Equans : un acteur engagé et incontournable au service de la réussite des transitions
Dans un monde où les transitions se succèdent, les ingénieurs construisent aujourd’hui les solutions qui permettront de réussir ces transformations structurantes pour nos sociétés. Acteur incontournable des transitions énergétique, industrielle et numérique, Equans est en première ligne et mobilise l’ensemble de ses compétences et talents pour relever ces défis. Le point avec Jérôme Stubler (X86), Président d’Equans.
Equans est un acteur à la croisée des transitions de par ses métiers et ses expertises. Dites-nous en plus.
Equans est un leader mondial des Énergies et Services implanté dans 20 pays. Nous sommes profondément engagés dans trois grandes transitions qui façonnent les enjeux actuels de notre monde : la transition énergétique, la transition industrielle et la transition numérique.
La transition énergétique consiste à accélérer la décarbonation des entreprises sur leurs sites industriels et tertiaires, celle des collectivités et des systèmes de transport.
Pour cela, nous travaillons selon 5 leviers : consommer moins, consommer vert en passant à l’électrique, consommer flexible en stockant l’énergie sous forme électrique ou de chaleur, produire sa propre électricité verte et enfin capter le CO2 à l’émission.
« Equans travaille selon 5 leviers : consommer moins, consommer vert en passant à l’électrique, consommer flexible en stockant l’énergie sous forme électrique ou de chaleur, produire sa propre électricité verte et enfin capter le CO2 à l’émission. »
Nous contribuons également au développement des ENR en construisant de grands parcs solaires et les infrastructures associées (postes et réseaux électriques), des ombrières photovoltaïques et des installations géothermiques. Sur ce dernier point, en Hollande, nous avons réalisé plus de 400 éco quartiers. En effet 96 % des bâtiments neufs et en restructuration lourde ne font plus appel au gaz pour se chauffer, la chaleur et la fraîcheur sont stockées dans la nappe phréatique selon le procédé ATES (Aquifer Thermal Energy Storage).
En ce qui concerne la transition industrielle, nous participons activement à la construction des nouvelles usines de production nécessitant une atmosphère contrôlée, dans les domaines du nucléaire, de la pharmacie, des biotechnologies, de la micro-électronique et plus récemment pour les usines de batteries électriques, et de production d’hydrogène.
Enfin, la transition digitale vise à connecter, instrumenter, et optimiser la performance des bâtiments, les process des usines, les infrastructures de transport, ou énergétiques. Pour cela, nous mettons en place des solutions digitales de collecte et de traitement des données, permettant d’intégrer celles-ci en une plateforme unique, et dans certains cas de générer des jumeaux numériques. L’IA est largement utilisée en imagerie, pilotage de robots, mais aussi en outil de prédiction.
Comment accompagnez-vous les industriels dans la transition vers une énergie bas carbone ?
Notre approche est très pragmatique, elle commence si besoin par une phase d’audit qui permet de hiérarchiser les sujets (trouver les gains les plus importants et les moins chers à mettre en œuvre). Nos équipes d’ingénieur combinent à la fois des compétences en génie électrique et en thermique ce qui permet de proposer des solutions sur mesure à nos clients.
Nous travaillons par exemple, à décarboner 22 000 bâtiments et installations de l’armée britannique. Le projet est en phase active, avec des centaines de petits projets pour sortir du gaz les installations de production de chaleur. Dans l’industrie, nous cherchons par exemple, à consommer moins, en valorisant la chaleur fatale à l’aide de pompes à chaleur pour réaliser les bons « échelons thermiques » des process de nos clients. Nous avons réalisé l’an dernier une vingtaine de projets de ce type dans l’industrie agro-alimentaire par exemple.
Nous intervenons à chaque étape, de la conception à la réalisation, en passant par l’exploitation et la maintenance et proposons des options de financement.
Alors que le réchauffement climatique s’accélère, quels sont selon vous les freins qui persistent en termes de transition énergétique ?
En fait la prise de conscience s’est faite en 3 phases. Les scientifiques ont tirés la sonnette d’alarme depuis 30–40 ans, puis depuis le début des années 2010, les entreprises de production d’énergie ont décidé de changer leur mix énergétique et les pays ont initiés des plans de décarbonation. La 3eme phase démarre, celle de toutes les entreprises : la grande majorité des directions d’entreprises ont pris conscience en Europe qu’il faut agir, certains agissent d’autres attendent que les législations les poussent à agir ou que leurs concurrents le fassent.
Le frein principal à la transition énergétique, c’est son coût, qui avec un prix du CO2 émis faible ou inexistant ne pousse pas à agir. Il y a pourtant, de nombreux investissements, pour consommer moins ou passer à l’électrique dont la rentabilité est rapide de 1 an à 3–10 ans. Nos clients hésitent parfois, doutant sur les gains, à moyen termes. Pour surmonter cela, nous avons lancé Effiwatt avec la Caisse des Dépôts et Tikehau. C’est une plateforme de financement, permettant de financer et réaliser des projets d’efficacité énergétique pour le tertiaire et l’industrie en démontrant les retours sur investissement.
« Le frein principal à la transition énergétique, c’est son coût, qui avec un prix du CO2 émis faible ou inexistant ne pousse pas à agir. »
Ensuite, la complexité réglementaire et administrative ralentit les projets de transition énergétique. Les procédures d’approbation et les réglementations varient considérablement d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre, ce qui complique la mise en œuvre rapide des solutions. Nous collaborons étroitement avec les autorités et les régulateurs pour simplifier ces processus et promouvoir des politiques qui soutiennent la transition énergétique.
