Huit témoignages de l’activité
Une expérience formatrice
La mission qui m’a été confiée est une étude de faisabilité technique, puis de conception et de réalisation du site Web. Il s’agit de mettre en place une plateforme de gestion de terres agricoles. Les gestionnaires, acheteurs, vendeurs seraient des internautes tandis que les ouvriers sur le terrain seraient des personnes en voie de réinsertion sociale, chômeurs ou anciens prisonniers, par exemple.
Le projet en lui-même est intéressant, original et nouveau. Il présente aussi une vocation sociale. Travailler sur de telles missions avec X‑Projets c’est plus responsabilisant que suivre des cours, trouver un stage ou valider son année.
C’est une expérience formatrice que je mettrais sans aucun doute en avant dans les années à venir, autant sur mon CV que lors d’entretiens. Être chef de projet, c’est une plus-value, une expérience enrichissante et formatrice.
Lucie Reymondet (11),
chef de projet
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Les enjeux en modèle réduit
Je voulais me rapprocher du monde de l’entreprise : établir des contacts, parler à un client, prendre des responsabilités, se familiariser avec la structure d’une société. Le poste de premier contact m’a très bien convenu. J’ai pleinement satisfait mes attentes et cela m’a permis d’appréhender un aspect différent de ce que j’avais envisagé au départ.
Constamment obligé de répondre aux appels d’offres, il faut tout mettre en œuvre pour satisfaire le client, avoir une vision globale du processus, chercher sans arrêt à améliorer sa réactivité, sa compétitivité.
La reproduction modèle réduit du fonctionnement d’une entreprise permet de mettre en évidence quels sont les enjeux du travail en entreprise : autant les problèmes que les perspectives d’amélioration.
Thibaut Watrigant (11),
responsable premier contact
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Un organe autonome
X‑Projets ? C’est simple, je voulais travailler au coeur d’une équipe et m’ouvrir au monde de l’entreprise. Je vais parler de ce que je connais le mieux : la trésorerie. Pour moi la grosse différence entre les autres binets et la Junior Entreprise, c’est que nous dépensons l’argent que nous n’avons pas encore. Je m’explique : au début de chaque mandat il faut établir un budget prévisionnel en étudiant le bilan de l’an passé, ensuite il faut suivre le budget en gérant les aléas. On ne part pas d’une somme fixe obtenue à l’aide de sponsors et de subventions pour ensuite organiser ses dépenses. Au contraire, il s’agit d’une sorte d’investissement sur des actions que l’on espère être rentables. C’est un état d’esprit beaucoup plus proche de celui d’une entreprise. D’un point de vue pratique, c’est aussi différent : nous avons deux comptables, nous possédons notre propre chéquier, nous sommes soumis à un audit externe par un organisme de l’État. Notre responsabilité est ainsi engagée, nous ne sommes plus sous l’aile du Bureau des élèves et nous fonctionnons en organe autonome.
Alexis Mathieu (10),
ancien trésorier d’X‑Projets
Cent soixante en France
Une « Junior Entreprise » est une association d’étudiants, à but non lucratif, implantée au sein d’un établissement d’enseignement supérieur, école ou université. Les étudiants réalisent des études correspondant aux domaines de compétence de leur école, pour des clients très variés, sur le modèle des cabinets de conseil.
La marque est déposée par la Confédération nationale des juniors entreprises (CNJE) qui en regroupe environ 160. Au total, plus de 12 000 étudiants mènent à bien chaque année près de 1 600 missions par an, pour un chiffre d’affaires cumulé de 7 millions d’euros environ.
La plus ancienne junior entreprise française a été créée en 1967 à l’Essec. La marque Junior Entreprise est d’ailleurs soumise à des critères précis d’éligibilité. Libre de toute obligation de moyen, cette appellation est pour X‑Projets synonyme d’une obligation de résultat.
