Kir royal au cyanure
Notre camarade Yves Gillet n’a aucun respect pour ses personnages… Même quand il est censé prendre des vacances, le crime poursuit le malheureux capitaine Derval ! Et, qualification oblige, il ne peut que prendre cette enquête en charge puisqu’on lui demande. Remarquez, notre capitaine aime ça.
Toujours le même mode opératoire, un cerveau agile, l’œil de lynx et des collaborateurs dont il sait tirer le meilleur parti.
Il est donc revenu vers sa Provence où les acteurs du drame sont en place, son ancien patron, la légiste qu’il connaît (et pour laquelle il a un penchant certain…), son adjoint déplacé pour l’assister et la dernière policière arrivée mais qui n’est pas la dernière en termes d’agilité mentale et, bien sûr, le vieux flic à la retraite, l’ami de toujours.
Un double crime improbable a priori qu’il élucidera en 18 jours après de nombreuses hypothèses qui, l’une après l’autre, sont mises à mal par les faits.
Toujours du soleil, les olives, l’ail et le pastis donnent le parfum méridional au récit.
À lire sans modération.