux Prix Nobel de phy­sique : Gérard Mou­rou en 2018 pour ses tra­vaux dans le domaine des lasers de haute inten­si­té et Alain Aspect en 2022 pour ses avan­cées sur la phy­sique quantique.

Alain Aspect, professeur à l'École polytechnique et Prix Nobel de physique en 2022 pour ses travaux dans le domaine des lasers de haute intensité.
Alain Aspect, pro­fes­seur à l’É­cole poly­tech­nique et Prix Nobel de phy­sique en 2022 pour ses tra­vaux dans le domaine des lasers de haute intensité.

L’approche plu­ri­dis­ci­pli­naire, pro­mue dès ses ori­gines par l’X, est par­ti­cu­liè­re­ment adap­tée aux grands défis contem­po­rains, éco­no­miques et socié­taux, com­plexes et inter­dé­pen­dants. La créa­tion de centres inter­disciplinaires, à l’échelle d’IP Paris, pro­longe cette approche et contri­bue à décloi­son­ner la recherche en favo­ri­sant les col­la­bo­ra­tions sur des sujets transverses.

Six centres ont déjà été créés : Energy4Climate sur les enjeux du cli­mat (lan­cé en 2019, en par­te­na­riat avec l’École des ponts) ; Hi ! PARIS sur les enjeux de l’intelligence arti­fi­cielle et de la data, lan­cé en 2020, en par­te­na­riat avec HEC ; le CIEDS sur les enjeux défense et sécu­ri­té sou­te­nu par le minis­tère des Armées, lan­cé en 2021 ; Engineering4Health sur les enjeux de la san­té, lan­cé en 2022 ; Materials4Society sur les maté­riaux ; et SPIRAL sur les enjeux croi­sés entre arts, sciences et socié­té, lan­cé en 2023.

IP Paris et HEC Paris ont rem­por­té en mai 2024 un appel à pro­jet IA Clus­ter doté de 70 mil­lions d’euros de finan­ce­ment France 2030 pour consti­tuer un pôle mon­dial de recherche, de for­ma­tion et d’innovation en intel­li­gence arti­fi­cielle en s’appuyant sur Hi ! PARIS. 

Une ouverture internationale réussie

Dans ce contexte de muta­tions pro­fondes, l’École poly­tech­nique a réus­si son inser­tion dans un uni­vers de l’enseignement supé­rieur et de la recherche désor­mais glo­ba­li­sé. Elle a par­ti­ci­pé au pro­ces­sus d’inter­nationalisation du modèle fran­çais de l’enseigne­ment supé­rieur et de la recherche des­ti­né à le rendre plus visible et attrac­tif, afin de conti­nuer d’attirer les meilleurs étu­diants comme les meilleurs enseignants-chercheurs.

La créa­tion de l’Institut Poly­tech­nique de Paris s’est ins­crite dans cette logique. Cinq ans après son lan­ce­ment, l’institut se classe 10e mon­dial et 1er en France pour sa répu­ta­tion par­mi les employeurs et 34mon­dial et 1er en France des uni­ver­si­tés les plus inter­na­tio­nales. IP Paris se classe éga­le­ment dans le top 30 des meilleures uni­ver­si­tés dans de nom­breuses dis­ci­plines : 14e en mathé­ma­tiques, 21e en ingé­nie­rie et tech­no­lo­gie, 23e en sta­tis­tiques, 26e en sciences naturelles.

Dans le cadre élar­gi d’IP Paris, l’École a réus­si le pari de la lisi­bi­li­té en ouvrant son ensei­gne­ment à la plu­ra­li­té des cur­sus de for­ma­tion ini­tiale du supé­rieur et pro­pose un pro­gramme de Bache­lor, son cycle ingé­nieur poly­tech­ni­cien his­to­rique, 10 pro­grammes de mas­tères en science et tech­no­lo­gie et des cur­sus doc­to­raux et post­doc­to­raux, en liai­son avec IP Paris. Elle a déve­lop­pé une offre de for­ma­tion conti­nue avec un Exe­cu­tive Mas­ter et des pro­grammes d’Executive Education.

L’X compte aujourd’hui près de 4 000 étu­diants dont 45 % d’internationaux avec près de 50 natio­na­li­tés repré­sen­tées sur son cam­pus. Le plan de déve­lop­pe­ment de notre École à l’horizon 2026 pré­voit une pour­suite de la crois­sance des effec­tifs étu­diants en cohé­rence avec l’extension d’IP Paris.

