Gustave Lyon 1857–1936
Lorsque j’ai cessé mes activités, mes cousins m’ont confié les archives de notre grand-père, Gustave LYON (1877) décédé en 1936, alors que je n’avais que 16 ans.
Je me souviens de son ardeur au travail, de sa joie de vivre, de sa disponibilité, même pour jouer avec ses petits et arrière-petits-enfants, et de sa fierté d’avoir pu réaliser l’oeuvre de sa vie, la construction de la nouvelle salle Pleyel, consécration de ses recherches en acoustique.
Je me souviens également du respect et de la reconnaissance que lui portaient les musiciens pour qui il avait été l’ami, le confident et souvent le mécène, pour près de deux générations.
Ces archives m’ont fait découvrir la diversité de ses activités, son ardeur à trouver des solutions pour les problèmes les plus divers qui lui étaient soumis.
Il m’a paru souhaitable, pour ses descendants et intéressant pour tous, de rappeler ce que l’association de la science, du bon sens, de la volonté d’aboutir et de la disponibilité aux autres pouvait permettre de réaliser.
Il n’est pas évident que la facture de pianos vous prédispose à traiter de la balistique, du tir contre avions, du conditionnement de l’air et de l’acoustique architecturale !