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Gestion des risques d’entreprises : enjeux et perspectives pour les assureurs

Dossier : Dossier FFEMagazine N°734 Avril 2018
Par Jean-Laurent GRANIER (85)

Aujourd’hui, la gestion des risques est un enjeu central pour les entreprises. Pourquoi ?

En tant qu’assureur, notre métier est notam­ment de pro­té­ger les entre­prises contre les risques qu’elles encourent. Pour cela nous diag­nos­ti­quons et mesu­rons ces risques, les éva­luons et fixons un prix afin de leur pro­po­ser des garan­ties, c’est-à-dire une cou­ver­ture de leurs risques. 

Nous les aidons éga­le­ment à mieux com­prendre les aléas aux­quels elles peuvent être expo­sées. En effet, elles peuvent être confron­tées à des risques clas­siques que nous connais­sons bien : vol, res­pon­sa­bi­li­té, perte d’exploitation… De nou­veaux risques appa­raissent comme les cyber­risques : virus infor­ma­tiques, vol de données… 

En paral­lèle, sous les effets du dérè­gle­ment cli­ma­tique, les entre­prises sont de plus en plus expo­sées aux catas­trophes naturelles. 

Quel est votre positionnement en termes de gestion des risques ?

Nous nous posi­tion­nons comme un par­te­naire qui va accom­pa­gner les entre­prises dans la connais­sance et une meilleure maî­trise de leurs risques. L’activité d’assurance dom­mages des entre­prises est un seg­ment impor­tant pour Gene­ra­li France qui repré­sente plus d’1 mil­liard d’euros de chiffre d’affaires.

Nous avons une véri­table diver­si­té de métiers dans le cadre de la ges­tion des risques des entre­prises : nos actuaires éva­luent et modé­lisent les aléas, que nos sous­crip­teurs vont bud­gé­ti­ser. De plus, nos cour­tiers et agents spé­cia­li­sés sur ce seg­ment vont accom­pa­gner les entre­prises dans leurs démarches d’assurance et d’anticipation, de pré­ven­tion et de mesure du risque. 

Concrè­te­ment, nous nous posi­tion­nons comme un mul­tis­pé­cia­liste, un acteur qui adapte son offre au niveau de risque des entre­prises. Nous pro­po­sons, par exemple, l’offre Gene­ra­li Per­for­mance Glo­bale qui est fon­dée sur une ana­lyse du risque inté­grant les aspects sociaux, envi­ron­ne­men­taux et busi­ness pour pro­po­ser une cou­ver­ture globale. 

Cela va per­mettre aux PME d’avoir accès à une ana­lyse à 360° de leurs risques. Nous venons éga­le­ment de lan­cer l’offre Gene­ra­li Pro­tec­tion Numé­rique pour mesu­rer, anti­ci­per et pré­ve­nir les cyber risques. 

La gestion des risques est aussi appréhendée comme un levier de performance. Qu’en est-il ?

Il est essen­tiel d’établir un diag­nos­tic, de défi­nir un pro­gramme adap­té et de mettre en place un accom­pa­gne­ment sur la durée. L’enjeu est de mettre en évi­dence un lien entre les déci­sions prises en interne dans l’entreprise et l’évolution des risques sur le plan de la pré­ven­tion, de l’entretien des équi­pe­ments et de la for­ma­tion du personnel. 

C’est une démarche ver­tueuse qui va per­mettre de réduire le risque sur la durée et de réduire aus­si par consé­quent la prime d’assurance. C’est donc un levier de per­for­mance, car elle va dimi­nuer l’exposition de l’entreprise aux acci­dents. Pour Gene­ra­li, cette démarche est posi­tive, car elle nous per­met d’avoir une connais­sance plus pré­cise et fine de nos clients en termes de risques à cou­vrir, de fré­quence ou de mon­tants à garantir. 

Ce posi­tion­ne­ment se retrouve aus­si dans le domaine de la pré­voyance et de la san­té, sur lequel Gene­ra­li est l’un des prin­ci­paux acteurs (2,5 mil­liards de CA annuel). La san­té et la pré­voyance sont aus­si des leviers de per­for­mance : une ges­tion opti­mi­sée impac­te­ra posi­ti­ve­ment l’activité de l’entreprise.

Nous met­tons ain­si au ser­vice des DRH le ser­vice Gene­ra­li Vita­li­ty pour mettre en place des pro­grammes visant à l’amélioration de la san­té de leurs col­la­bo­ra­teurs, en encou­ra­geant de meilleures habi­tudes de vie (ali­men­ta­tion, équi­libre vie pro­fes­sion­nelle et per­son­nelle, exer­cice physique…). 

Quels sont vos principaux défis ?

Nous fai­sons face à de forts enjeux régle­men­taires impo­sés par les nom­breuses règle­men­ta­tion, comme Sol­va­bi­li­té II pour ce qui est des assu­reurs. En paral­lèle, nous devons aus­si être très vigi­lants à l’environnement finan­cier actuel mar­qué par des taux bas, à notre expo­si­tion finan­cière, ain­si qu’au contexte envi­ron­ne­men­tal (chan­ge­ment cli­ma­tique, aug­men­ta­tion des catas­trophes naturelles …). 

Pour rele­ver ces défis, il faut être en mesure de diver­si­fier les risques que nous assu­rons et être dans une logique d’anticipation continue.
 

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