L’X compte aujourd’hui 45 % d’étudiants internationaux avec près de 50 nationalités représentées sur son campus.
L’X compte aujourd’hui 45 % d’étudiants inter­na­tio­naux avec près de 50 natio­na­li­tés repré­sen­tées sur son cam­pus. © Binet photo

Pour confor­ter sa visi­bi­li­té inter­na­tio­nale, l’École conti­nue éga­le­ment à culti­ver ses par­te­na­riats avec des éta­blis­se­ments d’enseignement supé­rieur d’excellence à tra­vers le monde et confirme son enga­ge­ment au sein de grands réseaux uni­ver­si­taires mon­diaux comme U7+, Alliance ou le Réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur de la franco­phonie. Elle s’est en par­ti­cu­lier enga­gée aux côtés de par­te­naires euro­péens de choix en rejoi­gnant l’alliance Euro­Tech et en créant l’Université euro­péenne Euro­TeQ, qui favo­rise l’identité euro­péenne par­mi ses étu­diants, via, entre autres, la mobi­li­té étudiante.

La répu­ta­tion inter­na­tio­nale de notre École est un atout pour faire rayon­ner et rendre attrac­tif l’ensemble de ses for­ma­tions et de ses labo­ra­toires. Le corps des ensei­gnants-cher­cheurs s’est lui aus­si for­te­ment inter­na­tio­na­li­sé en pas­sant de 31 % à 43 % d’inter­nationaux entre 2017 et 2022.

Une proximité historique avec le monde de l’entreprise

Pion­nière dans le déve­lop­pe­ment de coopé­ra­tion de recherche et d’innovation avec le monde éco­no­mique, notre École conti­nue de col­la­bo­rer étroi­te­ment avec les entre­prises et les indus­tries à haute inten­si­té tech­no­lo­gique et éner­gé­tique. L’X en est convain­cue : les tran­si­tions éco­lo­gique et numé­rique doivent être menées en liai­son avec tous ces acteurs éco­no­miques, ceux qui ont entre leurs mains les leviers pour trans­for­mer nos sché­mas de pro­duc­tion et de consommation.

L’École a conclu sa pre­mière chaire par­te­na­riale dès 2003 avec EDF, sur le déve­lop­pe­ment durable. Vingt ans plus tard, elle compte 42 chaires de mécé­nat dédiées aux enjeux socié­taux et envi­ron­ne­men­taux, actives dans des domaines aus­si variés que la science des don­nées et l’intelligence arti­fi­cielle, l’énergie et la tran­si­tion éco­lo­gique, l’ingénierie et science du vivant, l’économie inno­vante et le mana­ge­ment res­pon­sable, la finance, les trans­ports, la mobi­li­té et le spa­tial, les maté­riaux inno­vants ou encore les arts et la société.

Ces col­la­bo­ra­tions entre l’École et le monde de l’entreprise sont plus que jamais essen­tielles. Elles contri­buent à déve­lop­per l’enseignement et la recherche au ser­vice de l’intérêt géné­ral, tout en garan­tis­sant l’indépendance aca­dé­mique. Elles faci­litent la valo­ri­sa­tion des savoirs et des résul­tats scien­ti­fiques et leur déploie­ment à grande échelle.

Dotée d’un incu­ba­teur depuis 2015, qui a accom­pa­gné et sou­te­nu plus de 120 start-up depuis sa créa­tion, notre École se posi­tionne aus­si tou­jours plus for­te­ment comme un acteur majeur de l’innovation et de l’entrepreneuriat en France et à l’international avec une forte pré­sence dans les grands évé­ne­ments de l’innovation comme Viva­Tech, Spring ou le Consu­mer Elec­tro­nics Show de Las Vegas. Un quart des start-up du Next40 et cinq des 26 licornes fran­çaises sont issues de nos alumni.

X‑UP, l’incubateur de l’X, a renou­ve­lé son offre à des­ti­na­tion des start-up deep­tech au prin­temps 2024 en la ciblant sur les tech­no­lo­gies res­pon­sables et res­pec­tueuses de l’avenir – Green­Tech, Heal­th­Tech, indus­tries du futur et EdTech – avec comme objec­tif de dou­bler le flux annuel de start-up accom­pa­gnées à l’horizon 2026.

Notre éco­sys­tème entre­pre­neu­rial et d’innovation s’est enri­chi d’un acteur majeur avec le lan­ce­ment en 2021 du fonds d’investissement Poly­tech­nique Ven­tures à l’initiative d’anciens.