Un autre frein majeur est la résistance au changement, souvent due à une méconnaissance des bénéfices à long terme des technologies durables. Il est crucial de sensibiliser et d’éduquer les décideurs et les acteurs économiques sur les avantages économiques, environnementaux et sociaux de la transition énergétique. Chez Equans, nous menons des campagnes de sensibilisation et proposons des formations pour aider nos clients à comprendre et à adopter ces nouvelles technologies.
En parallèle, l’accélération de la digitalisation et l’émergence de l’IA ouvrent de nouvelles perspectives. Comment intégrez-vous ces dimensions technologiques nouvelles qui sont d’importants vecteurs d’innovation ?
La digitalisation et l’intelligence artificielle (IA) jouent un rôle central dans notre stratégie d’innovation. Nous avons lancé la marque Equans Digital, qui regroupe nos offres numériques pour la gestion des données et l’optimisation des systèmes. Par exemple, nous utilisons l’IA pour optimiser la gestion de l’énergie dans les bâtiments et les infrastructures. Grâce à des systèmes intelligents, nous pouvons ajuster automatiquement le chauffage, la ventilation et la climatisation en fonction des besoins réels, ce qui permet de réaliser des économies d’énergie significatives.
Dans le secteur industriel, l’IA et la digitalisation nous permettent de développer des solutions de maintenance prédictive. En analysant les données en temps réel, nous pouvons anticiper les pannes et optimiser les interventions de maintenance, ce qui réduit les temps d’arrêt et les coûts. Nous appliquons également ces technologies dans la gestion des réseaux électriques intelligents où l’IA aide à équilibrer la production et la consommation d’énergie en temps réel, augmentant ainsi la stabilité et l’efficacité des réseaux.
Nous investissons également dans des plateformes de données avancées qui collectent et analysent des informations provenant de diverses sources. En combinant la puissance de l’IA avec nos connaissances techniques, ces plateformes permettent à nos clients de prendre des décisions éclairées basées sur des données précises, pour améliorer leur performance opérationnelle et réduire les impacts environnementaux.
Pour mener à bien l’ensemble de ces chantiers, le capital humain est clé. Quels sont les profils de vos ingénieurs ?
Nous recherchons tous types de personnalités car la diversité des parcours et des expériences est la clé de notre réussite. Avec plus de 30 nationalités représentées au sein d’Equans, la diversité n’est pas seulement un principe, mais aussi une expression de notre identité. Elle favorise l’innovation, la créativité et le succès.
Nous sommes heureux d’accueillir des ingénieurs et ingénieures ayant le goût de la technique, et l’appétence pour les nouvelles technologiques, et qui se passionnent pour le travail bien fait. Des profils souhaitant avoir très vite des responsabilités, pour réaliser au début des petits projets, puis de plus grands et prendre ensuite des responsabilités managériales dans nos entreprises.
Nous privilégions le comportement à la connaissance, la connaissance s’acquière si la soif d’apprendre est là.
Pourquoi les ingénieurs ont un rôle stratégique à jouer dans la réussite de l’ensemble de ces transitions ? Quels sont les atouts des ingénieurs formés en France ?
Toutes les solutions qui vont être développées en mise en œuvre dans les 30 prochaines années reposent sur des lois physiques connues. Les ingénieurs jouent un rôle stratégique dans la réussite des transitions énergétique, industrielle et numérique car il faut des compétences techniques pointues et la capacité de gestion nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre des solutions pratiques, innovantes à partir des lois de la thermodynamique, du génie électrique, de la mécanique des solides et des fluides. Les formations françaises allient rigoureusement des connaissances théoriques solides à une expérience pratique. Les ingénieurs y sont formés pour aborder des problèmes complexes avec une approche analytique et créative, basés sur les lois physiques.
Les ingénieurs formés en France sont également reconnus pour leur capacité à travailler dans des environnements multiculturels et multidisciplinaires, ce qui est un atout majeur dans un contexte globalisé. Leur formation les prépare à gérer des projets internationaux et à collaborer efficacement avec des équipes diversifiées. De plus, la formation française met un fort accent depuis quelques années sur la responsabilité environnementale et sociale, ce qui correspond parfaitement aux valeurs et aux objectifs d’Equans.
Quelles sont les perspectives de carrières qu’un acteur comme Equans peut leur offrir ?
D’abord, nous avons la chance d’offrir des métiers qui contribuent à la décarbonation de notre environnement. Ensuite, la diversité de nos métiers et les possibilités de parcours transverses que nous proposons au sein de nos filières d’excellence : projets, ingénierie, et centres de profit, font de notre entreprise l’une des plus attractives. Rejoindre Equans, c’est intégrer un leader mondial, ancré dans des projets concrets de haute technicité. Avec des projets dans plus de 20 pays, nos ingénieurs peuvent choisir de travailler en Europe, en Amérique ou en Océanie. Cette diversité de projets et de lieux de travail enrichit leur expérience professionnelle et leur permet de développer une expertise globale.
En outre, c’est l’école du management ! Nous réalisons 800 000 projets par an, de toutes petits comme de très grands. Notre modèle décentralisé permet à un jeune de prendre rapidement des responsabilités sur le terrain, de manager des équipes et d’apprendre toutes les phases de la vie des affaires.
Enfin, rejoindre Equans, c’est intégrer une entreprise dans laquelle l’esprit d’équipe et de coopération favorise l’innovation. Nous proposons des programmes de formation et de développement continue, des opportunités de mentorat et des parcours de carrière flexibles pour aider nos ingénieurs à progresser et à atteindre leurs objectifs professionnels.
Venir travailler chez nous, c’est développer le sentiment d’appartenance et de fierté d’agir concrètement.