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Communiquer davantage
Moi, ce que j’aime, c’est diriger des trucs. Plus sérieusement je dois avouer que j’ai beaucoup aimé la campagne Kès pendant laquelle je me suis beaucoup investie. Cela m’a donné un avant-goût du sens du mot organisation. Après la défaite de mon équipe, j’avais besoin de prendre en main un projet. Ma mission consiste à concevoir un site Internet permettant de mettre en relation recruteur et chercheur d’emploi. La plus grande spécificité des missions d’XProjets c’est avant tout de faire quelque chose que l’on a choisi. Cet aspect est une grande force de la Junior Entreprise qui nous permet de sortir du cadre scolaire. Mais la promo n’est pas encore assez informée. Les expériences qu’offrent X‑Projets sont à valoriser, il faudrait davantage communiquer autour de ça.
Aude Nyadanu (11),
chef de projet
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Un apport pédagogique
Pourquoi me suis-je proposé comme intervenant ? Tout simplement parce que je voulais voir comment ça se passait de travailler avec X‑Projets. Je cherchais aussi un moyen d’utiliser mes compétences, notamment en informatique, dans un projet plus pratique et qui me rapproche de la réalité du monde du travail. Pour ma part, je pense qu’il est important pour l’intervenant qu’il ne soit pas motivé par l’argent. Si c’est un ponte, il risque de s’ennuyer. Par contre, la mission peut avoir un réel apport pédagogique. L’exécutant ne possédant que quelques bases s’instruit et progresse grâce à la mission, il y trouve un intérêt personnel.
Arnaud de Ruffray (11),
ancien intervenant
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Être dégourdi
Ma mission consistait à étudier les caractéristiques de la population des Français expatriés en Espagne pour pouvoir établir une stratégie de campagne vis-à-vis de cet électorat. Il s’agissait donc de comprendre comment était établie la présence française en Espagne, autant d’un point de vue des entreprises que de celui des particuliers : leurs problèmes, leurs besoins, leurs attentes. J’ai choisi cette mission parce qu’elle m’a paru originale et que c’était l’occasion de faire quelque chose qui sortait des sentiers battus. Bien évidemment la rémunération est un premier attrait, mais surtout une mission, c’est une opportunité de faire un projet en complète autonomie. On a notre deadline, notre cahier des charges et c’est parti. Personne ne vous contrôle, ne vous met de note, ne vous encadre : « Si le boulot est mauvais, c’est ta faute. » Pour l’intervenant, une qualité fondamentale est d’être dégourdi.
Hugo Zylberberg (10),
ancien intervenant
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La machine à soda
La mission que j’ai prise en main avait été entamée par les 2009. Il s’agissait de concevoir un prototype de machine à soda pour une petite PME qui voulait élargir ses activités en se plaçant sur un nouveau marché. Le gros du travail consistait avant tout à faire des recherches, à se documenter pour comprendre le fonctionnement des composants. J’ai d’autant plus apprécié ce travail qu’il faisait appel à des compétences pratiques et effectives : il ne s’agissait pas de s’intéresser à une expérience complètement abstraite et inexploitable ressemblant à celles proposées en cours. La Junior Entreprise devrait d’ailleurs développer ce secteur en proposant des missions avec plus de finalité technique en faisant appel à notre curiosité intellectuelle de scientifique. Je trouve que trop de missions consistent à « créer un site Web » ou « faire une étude de marché ».
Loïc Frazza (10),
ancien intervenant
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Réactivité et professionnalisme
La société Musical Production a fait appel à la Junior Entreprise de Polytechnique pour réaliser une mission qui nécessite des compétences informatiques de base afin de réorganiser et nettoyer une base de données déjà très fournie. X‑Projets était en compétition avec d’autres juniors entreprises pour l’obtention de la mission : « Après comparaison de différents devis envoyés par d’autres juniors entreprises d’écoles d’ingénieur […] votre réactivité et votre professionnalisme m’invitent à faire appel à vos services. » Le client a d’ailleurs considéré le projet comme une réussite : « J’ai été très satisfaite de vos services et referai sûrement appel à vous. »
Musical Production,
ancien client
L’équipe X‑Projets