Kyntus Le partenaire de confiance des opérateurs de télécommunication

Le partenaire de confiance des opérateurs de télécommunication

Dossier : Vie des entreprises - Logistique et supply chain, les infrastructures du numériqueMagazine N°800 Décembre 2024
Par Fabrice DE SEZE

Fabrice de Seze, pré­sident du groupe Kyn­tus, nous pré­sente son groupe qui s’est impo­sé comme un par­te­naire expé­ri­men­té et de confiance dans le déploie­ment des infra­struc­tures et des réseaux mobile et fibre. Il nous en dit éga­le­ment plus sur les ambi­tions de son groupe qui se diver­si­fie aus­si bien en termes d’activité, en se posi­tion­nant sur le mar­ché de l’énergie, que géo­gra­phi­que­ment avec un focus sur l’Europe.

Présentez-nous Kyntus.

Le groupe Kyn­tus a été créé en 2018 suite au rap­pro­che­ment de quatre PME qui inter­ve­naient toutes dans le sec­teur des ser­vices aux opé­ra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions et aux opé­ra­teurs d’infrastructure digitale. 

Aujourd’hui, le groupe Kyn­tus s’appuie sur une taille cri­tique qui lui per­met d’adresser des mar­chés de plus grande taille et de tra­vailler avec les prin­ci­paux opé­ra­teurs fran­çais, Orange, Bouygues et SFR. 

Sur un plan plus opé­ra­tion­nel, Kyn­tus est spé­cia­li­sé dans le déploie­ment et la main­te­nance des réseaux de télé­com­mu­ni­ca­tion fixe, le réseau his­to­rique en cuivre ain­si que le réseau fibre, et mobile. Suite à la construc­tion de l’infrastructure fibre, Kyn­tus inter­vient sur la phase de rac­cor­de­ment des foyers éli­gibles et assure éga­le­ment le ser­vice après-vente auprès des clients finaux des opé­ra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions fixes.

Plus par­ti­cu­liè­re­ment, sur la par­tie fixe, aujourd’hui, nous avons près de 2 000 tech­ni­ciens qui inter­viennent quo­ti­dien­ne­ment pour rac­cor­der les abon­nés. Sur la par­tie mobile, nous déployons des sites, qui prennent essen­tiel­le­ment la forme de pylônes, ain­si que l’infrastructure élec­tro­nique et les antennes. Notre usine de Nogent-le-Rotrou est spé­cia­li­sée dans la construc­tion et la fabri­ca­tion des pylônes et répond éga­le­ment à des demandes par­ti­cu­lières. Dans ce cadre, nous avons notam­ment un par­te­na­riat avec Thales pour le déploie­ment de tours des­ti­nées à la sur­veillance du ter­ri­toire national.

« Le groupe a aussi diversifié son activité au cours des dernières années et se positionne dorénavant sur le secteur de l’énergie avec une filiale dédiée à cette activité. »

En paral­lèle, le groupe a aus­si diver­si­fié son acti­vi­té au cours des der­nières années et se posi­tionne doré­na­vant sur le sec­teur de l’énergie avec une filiale dédiée à cette acti­vi­té. Dans ce cadre, nous inter­ve­nons pour le compte d’Enedis sur des tra­vaux d’électrification à domi­cile (haute et basse ten­sion). Nous tra­vaillons éga­le­ment avec EDF sur le déploie­ment de pan­neaux photovoltaïques.

En 2023, le groupe Kyn­tus a réa­li­sé un chiffre d’affaires de plus de 230 mil­lions d’euros. Nous employons direc­te­ment 800 per­sonnes. Grâce à notre réseau de par­te­naires, nous avons au quo­ti­dien jusqu’à 2 500 tech­ni­ciens qui inter­viennent sur le ter­rain. À la Réunion et à Mayotte, nous avons une filiale qui réa­lise un chiffre d’affaires de près de 30 mil­lions d’euros. Enfin, le groupe dis­pose aus­si d’une filiale en Irlande suite à l’acquisition d’Entegro. Cette filiale qui intègre un grand bureau d’études inter­vient prin­ci­pa­le­ment sur le mar­ché du déploie­ment de la fibre en Irlande et au Royaume-Uni. Kyn­tus s’est aus­si récem­ment implan­té en Alle­magne qui, contrai­re­ment à la France, accuse un impor­tant retard en matière de déploie­ment de la fibre. Notre stra­té­gie consiste à capi­ta­li­ser sur notre expé­rience en France afin de nous déve­lop­per sur ces nou­veaux marchés.

Comment les besoins et les attentes de vos clients ont-ils évolué au cours des dernières années ?