La proxi­mi­té de l’École avec les entre­prises est aus­si un gage d’insertion pro­fes­sion­nelle pour ses diplô­més, nom­breux à figu­rer par­mi les diri­geants des fleu­rons de l’industrie fran­çaise et inter­na­tio­nale, quand ils ne sont pas créa­teurs de start-up par­ti­cu­liè­re­ment pro­met­teuses. Aujourd’hui, un peu plus de la moi­tié des ingé­nieurs poly­tech­ni­ciens rejoignent l’industrie après l’obtention de leur diplôme, tan­dis qu’un tiers d’entre eux pour­suivent leur cur­sus dans la recherche fon­da­men­tale en optant pour un doctorat. 

Un lien fort avec l’État et les armées

La proxi­mi­té de l’École avec le monde de l’entreprise et de l’entrepreneuriat s’accompagne d’un lien fort avec l’État, noué dès les ori­gines, en par­ti­cu­lier avec le minis­tère des Armées qui en a assu­ré la tutelle presque sans dis­con­ti­nui­té depuis le Pre­mier Empire.

Alors qu’un diplô­mé du cycle ingé­nieur poly­tech­ni­cien sur dix rejoint la fonc­tion publique en fin de cur­sus, l’École a lan­cé en 2023 un Forum annuel de l’emploi public qui per­met à nos élèves et étu­diants de décou­vrir les nom­breuses occa­sions de car­rière offertes par les fonc­tions publiques.

Le Centre interdisciplinaire d’études pour la défense et la sécurité (CIEDS) permet d’imaginer et de développer des réponses aux besoins technologiques du secteur de la Défense.
Le Centre inter­dis­ci­pli­naire d’études pour la défense et la sécu­ri­té (CIEDS) per­met d’imaginer et de déve­lop­per des réponses aux besoins tech­no­lo­giques du sec­teur de la Défense.

Le sta­tut mili­taire des élèves ingé­nieurs, confé­ré par Napo­léon en 1804, ancre l’École poly­tech­nique dans la com­mu­nau­té de défense. S’il est régu­liè­re­ment dis­cu­té, ce lien fort aux armées appa­raît aujourd’hui plus que jamais per­ti­nent pour, d’une part, trans­mettre aux poly­tech­ni­ciennes et poly­tech­ni­ciens les valeurs de l’action col­lec­tive, du ser­vice, du lea­der­ship et de la res­pon­sa­bi­li­té ; d’autre part, pour for­mer un lien fort avec les armées, les direc­tions et ser­vices mili­taires du minis­tère des Armées, notam­ment à tra­vers le semestre de for­ma­tion humaine et mili­taire de 1re année. Dans un contexte mar­qué par la per­sis­tance d’incertitudes et de crises mul­tiples où la maî­trise des tech­no­lo­gies cri­tiques est plus que jamais néces­saire, les inter­ac­tions avec le minis­tère des Armées se sont for­te­ment ren­for­cées au cours des der­nières années.

En matière de for­ma­tion, le lan­ce­ment d’un cours dédié aux enjeux de défense et de sou­ve­rai­ne­té, obli­ga­toire pour tous les ingé­nieurs, a été pré­pa­ré. L’École a, par ailleurs, ren­for­cé ses ensei­gne­ments sur les tech­no­lo­gies essen­tielles à la défense, au pre­mier rang des­quels l’IA, la cyber­sé­cu­ri­té, mais aus­si les tech­no­lo­gies quan­tiques et nucléaires, qui ont la capa­ci­té d’infléchir les équi­libres géopolitiques.

L’École a élar­gi les pos­si­bi­li­tés de contact et de col­la­bo­ra­tion entre ses élèves ingé­nieurs et les armées tout au long de leur cur­sus, de leurs stages et dans leurs acti­vi­tés étu­diantes. La for­ma­tion humaine et mili­taire leur trans­met les valeurs de la com­mu­nau­té de défense : le sens de l’effort et du dépas­se­ment de soi, la force d’un col­lec­tif. En 2022–2023, 80 % des élèves poly­tech­ni­ciens ont effec­tué leur stage de for­ma­tion humaine et mili­taire dans des armées.

En matière de recherche, la dyna­mique lan­cée dès 2021 avec la créa­tion du Centre inter­dis­ci­pli­naire d’études pour la défense et la sécu­ri­té, sou­te­nu par l’Agence d’innovation de la défense, s’est accé­lé­rée et l’École est par­tie pre­nante, dans le cadre d’IP Paris, de la chaire d’enseignement et de recherche « Archi­tec­ture des sys­tèmes com­plexes » sou­te­nue par Das­sault Avia­tion, Das­sault Sys­tèmes, Naval Group, Nex­ter et l’Agence de l’innovation de la défense, dont le lan­ce­ment a été annon­cé en juin 2023 au Salon inter­na­tio­nal de l’aéronautique et de l’espace du Bourget.

