Et Rome s’enfonça dans la nuit
Notre camarade continue à décortiquer l’histoire de cette Rome déclinante. Dans un précédent livre, Dans l’ombre de la décadence, il décrivait les prémices de cette période de l’usure de la puissance romaine.
Cette année, août 409-août 410, qu’il nous raconte, s’achève avec le sac de Rome. En 395 après Jésus-Christ, le dernier empereur, Théodose Ier, à avoir régné sur l’ensemble de l’Empire, disparaît et l’Empire est coupé en deux : Occident et Orient.
Parallèlement les structures de l’État et la société elle-même changent. Les Romains s’enfoncent dans un individualisme jouisseur qu’accompagne une perte des valeurs, les Barbares prennent le contrôle de l’armée, et la citoyenneté romaine, longtemps considérée comme hautement désirable, a perdu son attrait.
C’est dans ce contexte que se noue cette crise que décrit le livre. Malgré les efforts du sénateur Tullius Metellus, personnage hypothétique mais historiquement crédible, il s’allie au pape Innocent III.
Ils sont conscients de l’importance de la survie de l’Empire pour la religion chrétienne, et tentent de faire prendre des décisions à un empereur faible, Honorius, et convaincre Alaric, roi des Wisigoths, de modérer ses pressions sur Rome.
Mais, sur un incident mineur d’ailleurs, Alaric déclenche le pillage de Rome !
Un récit qui nous plonge dans l’histoire, mais une histoire humaine par les personnages dont les problèmes nous aident à comprendre l’époque.
Merci pour cette piqûre de rappel et ce passionnant récit !