Dans les années 2010, les opé­ra­teurs, comme Orange, dans le cadre de leurs pro­jets de déploie­ment d’infrastructures et de réseaux fixe et mobile, étaient ame­nés à tra­vailler avec une myriade de sous-trai­tants. Dans un sou­ci d’efficacité et d’optimisation du ser­vice ren­du aux opé­ra­teurs, Kyn­tus a vu le jour afin de regrou­per en une seule et même enti­té 4 entre­prises spé­cia­li­sées et aux com­pé­tences com­plé­men­taires afin de pro­po­ser une offre plus lisible et un accom­pa­gne­ment à forte valeur ajoutée. 

“Kyntus a été créé pour regrouper 4 entreprises spécialisées et complémentaires, offrant ainsi une offre plus claire et un accompagnement de qualité.”

La créa­tion de Kyn­tus a, par ailleurs, coïn­ci­dé avec la volon­té des opé­ra­teurs de limi­ter le nombre de sous-trai­tants afin de confier des mis­sions et des pro­jets à des par­te­naires de taille signi­fi­ca­tive en capa­ci­té à prendre la res­pon­sa­bi­li­té glo­bale des opé­ra­tions de déploie­ment des infra­struc­tures et de main­te­nance, mais aus­si en capa­ci­té à réa­li­ser les inves­tis­se­ments néces­saires pour assu­rer la réus­site de ces projets. 

Aujourd’hui, cette ten­dance à délé­guer des pro­jets se ren­force avec des acteurs, comme Kyn­tus, qui se posi­tionne doré­na­vant dans une logique de « bout en bout », y com­pris sur les maillons de la chaîne de valeur que les opé­ra­teurs géraient jusque-là en interne, comme les études, la pla­ni­fi­ca­tion des réseaux… En confiant la par­tie tech­nique à des socié­tés comme Kyn­tus, l’objectif pour les opé­ra­teurs est de se concen­trer sur leur acti­vi­té com­mer­ciale et stra­té­gique. Enfin, on observe éga­le­ment un ren­for­ce­ment des exi­gences et des attentes en matière de qua­li­té afin de limi­ter les risques finan­ciers induits par les mal­fa­çons et la non-qua­li­té dans la phase de rac­cor­de­ment des réseaux.

Aujourd’hui, sur ce marché, comment se démarque Kyntus ? Quels sont vos principaux leviers de différenciation ?

Si le groupe Kyn­tus est rela­ti­ve­ment jeune, il s’appuie néan­moins sur les com­pé­tences et les exper­tises his­to­riques des socié­tés qui le com­posent, la plus ancienne opé­rant sur ce mar­ché depuis 1994. Acteur de la sous-trai­tance tech­nique, nos clients appré­cient notre expé­rience avé­rée, mais éga­le­ment notre grande flexi­bi­li­té qui nous per­mettent de sécu­ri­ser le pilo­tage des pro­jets qui nous sont confiés.

En 2018, quand le groupe a été créé, nous étions un sous-trai­tant de rang 2 et aujourd’hui, Kyn­tus s’est impo­sé comme un sous-trai­tant de rang 1 qui tra­vaille donc direc­te­ment avec les opé­ra­teurs. Nous sommes par­ti­cu­liè­re­ment fiers d’avoir accom­pa­gné Orange durant les Jeux olympiques.

Comment le groupe Kyntus se projette-t-il aujourd’hui ?

Sous-trai­tant de rang 1, Kyn­tus conti­nue d’accompagner les opé­ra­teurs natio­naux, essen­tiel­le­ment Orange, Bouygues et SFR. À par­tir de là, notre ambi­tion aujourd’hui est de diver­si­fier notre posi­tion­ne­ment et notre acti­vi­té. En France, nous inter­ve­nons doré­na­vant dans le monde de l’énergie aux côtés d’Enedis et d’EDF, comme pré­cé­dem­ment men­tion­né. Alors que le mar­ché de l’énergie est moins mature que celui des télé­com­mu­ni­ca­tions, nous nous atten­dons à une concen­tra­tion de ce mar­ché et un rap­pro­che­ment des sous-trai­tants comme cela a été le cas pour le sec­teur des télé­com­mu­ni­ca­tions. Notre ambi­tion est donc de nous posi­tion­ner comme un par­te­naire de confiance afin de sai­sir de nou­velles oppor­tu­ni­tés de développement.

“L’ambition du groupe est d’atteindre un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros dans les 3 prochaines années en misant sur la croissance interne et externe. ”

En paral­lèle, nous déve­lop­pons aus­si notre empreinte géo­gra­phique au Royaume-Uni et en Irlande, mais aus­si depuis plus récem­ment en Alle­magne. Nous visons pro­chai­ne­ment un déve­lop­pe­ment au Benelux.

Enfin, l’ambition du groupe est d’atteindre un chiffre d’affaires de 500 mil­lions d’euros dans les 3 pro­chaines années en misant sur la crois­sance interne et externe. 

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