En visite à l’X le 8 mars 2024, le ministre des Armées, Sébas­tien Lecor­nu, a annon­cé la créa­tion dès l’été 2024 d’une nou­velle agence minis­té­rielle pour l’intelligence arti­fi­cielle de défense dont le pôle recherche sera implan­té sur le cam­pus de notre École.

En visite à l’X le 8 mars 2024, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé la création d’une nouvelle agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de Défense.
En visite à l’X le 8 mars 2024, le ministre des Armées, Sébas­tien Lecor­nu, a annon­cé la créa­tion d’une nou­velle agence minis­té­rielle pour l’intelligence arti­fi­cielle de Défense.

Un engagement renouvelé en faveur de la diversité

Créée pour recru­ter et for­mer les meilleurs esprits scien­ti­fiques au ser­vice du pays, l’École poly­tech­nique a voca­tion à pui­ser son excel­lence dans toute la diver­si­té de la socié­té afin de per­mettre à cha­cun, quels que soient son genre, son ori­gine sociale ou son lieu de rési­dence, d’accéder aux meilleures filières scientifiques.

Dans le pro­lon­ge­ment du rap­port sur le ren­for­ce­ment de la diver­si­té sociale remis par l’École en octobre 2019 à ses tutelles, l’X a chan­gé d’échelle sur ses actions en faveur de la diver­si­té et de l’égalité des chances. Pour sa troi­sième édi­tion, l’opé­ra­tion Monge a concer­né 530 lycées sur le ter­ri­toire natio­nal en 2023. Orga­ni­sée par le pôle éga­li­té des chances de l’École avec l’appui de l’AX, elle a per­mis aux élèves de la pro­mo­tion X22 de pré­sen­ter les études scien­ti­fiques d’excellence et en par­ti­cu­lier les écoles d’ingénieurs à 23 000 lycéennes et lycéens. Le lan­ce­ment du Centre éga­li­té des chances IP Paris per­met­tra de chan­ger d’envergure et de tou­cher 100 000 jeunes chaque année.

À l’occasion du cin­quan­te­naire de l’entrée des femmes à Poly­tech­nique en pré­sence de la Pre­mière ministre Éli­sa­beth Borne (X81), l’École a sou­li­gné la pro­gres­sion de la part de femmes par­mi ses étu­diants, qui est pas­sée de 22 % en 2017 à 26 % en 2022 avec la crois­sance des for­ma­tions Bache­lor et MSc&T. Elle s’est enga­gée à atteindre un objec­tif de 30 % de femmes d’ici 2026 au sein de ses cur­sus et 40 % de femmes en termes de recru­te­ment d’enseignantes-chercheuses.

Notre École, forte de 230 ans de contri­bu­tions aux déve­lop­pe­ments scien­ti­fique, éco­no­mique et socié­tal de notre pays, ambi­tionne de res­ter un moteur essen­tiel de la puis­sance fran­çaise en demeu­rant par­mi les toutes pre­mières uni­ver­si­tés mon­diales. Elle conti­nue­ra ain­si d’attirer cher­cheurs et étu­diants d’excellence venus de tous les hori­zons au sein de l’Institut Poly­tech­nique de Paris, qui œuvre à la sou­ve­rai­ne­té indus­trielle et numé­rique de la France et contri­bue à un ave­nir plus durable.

Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire.


L’École polytechnique en chiffres

Étudiants

Nombre d’étudiants : 3 845 (45 % d’internationaux) dont

  • Bache­lor : 437 dont 157 nou­veaux (63 % d’internationaux)
  • Cycle ingé­nieur : 1 620 dont 548 élèves pour la pro­mo­tion X23 (21 % d’internationaux)
  • MSc&T : 370 dont 226 nou­veaux arri­vants (70 % d’internationaux)

Recherche

  • 23 labo­ra­toires
  • 519 ensei­gnants-cher­cheurs
  • 2 830 publications

Innovation

  • 200 start-up accom­pa­gnées depuis 2015
  • 25 % des start-up du Next40 issues de l’écosystème de l’X
  • 5 000 m2 dédiés à l’entrepreneuriat, à l’innovation et au prototypage

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