Jumping de l’X
Veni, vidi, vici. Roger-Yves Bost était assurément venu à l’École polytechnique pour gagner. Le cavalier avait engagé une dizaine de chevaux pour disputer la seizième édition du jumping de l’X. La petite écurie n’a pas fait le déplacement pour rien. Roger-Yves Bost a presque tout gagné. Le cavalier a allégrement remporté le prix de la SHX (Société hippique de l’X) sur Bey, le grand prix de l’École polytechnique et le prix des Haras nationaux, tous les deux sur Urbain du monnai.
Ludovic Leygue est de son côté l’auteur de deux excellentes performances. Pour sa première participation au jumping de l’X, le jeune cavalier a remporté le prix X‑Passion sur Clea de Dalhuet et s’est classé deuxième du grand prix de l’École polytechnique sur April in jazz.
Le prix de l’A.X. (Société amicale des anciens élèves de l’X) est revenu à Bruno Delgrange sur Toute petite, et le prix UAR (Usine d’alimentation rationnelle, sponsor de l’épreuve) à Robert Breul sur Boule de gomme II.
Jean-Charles Gayat, sur Atmosphère III, s’est octroyé pour sa part le prix du Conseil général de l’Essonne.
Roger-Yves Bost a également remporté trois challenges : le challenge UAR récompensant le cavalier qui a effectué le plus grand nombre de parcours sans faute, le challenge Société Générale attribué au meilleur cavalier des épreuves A 2 et le challenge Saumur Botterie désignant le meilleur cavalier (rappelons que les épreuves A et B correspondent au niveau de l’élite nationale).
Les chevaux de Roger-Yves Bost ont été justement récompensés puisque le cavalier repart avec 2 tonnes de panache, ce qui équivaut à assurer l’alimentation d’un cheval pour quatre mois. Avec de tels prix, voilà de quoi faire du zèle.
Chez les femmes, la minime Pauline Guignery triomphe dans le challenge de la meilleure cavalière.
Malgré une météo parfois capricieuse, près de 1 000 personnes se sont donné rendez-vous sur le site de l’École pour assister au spectacle. La tribune officielle était honorée par la présence du général Novacq, du général Marescaux, ainsi que de nombreux cadres militaires de l’École polytechnique.
Ils ont ainsi assisté à l’excellente prestation de Nicolas Occis, seul cavalier de l’X, engagé dans l’épreuve des élèves des écoles militaires. L’X 95 a notamment été l’auteur d’un brillant sans faute, avec son cheval Urbino, ce qui lui permet de se classer quatrième du tournoi. L’épreuve individuelle a été dominée par François Badel (École de Saumur) sur Ostrobo. L’École de Saumur remporte également le tournoi militaire par équipe devant deux équipes de Coëtquidan.
Dans la catégorie féminine, Sophie Merle a été beaucoup plus malheureuse. Victime d’un refus de son cheval Phoenix, elle a également été sanctionnée par deux chutes. La charmante cavalière, X95, s’est consolée en obtenant un prix de 1 000 francs attribué par Palaiseau outillage à la cavalière la plus malchanceuse.